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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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enthousiasme, il rendit
l’édit dont nous parlons ? Tout porte dans cet édit le caractère de la
précipitation, de l’entraînement, plutôt que d’une délibération réfléchie ;
l’étendue des promesses, l’indétermination des moyens, celle des conditions du
temps pendant lequel les parents auront droit aux secours de l’État. N’y a-t-il
pas lieu de croire que l’humanité de Constantin fut excitée par l’influence de
Lactance et par celle des principes du christianisme et des chrétiens
eux-mêmes, déjà fort en crédit auprès de l’empereur, plutôt que par quelques
exemples frappants de désespoir ? Cette supposition est d’autant plus gratuite,
que de pareils exemples ne pouvaient être nouveaux, et que Constantin, alors
éloigné de l’Italie, ne pouvait que difficilement en être frappé. Voyez
Hegewisch, Essai historique sur les finances romaines , p. 378.
    L’édit pour l’Afrique ne fut rendu qu’en 322 : c’est
de celui-ci qu’on peut dire avec vérité, que le malheur des temps en fut
l’occasion. L’Afrique avait beaucoup souffert de la cruauté de Maxence :
Constantin dit positivement qu’il a appris que des parents, pressés par la
misère, y vendaient leurs enfants. L’ordonnance est plus précise, plus mûrement
réfléchie que la précédente ; le secours à donner aux parents et la source où
il doit être puisé y sont déterminés ( Code Théod. , XI, tit. 27, 2.). Si
l’utilité directe de ces lois ne put être fort étendue, elles eurent du moins
le grand et heureux résultat d’établir une opposition décisive entre les
principes du gouvernement et ceux qui avaient régné jusqu’alors parmi les
sujets. ( Note de l’Editeur ).
    [1322] Code Théodosien, XI, titre 27, tome IV, p. 188, avec
les observations de Godefroy. Voyez aussi V, tit. 7-8.
    [1323] Omnia foris placita, domi prospera, annoncœ
ubertate, fructuum copiâ , etc. ( Panegyr. vet ., X, 38). Ce discours
de Nazarius fut prononcé le jour des quinquennales des Césars, le 1 er mars de l’année 321.
    [1324] Voyez l’édit de Constantin adressé au peuple de Rome,
dans le Code Théodosien , IX, titre 24, t. III, p. 189.
    [1325] Son fils assigne de bonne foi la véritable raison qui
a fait modifier cette loi : Ne sub specie atrocioris judicii aliqua in
ulciscendo crimine dilatio nasceretur . Code Théod. , t. III, p, 193.
    [1326] Eusèbe ( Vie de Constantin , III, 1) ne craint
pas d’assurer que, sous le règne de son héros, l’épée de la justice resta
oisive entre les mains des magistrats. Eusèbe, lui-même (IV, c. 29, 54), et le Code
Théodosien nous apprennent que l’on ne fut redevable de cette douceur
excessive, ni au manque de crimes atroces, ni au défaut de lois pénales.
    [1327] Nazarius, Panegyr. vet. , X. Quelques médailles
représentent la victoire de Crispus sur les Allemands.
    [1328] Aujourd’hui Bude la vieille , en Hongrie ,
Kastolatz et Biddin ou Viddin , dans la Mœsie, sur le Danube ( Note de
l’Éditeur ).
    [1329] Voyez Zozime (II, p. 93-94), quoique la narration de
cet historien ne soit ni claire ni conséquente. Le panégyrique d’Optacien (c. 23)
parle d’une alliance des Sarmates avec les Carpiens et les Gètes, et il désigne
les différents champs de bataille. On suppose que les jeux sarmates, célébrés
dans le mois de novembre, tiraient leur origine du succès de cette guerre.
    [1330] Dans les Césars de Julien (p. 329., comment.
de Spanheim , p. 252), Constantin se vante d’avoir réuni à l’empire la
province (la Dacie) que Trajan avait subjuguée ; mais Silène donne à entendre
que les lauriers de Constantin ressemblaient aux jardins d’Adonis, qui se
fanent et se flétrissent presque au moment où ils se montrent.
    [1331] Jornandès, de Rebus geticis , c. 21. Je ne sais
s’il est possible de s’en rapporter entièrement à cet écrivain : une pareille
alliance a un air bien moderne ; et ne s’accorde guère avec les maximes adoptées
dans le commencement du quatrième siècle.
    [1332] Eusèbe, Vie de Constantin , X, 18. Au reste, ce
passage est pris d’une déclamation générale sur la grandeur de Constantin, et
il n’est point tiré d’une histoire particulière de la guerre de ce prince avec les
Goths.
    [1333] Constantinus tamen, vir ingens, et omnia efficere
nitens quœ anima prœparasset, simul principatum totius orbis affectans, Licinio
bellum intulit . Eutrope, X, 5 ; Zozime, II, p. 89. Les raisons qu’ils ont
assignées pour la

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