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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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., c. 21) fait une
peinture très animée de la destruction de cette église.
    [1726] Mosheim (p. 921-926) a puisé dans différents passages
de Lactance et d’Eusèbe, qu’il a rassemblés, une notion très juste et très
exacte de cet édit, quoiqu’il veuille quelquefois raffiner, et qu’il donne dans
des conjectures.
    [1727] Plusieurs siècles après, Edouard Ier employa, avec
beaucoup de succès, le même genre de persécution contre le clergé d’Angleterre.
Voyez Hume, Hist. d’Angleterre , vol. I, p. 300, la dernière édition
in-4°.
    [1728] C’est ce que rien ne prouve : l’édit de Dioclétien,
fut exécuté dans toute sa rigueur pendant le reste de son règne. Eusèbe, Hist.
eccl ., VIII, c. 13 ( Note de l’Éditeur ).
    [1729] Lactance l’appelle seulement quidam , etsi
non recte, magno tamen aninio , etc., c. 12. Eusèbe (VIII, c. 5) le décore
des dignités du siècle. Ni l’un ni l’autre n’ont daigné rapporter son nom ;
mais les Grecs célèbrent sa mémoire sous celui de Jean. Voyez Tillemont, Mém.
ecclésia , t. 5, part. II, p. 820.
    [1730] Lactance, de Mort. pers ., c. 13-14. Potentissimi
quondam eunuchi necati, per quos palatium et ipse constabat . Eusèbe (VIII,
c. 6.) parle des cruelles exécutions des eunuques Gorgonius et Dorothée, et
d’Anthimius, évêque de Nicomédie. Ces deux écrivains décrivent d’une manière
vague, mais tragique, les scènes horribles qui se passèrent en présence même
des empereurs.
    [1731] Voyez Lactance, Eusèbe et Constantin, ad Cœtum
sanctorum , c. 25. Eusèbe avoue qu’il ignore la cause de l’incendie.
    [1732] Comme l’histoire de ces temps nous offre aucun
exemple des tentatives faites par les chrétiens contre leurs persécuteurs, nous
n’avons aucune raison, seulement probable, de leur attribuer l’incendie du
palais, et l’autorité de Constantin et de Lactance reste pour l’expliquer ; M.
de Tillemont a montré comment on pouvait les concilier. Hist. des Empereurs , Vie de Dioclétien , § 19 ( Note de l’Éditeur ).
    [1733] Tillemont, Mém. ecclés ., tome V, part. I, p.
43.
    [1734] Voyez les Acta sincera de Ruinart, p. 353. Les
actes de Félix de Thibara ou Tibiur paraissent bien moins corrompus ici que
dans les autres éditions, qui fournissent un exemple frappant de la licence des
légendaires.
    [1735] Voyez le premier livre d’ Optat de Milève
contre les donatistes, à Paris, 1700, édit. de Dupin. Cet évêque vivait sous le
règne de Valens.
    [1736] Les anciens monument publiés à la fin d’ Optat ,
p. 261, etc., apportent avec le plus grand détail la manière de procéder des
gouverneurs dans la destruction des églises. Ils faisaient un inventaire très
exact des vases, etc., qu’ils y trouvaient. Celui de l’église de Cirta,  en
Numidie, existe encore. Les effets qui y sont contenus sont deux calices d’or
et six d’argent, six urnes, un vise, sept lampes, le tout aussi d’argent ;
outre une grande quantité d’habits, et beaucoup d’ustensiles de cuivre.
    [1737] Tous les habitants et non pas
seulement un grand
nombre d’entre eux, furent brûlés,
dit Eusèbe. Lactance confirme cette circonstance, universum populum ( Note de l’Éditeur ).
    [1738] Lactance ( Inst. div ., V, 11) ne parle que de
la ruine du conventicule, qui fut brûlé, dit-il , avec tous les assistants.
Eusèbe (VIII, 11) étend cette calamité à toute la ville ; et il parle d’une
opération qui ressemble beaucoup à un siége régulier. Son ancien traducteur
latin, Rufin, ajoute la circonstance importante que l’on avait permis aux
habitants de se retirer. Comme la Phrygie touchait aux confins de l’Isaurie, il
est possible que le caractère remuant des Barbares indépendants qui habitaient
cette dernière province, ait contribué à leur attirer ce malheur.

[1739] Eusèbe, VIII, c. 6. M. de Valois pense, non sans
quelque probabilité, avoir trouvé des traces de la rébellion de Syrie dans un
discours de Libanius ; et il croit que ce fut une entreprise téméraire du
tribun Eugène, qui avec cinq cents hommes seulement s’était emparé d’Antioche,
et qui pouvait espérer d’attirer les chrétiens dans son parti, par la promesse
d’une tolérance religieuse. D’après Eusèbe (IX, c. 8), et d’après Moïse de
Chorène ( Hist. d’Arménie , II, c. 77, etc.), on peut conclure que le
christianisme était déjà introduit en Arménie.
    [1740] Il en était déjà sorti, par son premier édit. Il ne
paraît pas que le

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