Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
les
symboles en effigie des emblèmes effectifs des emplois.
[1853] Clarissimi est le titre ordinaire et légal du
sénateur, dans les Pandectes qu’on peut rapporter aux règnes des Antonins.
[1854] Pancirole, p. 12-17. Je n’ai pas indiqué les deux
titres inférieurs de perfectissimus et d’ egregius , qu’on donnait
à plusieurs personnes qui n’avaient pas le rang de sénateurs.
[1855] Code Théodosien , l. VI, tit. 6. Les règles de
la préséance furent déterminées par les empereurs avec l’exactitude la plus
minutieuse, et les commentateurs les ont éclairées avec la même prolixité.
[1856] Code Théodosien , l. VI, tit. 22.
[1857] Ausone ( in gratiarum Actione ) se traîne
lâchement sur cet indigne sujet, que Mamertin ( Panegyr. vet ., XI, 19)
développe avec un peu plus de liberté et de franchise.
[1858] Cum de consulibus in annum creandis solus mecum
volutarem…… te consulem et designavi et declaravi, et priorem nuncupavi . Ce
sont quelques-unes des expression de l’empereur Gratien dans sa lettre au poète
Ausone, qui avait été son précepteur.
[1859] Immanesque : . . . . . . . . . . dentés
Qui secti ferro in tabulas auroque micantes
Inscripti rutilum, celato consule nomen,
Per proceres et vulgus eant.
CLAUD., in II cons. Stilichon, 456.
Montfaucon a donné la figure de plusieurs, de ces
tablettes ou diptyques. Voyez le Supplément à l’Antiquité expliquée , t.
III, p. 220.
[1860] Consule lœtatur post plurima sœcula visa
Pallanteus apex : agnocunt rostra curules
Auditas quondam proavis : desuetaque cingit
Regius auratis fora fascibus ulpia lictor .
CLAUD., in VI cons. Honorii, 643.
Du règne de Carus au sixième consulat d’Honorius il y
eut un intervalle de cent vingt ans, durant lequel les empereurs se trouvèrent
toujours absents de Rome le 1 er de janvier. Voyez la Chron .
de Tillemont, tome III, IV et V.
[1861] Claudien, in cons. Prob. et Olybr. , 178, etc.,
et in IV cons. Honorii , 585, etc. ; mais, dans le dernier passage, il
n’est pas aisé de séparer les ornements de l’empereur de ceux du consul. Ausone
reçut de la libéralité de Gratien une vestis palmata , ou robe de
cérémonie, où l’on avait brodé la figure de l’empereur Constance.
[1862] Cernis et armorum proceres legumque potentes :
Patricios sumunt habitus ; et more Gabino
Discolor incedit legio, positisque parumper
Bellorum signis sequitur vexilla Quirini.
Lictori cedunt aquilœ, ridetque togatus
Miles, et in mediis effulget caria castris .
CLAUD., in IV cons. Honorii , 5.
STRICTASQUE procul radiare SECURES .
In cons., Prob. ,
229.
[1863] Voyez Valois, ad Amm. Marcel., l. XXII, c. 7.
[1864] Auspice mox lœto sonuit clamore tribunal ;
Te fastos ineunte quater ; solemnia ludit
Omina libertas : deductum Vindice morem
Lex servat, famulusque jugo laxatus herili
Ducitur, et grato remeat securior ictu .
CLAUD., in IV cons. Honorii , 611.
[1865] Celebrant quidem, solemnes istos dies, omnes
ubique urbes quæ sub legibus agunt ; et Roma de more, et Constaninopolis de
imitatione, et Antiochia pro luxu, et distincta Carthago, et domus fluminis
Alexandria, sed Treviri principis beneficio . Ausone, in grat. Actione .
[1866] Claudien ( in cons.. Mall. Theodori , 279-331)
décrit, d’une manière vive et animée, les divers jeux du cirque, du théâtre, et
de l’amphithéâtre, que donna le nouveau consul. Les sanguinaires combats des
gladiateurs étaient déjà défendus.
[1867] Procope, in Hist. arcanâ , c. 26.
[1868] In consulatu honos sine labore suscipitur (Mamertin, in Panegyr. vet ., XI, 2). Cette brillante idée du consulat
est tirée d’un discours (3, p. 107) prononcé par Julien dans la cour servile de
Constance. Voyez l’abbé de La Bletterie ( Mém. de l’Acad. des Inscript .,
t. XXIV, page 289), qui se plaît à suivre les traces de l’ancienne
constitution, et qui les trouve quelquefois dans sa fertile imagination.
[1869] La loi des Douze Tables défendait les mariages des
patriciens et des plébéiens, et le cours uniforme de la nature humaine peut
attester que l’usage survécut à la loi. Voyez dans Tite-Live (IV, 1-6)
l’orgueil de famille soutenu par le consul, et les droits de l’humanité
défendus par le tribun Canuleius.
[1870] Voyez le tableau animé que tracé Salluste ( Bello
Jug .) de l’orgueil des nobles, et même du vertueux Metellus, qui ne pouvait
se familiariser avec l’idée que les honneurs du consulat dussent être
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