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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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était inférieure à
Rome. Son savant commentaire (Spanheim, p. 75 et 76) justifie ces expressions
par divers rapprochements d’exemples contemporains. Zozime, ainsi que Socrate 
et Sozomène, vécurent après que la division de l’empire entre les deux fils de
Théodose eut établi une parfaite égalité entre l’ancienne et la nouvelle
capitale.
    [1840] Codinus ( Antiq ., p. 8) assure que les fondements
de Constantinople furent jetés l’an du monde 5837 (A. D. 329) ; le 26
septembre, et que la dédicace de la ville se fit le 11 mai 5838 (A. D. 330). Il
lie ces dates à plusieurs époques remarquables ; mais elles se contredisent.
L’autorité de cet écrivain a peu de poids, et l’intervalle qu’il assigne doit
paraître insuffisant. Julien ( orat. I , p. 8) en donne un de dix années,
et Spanheim s’efforce d’en prouver l’exactitude (p. 69-75), à l’aide de deux
passages de Themistius ( orat. IV , p. 58} et de Philostorgius (l. II, c.
9). Selon ce calcul, les fondements furent jetés l’an 324, et la dédicace de la
ville. eut lieu en 334. Les critiques modernes ne sont pas d’accord sur ce
point de chronologie, et Tillemont ( Hist. des Empereurs , t. IV, p.
619-625) discute avec beaucoup de soin leurs diverses opinions.
    [1841] Themistius, orat. III , p. 47 ; Zozime, l. II,
p. 108. Constantin lui-même, dans une de ses lois, laisse assez voir son
impatience. Code Théodosien, l. XV, tit. 1.
    [1842] Cedrenus et Zonare, fidèles à l’esprit de
superstition qui régnait de leur temps, nous assurent que Constantinople fût
consacrée à la Vierge mère de Dieu .
    [1843] La Chronique d’Alexandrie (p. 285) donne la
description la plus ancienne et la plus complète que nous ayons de cette
cérémonie extraordinaire. Tillemont et les autres amis de Constantin blessés
d’y trouver un air de paganisme, qui semble indigne d’un prince chrétien,
pouvaient la regarder comme douteuse; mais ils ne devaient pas la passer sous
silence.
    [1844] Sozomène, l. II, c. 2 ; Ducange, C. P., l. I, c. 6. Velut
ipsius Romœ filiam ; c’est l’expression de saint Augustin ( de Civit. Dei ,
l. V, c. 25).
    [1845] Eutrope, l. X, c. 8 ; Julien, orat. I, p. 8 ;
Ducange, C. P. , l. I, c. 5. Le nom de Constantinople se trouve sur les
médailles de Constantin.
    [1846] L’ingénieux Fontanelle ( Dialogues des morts ,
XII) se moque de la vanité, de l’ambition humaine, et paraît triompher de ce
que la dénomination vulgaire d’Istambol (mot composé par les Turcs de trois
mots grecs εις την
πολιν ), ne transmet plus le nom immortel de
Constantin. Mais le nom primitif est encore employé, 1° par les  nations de
l’Europe ; 2° par les Grecs modernes ; 3° par les Arabes, dont les écrits sont
répandus sur la vaste étendue de leurs conquêtes en Asie et en Afrique. Voyez
d’Herbelot, Bibliothèque orientale , p. 275 ; 4° par les plus éclairés
des Turcs, et par l’empereur lui-même dans ses ordonnances publiques. Hist. de
l’empire ottoman, par Cantemir, p. 51.
    [1847] Le Code Théodosien fut promulgué A. D. 438.
Voyez les Prolégomènes de Godefroy, c. I, p. 185.
    [1848] Pancirole, dans son savant commentaire donne à la Notitia ,
presque la même date qu’au Code Théodosien ; mais ses preuves, ou plutôt ses
conjectures, sont extrêmement faibles. Je serais plus disposé à placer l’époque
de cet utile ouvrage entre la division finale de l’empire (A. D. 395), et
l’envahissement de la Gaule par les Barbares (A. D. 407). Voyez l’ Histoire
des anciens Peuples de l’Europe , t. VII, p. 40.
    [1849] Scilicet externœ superbiœ sueto, non inerat
notitia nostri (peut-être nostræ ) ; apud quos, vis imperii valet,
inania transmittuntur . Tacite, Annales , XV, 31. Les lettres de
Cicéron, de Pline et de Symmaque, montrent bien le passage gradué du style de
la liberté et de la simplicité, à celui des formes et de la servitude.
    [1850] L’empereur Gratien, après avoir confirmé une loi sur
la préséance, publiée par Valentinien, père de sa divinité, continue ainsi : Si
quis igitur indebitum sibi locum usurpaverit ; nullâ se ignoratione defendat,
sitque plan SACRILIGII reus, qui DIVINA prœcepta neglexerit . Code
Théodosien , l. VI, tit. V, lég. 2.           
    [1851] Consultez la Notitia dignitatum , à la fin du Code
Théodosien , t. VI, p.316.
    [1852] Pancirolus, ad Notitiam utriusque imperii , p.
39 ;mais ses explications sont obscures, et il ne distingue pas assez

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