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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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accordés
au mérite obscur de Marius, son lieutenant (c. 64). Deux cents ans auparavant,
la race des Metellus eux-mêmes était confondue parmi les plébéiens de Rome, et
l’étymologie de leur nom de Cæcilius donne lieu de croire que ces nobles
hautains tiraient leur origine d’un vivandier.
    [1871] L’an de Rome 800, il restait un très petit, nombre
non seulement des anciennes familles patriciennes, mais même de celles qui
avaient été créées par César et par Auguste (Tacite, Annales , XI, 25).
La famille de Scaurus (branche de la famille patricienne des Æmilius) se
trouvait dans un tel état d’abaissement, que le père de celui-ci, après avoir
été marchand de charbon, ne lui laissa que dix esclaves et un peu moins de
trois cents livres sterling (Valère Maxime, IV, c. 4, n° 11 ; Aurelius-Victor, in
Scauro ). Le mérite du fils sauva cette famille de l’oubli.
    [1872] Tacite, Annales , XI, 25 ; Dion Cassius, LII,
p. 693. Les vertus d’Agricola, qui fut créé patricien par l’empereur Vespasien,
honorèrent cet ordre antique ; mais ses ancêtres n’étaient que dans la classe
des chevaliers.
    [1873] Cet anéantissement aurait été presque impossible, si,
comme Casaubon le fait dire à Aurelius-Victor (ad Suétone, in César , c.
42., voyez l’ Hist. Auguste , p. 203 , et Casaubon, Comment ., page
220), Vespasien eût créé à la fois mille familles patriciennes ; mais ce nombre
extravagant excède même celui de l’ordre entier des sénateurs, à moins qu’on y
comprenne tous les chevaliers romains qui avaient la permission de porter le
laticlave.
    [1874] Zozime, II, p. 118 ; et Godefroy, ad Cod. Theodos .,
VI, tit. 6.
    [1875] Zozime, II, p. 109-110. Si nous n’avions pas
heureusement le détail satisfaisant qu’il nous donne de la division du pouvoir,
et des départements des préfets du prétoire nous nous trouverions souvent
embarrassés dans les nombreux fils du Code, et les explications minutieuses de
la Notitia .
    [1876] Voyez une loi de Constantin lui-même. A prœfectis
autem prætorio provocare non sinimus . Cod. Justin., VII, tit. 62,
leg. 19. Charisius, jurisconsulte du temps de Constantin (Heniecc., Hist.
Juris rom ., p. 349),qui reconnaît cette loi pour un principe fondamental de
jurisprudence, compare les préfets du prétoire aux maîtres de la cavalerie des
anciens dictateurs. Pandect ., I, tit. II.
    [1877] Lorsque Justinien, au milieu de l’épuisement de
l’empire, institua un préfet du prétoire pour l’Afrique, il lui accorda un
salaire de cent livres d’or. Cod. Justin ., tit. 27 , leg. 1.
    [1878] Sur cette dignité, ainsi que sur les autres dignités
de l’empire, il suffit de renvoyer aux commentaires étendus de Pancirole et de
Godefroy, qui ont recueilli avec soin, et disposé avec exactitude et avec ordre
tous les matériaux tirés de la loi et de l’histoire. Le docteur Howell ( History
of the World , vol. II, p. 24-77) a fait, d’après ces auteurs, un précis
très net de l’état de l’empire romain.
    [1879] Tacite, Annales , VI, 11 ; Eusèbe, in Chron.,
p. 155. Dion Cassius, dans le Discours de Mécène (VII, p. 675), exposé
les prérogatives du préfet de la ville telles qu’elles subsistaient de son
temps.
    [1880] Le mérite de Messala était encore au-dessus de sa
réputation. Dans sa première jeunesse, il fut recommandé par Cicéron à l’amitié
de Brutus. Il suivit l’étendard de la république jusqu’à sa destruction aux
champs de Philippes. Il accepta ensuite et mérita la faveur du plus modéré des
conquérants, et dans la cour d’Auguste il montra toujours la noblesse de son
caractère et son amour de la liberté. Son triomphe fut justifié par la conquête
de l’Aquitaine. En qualité d’orateur, il disputa la palme de l’éloquence à
Cicéron lui-même. Il cultiva les Muses, et fut le protecteur de tous les hommes
de génie. Il passait, ses soirées à converser philosophiquement avec Horace ; à
table, il se plaçait entre Délie et Tibulle, et il amusait ses loisirs en
encourageant les talents poétiques du jeune Ovide.
    [1881] Incivilem esse potestatem contestans , dit le
traducteur d’Eusèbe. Tacite exprime d’une autre manière la même idée : Quasi
nescius exercendi .
    [1882] Voyez, Lipse, excursus D. ad I. lib . Tacite, Annales .
    [1883] Heineccii, Element. Juris civilis second. ordinem
Pandect ., t. I, p. 70 ; voyez aussi Spanheim, de Usu Numismatum , t.
II, dissert. 10, p. 119. L’an 450, Marcien

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