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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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la
même manière, par l’entremise d’une communauté privilégiée, nommée Bastaga ; ses membres s’apprlaient bastagarii . Cod. Theod. , l. VIII, tit.
5. ( Note de l’Éditeur ).
    [1954] On prit quelques précautions (voyez Cod. Thedos .,
l. XI, tit. 2 ; ad Cod. Justian ., l. X, tit. 27, leg. 1, 2 3) pour
empêcher les magistrats d’abuser de leur autorité, lorsqu’ils exigeraient ou
qu’ils achetaient du blé ; mais ceux  qui étaient assez instruits pour lire les
harangues de Cicéron contre Verrès (IPI, de Frumento ), pouvaient y
apprendre les divers moyens d’oppression à employer relativement au poids, au
prix, à la qualité et au transport des grains ; et dans tous les cas, la
cupidité d’un gouverneur qui ne savait pas lire, suppléait à l’ignorance du
précepte et de l’exemple antérieur.
    [1955] Cod. Theod ., l. XI, tit. 28, leg. 2, publiée
le 24 mars A. D. 395, par l’empereur Honorius , deux mois après la mort de son
père Théodose. Il parle de cinq cent vingt-huit mille quarante-deux jugera romains, que j’ai réduits à la mesure d’Angleterre. Le Jugerum contenait
vingt-huit mille huit cents pieds carrés.
    [1956] Godefroy ( Cod. Theodos ., t. VI, p. 116)
discute avec érudition et justesse le sujet de la capitation ; mais en
expliquant le caput comme une portion ou une mesure la propriété ; il
exclut d’une manière trop absolue l’idée d’une taxe personnelle.
    [1957] Quid profuerit (Julianus) anhelantibus extrema
penuria Gallis, hinc maxime claret, quod primotus eas partes ingressus, pro
CAPITIBUS singulis tributi nomine vicenos quinos aureos, reperit flagitari ;
discedens vero septenos tantum munera universa complentes . Ammien, l. XVI,
c. 5.
    [1958] Lorsqu’il s’agit de l’élévation d’une somme d’argent
sous Constantin et ses successeurs on peut recourir à l’excellent Discours de
M. Greaves sur le Denarius . On y trouvera la preuve des principes
suivants : 1° que la livre romaine, ancienne et moderne, contenant cinq mille
deux cent cinquante-six grains, poids de Troie., est d’environ un douzième
moindre que la livre anglaise, qui contient cinq mille sept cent soixante des
mêmes grains ; 2° que la livre d’or intérieurement divisée en quarante-huit aurei ,
donnait alors à la monnaie soixante-douze pièces qui étaient plus petites, mais
qui avaient la mme dénomination ; 3° que cinq de ces aurei étaient
l’équivalent légal d’une livre d’argent, et qu’ainsi la livre d’or s’échangeait
contre quatorze livres huit onces d’argent, poids de Rome, ou contre environ
treize livres poids d’Angleterre ; 4° que la livre d’argent, poids
d’Angleterre, donne soixante-deux schellings à la fabrication. On peut, d’après
ces éléments, évaluer à quarante livres sterling la livre d’or romaine qu’on
emploie ordinairement pour compter les grandes sommes, et par là déterminer le
cours de l’ aureus à un peu plus de onze schellings.
    [1959] Geryones nos esse puta ; monstrunique tributum
    Hic CAPITA, ut vivam, tu mihi tolle TRIA.
    SIDONIUS-APOLLIN., Carm . XIII.
    D’après la réputation du père Sirmond, je m’attendais
à trouver une note plus satisfaisante (p. 144) sur ce passage remarquable. Les
mots suo veb suorum nomine annoncent l’embarras du commentateur.
    [1960] Ce calcul de la population de la France, quelque
effrayant qu’il puisse paraître, est fondé sur les registrés des naissances, des
morts et des mariages tenus par ordre du gouvernement, et déposés au contrôle
général à Paris. L’année commune des naissantes, dans tout le royaume,
prise sur cinq ans (de 1770 à 1744 inclusivement), est de quatre cent
soixante-dix-neuf mille six cent quarante-neuf mâles, et de quatre cent
quarante-neuf mille deux cent soixante neuf filles, en tout neuf cent
vingt-huit mille neuf cent dix-huit enfants. La province du Hainaut français
donne seule neuf mille neuf cent six naissances ; et d’après un dénombrement du
peuple, répété annuellement, depuis 1773 jusqu’en 1776, on est sûr que le
Hainaut contient deux cent cinquante-sept mille quatre-vingt-dix-sept
habitants. Si on suppose que la proportion des naissances annuelles à la
population totale est  à peu près de un à vingt-six, le royaume de France
contient vingt-quatre millions cent cinquante et un mille huit cent
soixante-huit personnes de tout âge et de tout sexe. Si on adopte la proportion
plus modérée de un à vingt-cinq, la population

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