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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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suivant,
s’énonce avec précaution : Natu grandior incertum quâ causâ, patris judicio,
occidisset . Si on consulte les écrivains postérieurs, Eutrope, Victor le
jeune, Orose, saint Jérôme, Zozime, Philostorgius, et Grégoire de Tours, on
verra que leur assurance s’accroît à mesure que des moyens qu’ils ont de
connaître la vérité diminuent ; remarque qu’on a souvent occasion de faire dans
les recherches historiques.
    [1990] Ammien (l. XIV, c. 11) emploie l’expression générale peremptum .
Codinus (p. 34) dit que le jeune prince fut décapité ; mais Sidonius
Apollinaris ( epistolœ V, 8) lui fait administrer un poison froid
peut-être pour que ce genre de mort formât une antithèse avec le Bain chaud de
Fausta.
    [1991] Sororis filium, commodæ indolis juvenem .
Eutrope, X, 6. Ne peut-on pas conjecturer que Crispus avait épousé Hélène,
fille de l’empereur Licinius, et que Constantin accorda un pardon général, lors
de l’heureuse délivrance de la princesse en 322 ? Voyez Ducange, Fam. Byzant .,
p. 47 ; et la loi (l. X, tit. 37) du Code Théodosien , qui a si fort
embarrassé les interprètes ; Godefroy, t. III. p. 267 (*).
    (*) Cette conjecture est fort douteuse ; l’obscurité
de la loi citée du Code Théodosien , permet à peine quelque induction, et
il n’existe qu’une médaille que l’on puisse attribuer à une Hélène, femme de
Crispus. Voyez Eckhel, Doct. num. vet ., t. VIII, p. 102 et 145. ( Note
de l’Éditeur .)
    [1992] Voyez la Vie de Constantin , surtout au l. II,
c. 19-20. Deux cent cinquante ans après, Evagrius (l. III, c. 41) tirait du
silence d’Eusèbe un vain argument contre la réalité du fait.
    [1993] Histoire de Pierre le Grand , par Voltaire,
part. 2, c. 10.
    [1994] Afin de prouver que cette statue fut élevée par
Constantin, et malicieusement cachée ensuite par les ariens, Codinus se créé
tout à coup (p. 34) deux témoins, Hippolyte et le jeune Hérodote, et il en
appelle avec effronterie à leurs écrits qui n’ont jamais existé.
    [1995] Zozime, l. II p. 103, peut être regardé comme notre
autorité. Les recherches ingénieuses des modernes, aidés de quelques mots
échappés aux anciens, ont éclairé et perfectionné son obscure et imparfaite
narration.
    [1996] Philostorgius, l. II, c. 4 ; Zozime, l. II, p. 104,
116, impute à Constantin la mort de deux femmes, de l’innocente Fausta, et
d’une épouse adultère, qui fut la mère de ses trois successeurs. Selon saint
Jérôme, trois ou quatre années s’écoulèrent entre la mort de Crispus et celle de
Fausta. Victor l’ancien se tait prudemment.
    [1997] Si Fausta fut mise à mort, il est raisonnable de
croire qu’elle fut exécutée dans l’intérieur du palais. L’orateur saint
Chrysostome donne carrière à son imagination ; il expose l’impératrice nue sur
une montagne déserte, et la fait dévorer par des bêtes sauvages.
    [1998] Julien ( Orat . I) semble l’appeler la mère de
Crispus ; elle a pu prendre ce titre par adoption : du moins on ne la regardait
pas comme son ennemie mortelle. Julien compare la fortune de Fausta avec celle
de Parysatis, reine de Perse. Un Romain l’aurait comparée plus naturellement à
la seconde Agrippine :
    Et moi qui sur le trône ai suivi mes ancêtres,
    Moi, fille, femme, sœur et mère de vos maîtres.
    [1999] Monod. in Constant. Jun. , c. 4 ; ad calcem Eutrop., édit. de Havercamp. L’orateur l’appelle la plus sainte et la plus
pieuse des reines.
    [2000] Interfecit numerosos amicos . Eutrope, XX, 6.
    [2001] Saturni aurea sœcula quis requiral ?
    Sunt hæc gemmea, sed Neroniana . Sidoine Apollinaire, I, 8.
    Il est un peu singulier qu’on attribue ces vers, non
pas à un obscur faiseur de libelles, ou à un patriote trompé dans ses
espérances, mais à Ablavius, premier ministre et favori de l’empereur. On peut
remarquer que les imprécations du peuple romain étaient dictées par l’humanité
ainsi que par la superstition. Zozime, II, p. 105.
    [2002] Eusèbe, Orat. in Constant. , c. 3. Ces dates
sont assez exactes pour justifier l’orateur.
    [2003] Zozime, II, p. 117. Sous les prédécesseurs de
Constantin, le mot de nobilissimus était une épithète vague, plutôt
qu’un titré légal  et déterminé.
    [2004] Adstruunt numi veteres ac singulares .
Spanheim, de Usu, numismatum . Dissertat . XII, vol. II, p. 357.
Ammien parle de ce roi romain (l. XIV, c. I), et Valois ( ad loc .). Le
fragment de Valois l’appelle le roi des rois ;

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