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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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germains comme une espèce
d’inceste (saint Augustin, de Civ. Dei , XV, 6) ; et Julien, que la
superstition et le ressentiment rendaient partial donne à ces alliances
contraires à la nature l’épithète ignominieuse de γαμων
τε ου γαμων ( orat. 7 ,
p. 228). La jurisprudence canonique a depuis ranimé et renforcé cette
prohibition, sans pouvoir l’introduire dans la loi civile, et la loi commune,
de l’Europe. Voyez sur ces mariages Taylow’s civil Law , p. 331 ; Brorer, de Jure connub ., II, c. 12 ; Héricourt, des Lois ecclésiastiques ,
part. 3, c. 5 ; Fleury, Institutions du droit canonique , t. I, p. 331,
Paris, 1767 ; et Fra Paolo, Istoria del concilio Trident ., VIII.
    [2026] Julien ( ad. S. P. Q., Athén ., p. 270 )
attribue à son cousin Constance tout le crime d’un massacre dans lequel il
manqua de perdre la vie. Saint Athanase, qui par des raisons très différentes,
avait autant d’inimitié pour Constance (tome I, p. 856), confirme cette
assertion ; Zozime se réunit à eux dans cette accusation ; mais les trois
abréviateurs,  Eutrope et les deux Victor se servent d’expressions très
remarquables : Sinente potius quam jubente ..... Incertum quo suasore ..... Vi militum .
    [2027] Ses États comprenaient la Gaule, l’Espagne et
l’Angleterre, que son père lui avait données en le nommant César : il paraît
aussi qu’il eut la Thrace. (Chron. Alex., p. 670.) Ce premier partage eut lien
à Constantinople, l’an de J.-C. 337. L’année suivante, les trois frères se
réunirent de nouveau dans la Pannonie, pour faire quelques changements à cette
première distribution. Constance obtint alors la possession de Constantinople
et de la Thrace. Les mutations qui s’opérèrent dans les États de Constantin et
ceux de Constans, sont expliquées si obscurément ; que je ne hasarderai pas de les
déterminer. Voyez Tillemont, Histoire des Empereurs, vie de Constance, art. 2 ( Note
de l’Éditeur. )
    [2028] Eusèbe, in Vit. Constant. , IV, c. 69 ; Zozime,
II, p. 117 ; Idat., in Chron . Voyez deux notes de Tillemont, Histoire
des Empereurs , t. IV, p. 1086-1091. La Chronique d’Alexandrie fait
seule mention du règne du frère aîné à Constantinople.
    [2029] Agathias, qui vivait au sixième siècle, rapporte
cette histoire (IV, p. 135, édit. du Louvre) Il l’a tirée de quelques extraits
des chroniques de Perse, que l’interprète Sergius s’était procurés, et avait
traduits durant son ambassade à cette cour. Schikard ( Tarikh , p. 116) et
d’Herbelot ( Bibtioth. Orient ., p. 763) parlent aussi du couronnement de
la mère de Sapor.
    [2030] D’Herbelot, Bibliothèque orientale , p. 764.
    [2031] Sextus-Rufus (c. 26), qui, dans cette occasion, n’est
pas une autorité méprisable, assure que les Persans demandèrent en vain la paix
; et que Constantin se préparait à marcher contre eux. Mais le témoignage
d’Eusèbe, qui a plus de poids, nous oblige à admettre les préliminaires, sinon
la ratification du traité. Voyez Tillemont, Hist. des Empereurs , t. IV,
p. 40.
    [2032] Julien, Orat. I , p. 20.
    [2033] Julien, Orat . I, p. 20-21 ; Moïse de Chorène,
II, c. 89, III, c. 1-9, p. 226-240. L’accord parfait qu’on remarque entre les mots
vagues de l’orateur contemporain, et le récit détaillé de l’historien national,
jette du jour sur les passages de l’orateur, et ajoute du poids aux détails de
l’historien. Il faut observer, à l’avantage de Moïse, qu’on trouve le nom
d’Antiochus, peu d’années auparavant, dans la liste de ceux qui exerçaient un
emploi civil d’un rang inférieur. Voyez Godefroy, Cod. Théodosien , t.
IV, p. 350.
    [2034] Ammien (XIV, 4) fait une description animée de la
vie  errante de ces voleurs arabes, qu’on trouvait des confins de l’Arabie aux
cataractes du Nil, Les aventures de Malchus, racontées par saint Jérôme d’une
manière si agréable, font croire que ces voleurs infestaient le grand chemin
entre Bérée et Édesse. Voyez saint Jérôme, t. I, p. 256.
    [2035] Eutrope (X, 10) nous donne une idée générale de la
guerre : A Persis enim multa et gravia perpessus, sæpe captis oppidise,
obsessis urbibus, cœsis exercitibus, nullumque ei contra Saporem prosperum
prælium fuit, nisi quod apud Singaram , etc. Ce récit sincère se trouve
confirmé par quelques mots d’Ammien, de Rufus, de saint Jérôme. Les deux
premiers discours de Julien, et le troisième de Libanius, présentent un tableau
plus flatteur,

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