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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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et nettoya
sa tunique. Mais il était mordu toujours ; alors, pour n’être plus gêné en
travaillant, il brûla sa tunique . – Je conseille , aurait ajouté
Sylla, à tous ceux qui ont été vaincus par deux fois, de ne pas m’obliger à
user du fer et du feu une troisième !]
    [727] [Il prend dans les inscriptions et dans sa
correspondance le surnom d’Epaphroditus. – Plutarque, Sylla , 19, 34]
    [728] [Écrits vraisemblablement en latin (Plutarque, Sylla ,
6, 31). – On en trouve quelques citations dans A. Gell., I, 12, XX, 6]
    [729] [C’était le mot de Carbon. – Plutarque, 28]
    [730] [Même avec le correctif qu’il emploie, notre auteur
ne va-t-il pas au delà du juste, en comparant, de si loin que ce soit, Sylla, l’heureux
et le blasé, mais aussi Sylla le sanglant, avec l’admirable et vertueuse figure
de Washington ? Il est des noms qui jurent à les simplement rapprocher. Washington
a donné à sa patrie l’indépendance et la grandeur ; Sylla n’a sauvé la
sienne que pour un jour, au profit d’une faction !]
    [731] Euripide, Médée, 847 : Que nul ne me croie
lâche et faible, et tranquille d’humeur : je suis tout autre, implacable
pour mes ennemis, et douce à mes amis !
    [732] Et non la phtiriase [ morbus pedicolosus ,
maladie engendrant les poux et la vermine], comme le disent quelques récits [Plutarque
notamment : Sylla , 37] : par la très bonne raison que cette
maladie est purement imaginaire. – [Quant aux Mémoires , Sylla les avait
poussés jusqu’au vingt-deuxième livre quand il mourut. Nous ne les connaissons
guère que par ce qu’en dit Plutarque ( Sylla , 6, 37), qui en fit usage
pour ses biographies de Sylla, Marius, Sertorius et Lucullus. Heeren a soutenu
qu’ils furent écrits en grec ( de fontibus Plutarchi , p. 151) : tout
porte à croire le contraire, à en juger par les citations d’A. Gell. (I, 12, XX,
6). Continués par un affranchi de Sylla, Epicadus (Suétone, de illust.
Grammat., 12), ils avaient été dédiés à Lucullus (Plutarque, Lucullus ,
1)]
    [733] [Le portrait de Sylla, homme politique et législateur,
tracé par la plume de M. Mommsen, semblera presque nouveau à quiconque, en
France, n’est pas au courant des travaux de la science historique à l’étranger.
Cette remarquable et puissante figure a toujours plus étonné qu’elle n’a été
jugée : chez nous, on ne connaît guère dans Sylla que l’homme aux
proscriptions, et le débauché qui abdique pour achever sa vie dans les plus
honteux plaisirs. – Montesquieu l’a voulu peindre en une ligne : Sylla
qui confondit la tyrannie, l’anarchie et la liberté ( Esprit des Lois ,
VI, 15) : mais il y a peut-être là un brillant cliquetis de mots, plutôt
qu’un jugement exact. J’aime mieux le précis qu’il écrit ailleurs : Sylla
fit des lois très propres à ôter la cause des désordres qu’on avait vus… ( Grandeur
et décadence des Rom., XI). Ici, je trouve une étude incomplète, riche du
moins en considérations solides et vraiment politiques. Mais le caractère de l’homme,
le portrait est nécessairement laissé de côté. Notre grand publiciste, cependant,
avait eu l’esprit frappé de l’effrayante grandeur de celui que M. Mommsen
appelle le premier régent absolu de Rome : le Dialogue d’Eucrate et
Sylla , si déclamatoire, si peu réel qu’il soit, atteste un travail sérieux
d’imagination et de pensée. – Parmi les études faites à l’étranger, nous
citerons, outre les publications de Voekerstaet ( de L. Corn. Sulla
legistatore , Lugd. Batavor., 1846), et de Wittich ( de Reip. Rom. ea
forma, qua L. Sulla totam rem Romanam commutavit , Lipsiæ, 1834), le
remarquable livre de Zachariœ ( L. Corn. Sylla, genannt der Glückliche, als
Ordner des Rœm. Freistaates [L.C. Sylla, surnommé l’Heureux, organisateur de la
Rép. rom.], Heidelb., 1834), et l’article Sylla, dans l’histoire de la Gens
Cornelia, dans Drumann ( Geschichte Roms… nach Geschlechtern [Hist. de Rome
par les Gentes, durant son passage de la république à la monarchie], Kœnigsberg,
1835-1844). C’est là qu’on retrouve condensés et discutés avec une érudition
formidable tous les faits, tous les documents que les auteurs anciens (Plutarque
et Appien principalement) et les inscriptions nous ont conservés. – Chez nos
modernes, on lira avec fruit un récit bien conçu et un jugement bien résumé de M. Duruy
( Hist. Romaine , t. II, ch. XXI, XXII) : V. surtout p.

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