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Jack Nicholson

Jack Nicholson

Titel: Jack Nicholson Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Patrick McGilligan
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référence, le New York Times, qu’il « partait toujours à la chasse aux filles en voiture avec son ami Warren Beatty comme un jeune étudiant xlii  ».
    Nicholson était-il l’ami intime des femmes, comme il aimait lui-même le prétendre, un féministe, comme il s’en vantait parfois, ou juste un type qui passait la moitié de son temps à assouvir ses fantasmes de pouvoir et de plaisir ?
    « Parfois, je me dis que toutes les femmes sont des salopes, déclara Nicholson au cours d’une interview. Mais parfois, je dois admettre que je n’arrive pas bien à comprendre les femmes. Cela dit, parfois, je n’arrive pas à me comprendre moi-même non plus. »
    « Jack déteste les femmes », déclara sans ambages le mari de Lorraine, Shorty, à un journaliste du magazine Time.
    Shorty pouvait se permettre de dire des choses de ce genre à Jack et au sujet de Jack. Shorty pouvait dire tout ce qu’il voulait à Jack, et il ne se gênait pas pour le faire. Étant quasiment la seule personne qui le connaissait depuis une longue période de temps, Shorty, qui n’approuvait pas le mode de vie festif de l’acteur, pouvait lui dire ses quatre vérités sans craindre les représailles. Il était après tout son « père-héros de substitution ».
    Alors que l’on tournait La Bonne Fortune, Chinatown connut ses premières projections. Evans et Towne avaient beaucoup travaillé sur la post-production, gommant les défauts après que Polanski eut pris ses distances avec le film. Mais personne n’était sûr de la façon dont les gens réagiraient face au style et au thème, et la Paramount s’inquiétait au sujet des résultats au box-office.
    Le film devait sortir dans les salles en juin 1974. Alors qu’il préparait un article couverture sur Nicholson, le magazine Time envoya un journaliste dans la région d’Asbury Park-Neptune-Spring Lake. Et une personne du Time téléphona un jour à Nicholson pour vérifier l’extraordinaire information qui venait d’être déterrée et qui contredisait tout ce qui avait précédemment été écrit sur les liens de parenté de l’acteur, à savoir, que June était sa mère, et non pas sa sœur, et qu’un homme qui prétendait être son père vivait en parfaite santé à Ocean Grove, dans le New Jersey.
    Jack fut bouleversé. Il réussit à dissuader le journaliste de révéler cette nouvelle invérifiable dans son article de Time. Mais son rapport était doté de tellement de détails et d’une telle apparente vraisemblance qu’il se sentit obligé de vérifier. Il appela le seul membre de sa famille encore vivant qui pouvait confirmer ou infirmer la nouvelle : Lorraine.
    Ce fut Shorty, le diseur de quatre vérités, qui décrocha le téléphone.
    « Shorty, c’est le truc le plus con que j’aie jamais entendu, lui dit Jack. Un type m’a passé un coup de fil et m’a dit que mon père était toujours en vie, et qu’Ethel May n’était pas ma véritable mère, que c’était June ma véritable mère, et…»
    Il s’attendait à ce que Shorty se moque de lui et éclate de rire. Mais Shorty, pris au dépourvu par le coup de téléphone de Jack, prit une longue respiration. « Il vaut mieux que je te passe Lorraine », lui dit-il après un silence.
    Quand Lorraine prit le téléphone, elle fut contrainte de confirmer ce qu’elle savait être la vérité : June était bien la mère de Jack. Mais elle ne pouvait en revanche pas lui affirmer que Don Furcillo-Rose était bien son père. C’était peut-être Furcillo-Rose, dit-elle à Jack, ou peut-être quelqu’un d’autre. Elle ne savait pas avec certitude de qui il s’agissait.
    Le sang de Jack se figea dans ses veines. Il raccrocha. Puis se mit à sangloter de façon incontrôlable en essayant de donner un sens à cette nouvelle. June, sa mère ? Pourquoi ne lui avait-elle pas dit, même sur son lit de mort ? Et pourquoi, après la mort de June, Ethel May ne lui avait-elle pas dit ? Des questions qui resteraient à jamais sans réponses.
    Le magazine Time allait publier son article couverture, en août 1974, avec la phrase standard sur le père alcoolique de Jack dont les ancêtres venaient de Country Cork. Seuls les plus proches amis de Nicholson, les membres de la famille de substitution de l’époque de Jeff Corey, furent mis au courant de ce que l’acteur avait appris. Il les appela, un par un, pour leur expliquer ; et à chaque fois qu’il racontait l’histoire, il pleurait.
    Tous ses

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