Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
La Femme Celte

La Femme Celte

Titel: La Femme Celte Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Jean Markale
Vom Netzwerk:
particulièrement
celui de Sainte-Anne-d’Auray !) ; pas de changement dans la
législation, les institutions, les coutumes, sans le consentement des États de
Bretagne. Ce traité n’a jamais été dénoncé : il est toujours parfaitement
valable. Mais il n’a jamais été appliqué, ni
par les rois, ni par la République, ni par les Bonaparte.
    [33] N’oublions pas que c’est l’Écossais Mac Pherson qui a relancé le
celtisme à la fin du XVIII e  siècle, en
fabriquant des poèmes ossianiques à partir de chants oraux traditionnels. À
l’heure actuelle, l’Écosse du Nord-Ouest et les îles Hébrides conservent des
chants et des musiques très archaïques qui nous aident à connaître l’ancienne
musique celtique.
    [34] M. Eamon Kennedy, ambassadeur de la République d’Irlande à Paris,
dans un entretien radiophonique avec J. M. ( L’Impossible Royaume d’Irlande , O.R.T.F., 1971).
    [35] À condition de ne pas tout mettre en œuvre pour tuer la langue et la
culture bretonnes comme on l’a fait jusqu’à présent. L’originalité de la
Bretagne est tout entière contenue dans son bilinguisme et dans sa double
culture. On devrait méditer sur l’exemple du Pays de Galles, où l’équilibre a
été atteint depuis longtemps, et qui ne s’en porte que mieux. Il est vrai que
les Capétiens, et Saint Louis en tête, avaient déjà fait subir un génocide
culturel (et autre) à l’Occitanie des comtes de Toulouse. La France est le pays
de la liberté de penser, à condition qu’on pense comme Paris.
    [36] Les lois irlandaises ont été éditées par O’Donovan ( Ancient Laws of Ireland , 6 vol., Dublin, 1865-1901).
On pourra consulter, à leur sujet, W. Joyce, Social
History of Ancient Ireland (2 vol., Londres, 1903) et Myles Dillon, Early Irish Society (Dublin, 1958). Les lois
galloises ont été éditées par Aneurin Owen au XIX e  siècle
( Ancient Laws and Institutes of Wales ). Une
traduction anglaise de ces lois a été publiée par Melville Richards, The Laws of Hywel Dda , Liverpool, 1954. Le droit breton
a été étudié par E. Durtelle de Saint-Sauveur ( Histoire
de Bretagne des origines à nos jours , Rennes, 1935) et par
M. Planiol ( Les Institutions de la Bretagne ,
Rennes, 1952-1956). Une synthèse toujours valable se trouve dans d’Arbois de Jubainville, Cours de littérature celtique , tome VII.
    [37] Comme il se doit en pareil cas, il y a superpositions de racines, car
on peut y voir l’irlandais finn , blanc ou
beau, le gallois gwynn et le breton guen ou gwenn , même
sens. Les deux étymologies ne sont pas contradictoires.
    [38] Par voie de conséquence, dans les familles royales, le droit à la
succession disparaît. Notons qu’il s’agit seulement d’un droit à la succession,
la royauté n’étant acquise que par élection.
    [39] La plupart des héros des épopées gaéliques font le serment
suivant : « Par le dieu que jure ma tribu ! »
    [40] Cette constatation est fondamentale lorsqu’on veut comprendre, non
seulement le système juridique et politique des Celtes, mais aussi leur
littérature épique qui témoigne d’un ancien état de choses, d’anciennes
structures mentales. Sur ce sujet, voir J. M., L’Épopée
celtique d’Irlande , Paris, Payot, p. 171-175.
    [41] Il y aurait beaucoup de remarques à faire sur ce système qui se
rapproche par bien des points des conceptions dites « utopiques » de
Babeuf, de Proudhon et de Charles Fourier. On pourrait également comparer avec
le partage des biens communaux en France, en 1792. Par contre, il n’y a guère
qu’une simple analogie avec les systèmes hérités du marxisme-léninisme, basés,
à la fois sur la division du travail et sur le « rendement »
obligatoire.
    [42] Howell Dda (Hoël le Bon) devint roi du sud du Pays de Galles et du
Powys vers 909. À la mort de son oncle Anarawt, il ajouta Gwynedd, c’est-à-dire
le N. W. du Pays de Galles, à ses domaines et mourut en 950. Il fit
rédiger le code de lois connu sous son nom par un certain Blegywryd, architecte
de Llandav, jurisconsulte et savant éminent. Le manuscrit de ces lois date du
XII e  siècle. Le texte en est un
chef-d’œuvre de clarté et de précision qui a fait l’admiration des juristes
contemporains.
    [43] Certains contrats se faisaient par serment solennel. Ainsi étaient-ils
garantis par les puissances divines. Ceux qui n’exécutaient pas les clauses du
contrat étaient voués à la vengeance des

Weitere Kostenlose Bücher