La Prophétie des papes
Krek. »
Elle avait lâaccent néerlandais.
« Mes amis mâappellent K, dit-il. On mâa dit que tu étais charmante. Je ne suis pas déçu.
â Câest un honneur de vous rencontrer. Certainement un des plus grands événements de ma vie. »
Aleida était une petite brune avec un visage de star de cinéma. Lâexcitation du moment avait rougi ses joues.
« Viens avec moi, dit Krek. Mon temps est compté.
â Bien sûr, monsieur Krek⦠Bien sûr, K. Un homme comme vous a beaucoup de responsabilités, jâen suis sûre. »
Il la conduisit vers un grand escalier aux ornements sculptés et ils passèrent devant une ribambelle de précédents Krek figés sur des toiles.
« Vous nâavez pas idée. »
Les deux murs du couloir étaient ornés de bois de cerf, un espace dangereux si on sây retrouvait dans un état très alcoolisé. Les parties résidentielles du château étaient également dépourvues de toute marque féminine. La femme de Krek était décédée des suites dâune maladie neurologique qui avait évolué rapidement et les quelques fantaisies quâil avait tolérées de son vivant furent éliminées à sa mort. Son domaine était sauvage, peuplé de sangliers et de chevreuils. Câétait un château de chasse, la maison dâun homme.
La chambre à coucher de Krek était grande mais austère. Un plancher recouvert de quelques petits tapis. Un énorme poteau en chêne sculpté en spirale au milieu de la pièce supportait dâimmenses poutres. Une commode médiévale contre un mur. Une tapisserie. Un grand lit avec un demi-baldaquin recouvert de damas à rayures.
Krek sâassit au pied du lit et ôta sa cravate.
« On mâa dit que tu as été modifiée », dit-il.
Aleida baissa les yeux et chuchota quelque chose qui devait servir dâexcuse.
« Je nâaccepte généralement pas les femmes modifiées, mais on mâa conseillé de faire une exception.
â Mes parents mâont envoyée dans un pensionnat où les filles prenaient leur douche ensemble, dit-elle dâune voix douce. Je ne voulais pas la perdre, mais ils mâont imposé lâopération.
â Câest une histoire banale. Je préférerais que ces choses nâarrivent pas, mais jâaccepte quâil en soit ainsi. Montre-moi. »
Docilement, Aleida commença à enlever ses vêtements. Dâabord son manteau, puis ses chaussures à talons, son chemisier, sa jupe serrée. Il nây avait pas de meuble à portée de main. Elle laissa ses habits tomber sur le sol.
Krek lui dit dâarrêter pour lui laisser le temps de savourer lâimage de la jeune femme en lingerie. Il ne voulait pas quâelle se tourne, pas encore.
« Vas-y, continue », dit-il enfin.
Aleida détacha ses bas noirs de son porte-jarretelles et les fit descendre le long de ses jambes, puis, dâun geste adroit, défit son soutien-gorge et enleva lentement son string noir. Elle était rasée, la peau bien lisse.
« Très jolie, dit Krek, en sâappuyant sur un coude. Maintenant, tourne-toi. »
La jeune fille obéit. Elle était là  : une mince cicatrice pâle au milieu et en bas de sa colonne vertébrale sur environ six centimètres.
« Approche. »
Il inspecta la marque et la dessina du bout du doigt.
« Qui tâa opérée ?
â Le docteur Zweens, répondit-elle. à Utrecht.
â Je le connais. Il travaille bien. Bon, Aleida, tu es vraiment jolie. Je ne vois aucun problème. »
La saisissant par les hanches, il la tourna vers lui. Elle le regarda dâun air reconnaissant.
Krek se leva, défit sa ceinture et laissa son pantalon tomber sur le sol. Elle finit de le lui enlever et fit de même avec son caleçon.
Il posa les mains dâAleida autour de sa taille. Elle les promena lentement, dans un geste sensuel, jusquâà ses reins où elle saisit le membre épais qui partait du bas de sa colonne vertébrale. Elle fit courir ses doigts sur toute sa longueur. Il était aussi charnu que sa bite et tout aussi dur.
« Tire-la, gémit Krek, tire-la fort. »
Â
6
L e petit bureau dâElisabetta était situé au troisième
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