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La Prophétie des papes

La Prophétie des papes

Titel: La Prophétie des papes Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Glenn Cooper
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Krek. »
    Elle avait l’accent néerlandais.
    Â«Â Mes amis m’appellent K, dit-il. On m’a dit que tu étais charmante. Je ne suis pas déçu.
    âˆ’ C’est un honneur de vous rencontrer. Certainement un des plus grands événements de ma vie. »
    Aleida était une petite brune avec un visage de star de cinéma. L’excitation du moment avait rougi ses joues.
    Â«Â Viens avec moi, dit Krek. Mon temps est compté.
    âˆ’ Bien sûr, monsieur Krek… Bien sûr, K. Un homme comme vous a beaucoup de responsabilités, j’en suis sûre. »
    Il la conduisit vers un grand escalier aux ornements sculptés et ils passèrent devant une ribambelle de précédents Krek figés sur des toiles.
    Â«Â Vous n’avez pas idée. »
    Les deux murs du couloir étaient ornés de bois de cerf, un espace dangereux si on s’y retrouvait dans un état très alcoolisé. Les parties résidentielles du château étaient également dépourvues de toute marque féminine. La femme de Krek était décédée des suites d’une maladie neurologique qui avait évolué rapidement et les quelques fantaisies qu’il avait tolérées de son vivant furent éliminées à sa mort. Son domaine était sauvage, peuplé de sangliers et de chevreuils. C’était un château de chasse, la maison d’un homme.
    La chambre à coucher de Krek était grande mais austère. Un plancher recouvert de quelques petits tapis. Un énorme poteau en chêne sculpté en spirale au milieu de la pièce supportait d’immenses poutres. Une commode médiévale contre un mur. Une tapisserie. Un grand lit avec un demi-baldaquin recouvert de damas à rayures.
    Krek s’assit au pied du lit et ôta sa cravate.
    Â«Â On m’a dit que tu as été modifiée », dit-il.
    Aleida baissa les yeux et chuchota quelque chose qui devait servir d’excuse.
    Â«Â Je n’accepte généralement pas les femmes modifiées, mais on m’a conseillé de faire une exception.
    âˆ’ Mes parents m’ont envoyée dans un pensionnat où les filles prenaient leur douche ensemble, dit-elle d’une voix douce. Je ne voulais pas la perdre, mais ils m’ont imposé l’opération.
    âˆ’ C’est une histoire banale. Je préférerais que ces choses n’arrivent pas, mais j’accepte qu’il en soit ainsi. Montre-moi. »
    Docilement, Aleida commença à enlever ses vêtements. D’abord son manteau, puis ses chaussures à talons, son chemisier, sa jupe serrée. Il n’y avait pas de meuble à portée de main. Elle laissa ses habits tomber sur le sol.
    Krek lui dit d’arrêter pour lui laisser le temps de savourer l’image de la jeune femme en lingerie. Il ne voulait pas qu’elle se tourne, pas encore.
    Â«Â Vas-y, continue », dit-il enfin.
    Aleida détacha ses bas noirs de son porte-jarretelles et les fit descendre le long de ses jambes, puis, d’un geste adroit, défit son soutien-gorge et enleva lentement son string noir. Elle était rasée, la peau bien lisse.
    Â«Â Très jolie, dit Krek, en s’appuyant sur un coude. Maintenant, tourne-toi. »
    La jeune fille obéit. Elle était là : une mince cicatrice pâle au milieu et en bas de sa colonne vertébrale sur environ six centimètres.
    Â«Â Approche. »
    Il inspecta la marque et la dessina du bout du doigt.
    Â«Â Qui t’a opérée ?
    âˆ’ Le docteur Zweens, répondit-elle. À Utrecht.
    âˆ’ Je le connais. Il travaille bien. Bon, Aleida, tu es vraiment jolie. Je ne vois aucun problème. »
    La saisissant par les hanches, il la tourna vers lui. Elle le regarda d’un air reconnaissant.
    Krek se leva, défit sa ceinture et laissa son pantalon tomber sur le sol. Elle finit de le lui enlever et fit de même avec son caleçon.
    Il posa les mains d’Aleida autour de sa taille. Elle les promena lentement, dans un geste sensuel, jusqu’à ses reins où elle saisit le membre épais qui partait du bas de sa colonne vertébrale. Elle fit courir ses doigts sur toute sa longueur. Il était aussi charnu que sa bite et tout aussi dur.
    Â«Â Tire-la, gémit Krek, tire-la fort. »
    Â 

6
    L e petit bureau d’Elisabetta était situé au troisième

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