La Vallée des chevaux
la tête mais
elle désirait qu’il continue à la caresser. Pour l’instant, elle éprouvait un
sentiment d’inachèvement. En la caressant, Jondalar avait éveillé chez elle des
appétits ignorés qu’il fallait maintenant satisfaire.
Après l’avoir contemplée en silence, Jondalar ferma les yeux et
recommença à l’embrasser. Ayla attendait, les lèvres entrouvertes. Elle guida
la langue de Jondalar à l’intérieur de sa bouche et commença à explorer
timidement la sienne. Il se releva un peu et lui sourit d’un air encourageant.
Il prit entre ses lèvres une de ses longues mèches blondes, puis enfouit son
visage dans sa chevelure épaisse et dorée. Il embrassa son front, ses yeux, ses
joues, avide de l’explorer tout entière.
Il approcha sa bouche de son oreille et son haleine chaude lui
fit courir des frissons dans tout le corps. Jondalar mordilla le lobe de son
oreille, puis le suça. Il trouva sans mal les nerfs sensibles de son cou et de
sa gorge. Ses grandes mains exploraient l’arrondi de son menton et de ses
mâchoires, suivaient le contour de ses épaules et de ses bras. Quand il
atteignit sa main, il la porta à sa bouche, embrassa sa paume, caressa chacun
de ses doigts et remonta à l’intérieur de son bras.
La bouche de Jondalar se posa sur la cicatrice qu’Ayla portait
en bas de la gorge, puis vint se loger en dessous de l’un de ses seins. Il
décrivit alors avec sa langue des cercles décroissants jusqu’à ce qu’il
atteigne l’aréole. Quand il prit le mamelon dans sa bouche, Ayla gémit et il
ressentit une soudaine chaleur au niveau du bas-ventre.
Tout en caressant son autre sein, il suça le mamelon doucement
au début, puis plus fort dès qu’il sentit qu’Ayla se pressait contre lui. Sa
respiration s’était accélérée et elle gémissait doucement. Jondalar respirait
lui aussi bruyamment et il se demandait s’il allait encore pouvoir attendre. Il
releva la tête pour la regarder : Ayla avait fermé les yeux et sa bouche
était entrouverte.
Jondalar l’embrassa à nouveau, glissant sa langue à l’intérieur
de ses lèvres. Quand il la retira, Ayla, suivant son exemple, explora sa bouche
à son tour. Il redescendit alors vers sa gorge, puis vers le sein qu’il n’avait
pas encore sucé. Quand il posa ses lèvres sur le mamelon durci, Ayla se pressa
contre lui avec ardeur et elle frissonna en sentant qu’il lui répondait en le
suçant à pleine bouche.
La main de Jondalar descendit vers son ventre, puis vers sa
hanche, et s’approcha de l’intérieur de ses cuisses. L’espace d’un instant,
Ayla tendit ses muscles, puis elle écarta les jambes. Lorsqu’il prit dans sa
main l’éminence blonde et bouclée, il sentit une chaude humidité. Son sexe
répondit aussitôt. Il s’immobilisa pour tenter de se contrôler. Quand il sentit
sa main se mouiller à nouveau, il faillit se laisser aller.
Abandonnant le mamelon, sa bouche commença à descendre vers
l’estomac, puis vers le nombril. Quand il atteignit la petite éminence, il
releva la tête pour la regarder. Le dos arqué, Ayla poussait des petits cris
plaintifs. Elle était prête. Jondalar embrassa la toison bouclée et quand sa
langue toucha le sommet de l’étroite fente, elle se releva en poussant un cri,
puis retomba sur les fourrures avec un gémissement.
Jondalar changea de position pour glisser sa tête entre ses
jambes. Il entrouvrit les replis et savoura longuement et amoureusement ce
premier contact. Inondée d’un flot de sensations exquises, Ayla n’avait plus
conscience du bruit qu’elle faisait tandis que Jondalar explorait chaque crête,
chaque repli.
Il se concentra sur elle pour essayer de freiner son propre
désir, et posa ses lèvres sur le petit renflement qui constituait le centre de
son plaisir. Quand Ayla commença à se tortiller et à sangloter, transportée par
une extase qu’elle n’avait encore jamais connue, il faillit perdre son
contrôle. Il introduisit deux de ses doigts dans le passage humide et commença
à la caresser à l’intérieur.
Brusquement Ayla poussa un cri et Jondalar sentit que ses doigts
devenaient tout mouillés. Ses mains se crispèrent et se décrispèrent
convulsivement au même rythme que la respiration haletante d’Ayla.
— Jondalar ! cria-t-elle. Oh, Jondalar, j’aimerais
tellement... J’ai besoin de quelque chose...
A genoux, les dents serrées pour mieux se retenir, Jondalar
était en train d’essayer de la pénétrer
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