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Le dernier templier

Le dernier templier

Titel: Le dernier templier Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Raymond Khoury
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populaire était le marquage à froid. On utilisait pour cela un fer à gel pour modifier les cellules productrices de pigments colorés. Ainsi, à l’endroit du marquage, les poils repoussaient blancs. On rencontrait d’autres méthodes moins courantes : par exemple, l’implantation sous la peau d’une micropuce avec numéro d’identification.
    — Apparemment, il n’y en a pas, répondit Reilly, mais on va les rescanner. Les puces sont si petites qu’à moins de savoir exactement où elles sont implantées, on ne peut pas les trouver. Et en plus, comme vous le savez, on les place généralement dans des zones pas évidentes pour être certain qu’elles seront encore là quand on retrouvera un cheval volé. Il n’y a souvent que le propriétaire qui soit capable d’indiquer leur emplacement. C’est le but. Sinon, les chevaux retrouvés portaient des marquages au gel. Seulement, ils ont été surmarqués et ne sont donc plus lisibles. Les gars du labo pensent quand même pouvoir identifier quelque chose en séparant les différentes strates afin de déceler la marque d’origine.
    — Et du côté de leurs déguisements et de leurs armements médiévaux ? demanda Jansson à Amelia Gaines.
    — Ça risque de prendre plus de temps, répondit-elle. Pour ce type d’équipement, les fournisseurs habituels sont des spécialistes disséminés dans tout le pays, surtout en ce qui concerne les grandes épées, qui sont de vraies armes de combat et pas seulement des panoplies décoratives. Alors, oui, ça prendra du temps, mais je pense que nous finirons par obtenir un résultat de ce côté-là.
    — Ainsi ces types se sont volatilisés dans les airs, c’est ça ?
    Le directeur commençait ostensiblement à perdre patience.
    — Des voitures devaient les attendre, estima Aparo. Il y a deux sorties du parc près de l’endroit où ils ont abandonné leurs chevaux. On est en train de chercher des témoins... mais jusque-là, on n’en a pas trouvé, avoua-t-il. C’est facile de ne pas se faire repérer, pour quatre hommes sortant chacun de son côté à cette heure de la nuit.
    Jansson se redressa contre le dossier de son fauteuil. Fermant les yeux une seconde, il tâcha de rassembler les quelques fragments d’informations qu’ils détenaient pour remettre de l’ordre dans ses pensées.
    — Bien, qui parle ? Quelqu’un a une idée à proposer ?
    Reilly regarda autour de la table avant de reprendre la parole.
    — L’affaire semble complexe. En temps normal, la première chose à laquelle nous devrions penser, c’est à une liste de commandes.
    Les vols d’objets d’art — surtout quand les oeuvres sont connues — répondent souvent à une commande précise. L’acheteur est alors un collectionneur qui veut à toute force posséder ces oeuvres, même s’il sait qu’il ne pourra jamais les montrer à quiconque. Mais depuis son arrivée au musée, Reilly avait repoussé cette hypothèse au fin fond de ses pensées. Les commandes étaient presque toujours passées à des voleurs subtils. Remonter la 5 e Avenue à cheval, déguisé en chevalier du Moyen Âge, n’était pas caractéristique de ce type de malfaiteurs. Pas plus que le chaos qui avait suivi, et encore moins l’exécution.
    — Je pense que nous sommes tous d’accord sur ce point, continua-t-il. Et les examens préliminaires des profileurs vont dans le même sens. Cette affaire n’est pas un simple vol de reliques. Il y a autre chose derrière tout ça. Si vous voulez juste les objets, vous vous choisissez une petite matinée tranquille et pluvieuse. Vous venez avant que la foule arrive. Vous sortez éventuellement votre Uzi, mais sans vous en servir. Et vous prenez calmement tout ce que vous voulez. Exposition et risques minimaux. Au lieu de ça, ces énergumènes ont choisi le pire moment imaginable, celui où il y avait le plus de monde, le plus de surveillance et de gardes. On pourrait presque penser qu’ils ont cherché à nous narguer. Certes, ils voulaient s’emparer du butin. Mais ils voulaient aussi nous faire comprendre quelque chose, nous faire passer un message.
    — Quelle sorte de message ? demanda son chef.
    — On travaille dessus.
    Le directeur se tourna vers Blackburn.
    — Tu es d’accord ?
    L’agent du département anticriminalité acquiesça.
    — Affirmatif. Ces types ont réalisé dans la vie réelle ce sur quoi tous ces intoxiqués de la Playstation, collés à leur écran, ne peuvent que

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