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Le pays des grottes sacrées

Le pays des grottes sacrées

Titel: Le pays des grottes sacrées Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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la tente. Elle ressortit de
celle-ci peu après, vêtue de sa tenue de chasse. Ses allées et venues
réveillèrent Jondalar, qui prit plaisir à rester sur son tapis de couchage à la
regarder ; il avait été bien satisfait la veille au soir. Le gilet
n’apportait pas beaucoup de chaleur, mais les chasseurs ne voulaient pas trop
se vêtir, sachant que la température allait monter un peu plus tard. Lorsque la
matinée était fraîche, ils restaient près du feu et buvaient une boisson
chaude. Une fois partis, le mouvement les réchauffait. La grouse froide était
tout aussi bonne que la veille. Une fois encore, on laissa Grise avec Jonayla,
mais l’enfant ne voulait pas rester :
    — Mère, laisse-moi venir
avec vous, s’il te plaît. Tu sais bien que je sais monter Grise, implora la
fillette.
    — Non, Jonayla. Ce serait
trop dangereux pour toi. Il peut arriver des choses auxquelles tu ne t’attends
pas. Et puis tu ne sais pas encore chasser, répondit Ayla.
    — Quand apprendrai-je ?
demanda Jonayla avec ardeur.
    Ayla se rappela le temps où elle
était impatiente d’apprendre à chasser, bien que les femmes du Clan n’aient pas
été censées le faire. Il lui avait fallu apprendre toute seule, en secret.
    — Voilà ce que je vais
faire, dit-elle. Je vais demander à Jondi de te fabriquer un lance-sagaie, un
petit à ta taille, afin que tu puisses commencer à t’exercer.
    — Vraiment, mère ? Tu
me le promets ?
    — Oui, je te le promets.
    Jondalar et Ayla menèrent leurs
chevaux par la bride au lieu de les monter pour que les autres suivent plus
facilement. Il trouva les énormes bisons – dans les un mètre
quatre-vingts à l’épaule, cornes gigantesques et pelage marron foncé uni – non
loin de l’endroit où il les avait vus la veille au soir. C’était un troupeau
d’importance moyenne, mais de toute façon ils ne voulaient pas le chasser entièrement.
Eux-mêmes n’étaient pas nombreux et ils n’avaient besoin que de quelques bêtes.
    On discuta un moment de la
meilleure façon de les traquer et il fut décidé de faire le tour du troupeau,
avec précaution pour ne pas l’alarmer, afin de voir comment se présentait le
terrain. Aucun repli de terrain ne leur permettait de s’avancer au milieu des
bêtes sans se faire voir, mais à un certain endroit il y avait le lit d’un
ruisseau à sec aux berges assez hautes.
    — Ça pourrait faire
l’affaire, dit Jondalar, si nous allumons un feu à l’extrémité inférieure, mais
pas avant de les avoir rabattus à proximité. Il faudrait donc préparer le feu
et l’allumer avec une torche. Nous devrons ensuite les diriger par là.
    — Tu crois vraiment que ça
peut marcher ? Comment allons-nous les mener là où nous voulons ?
    — Avec les chevaux et Loup.
Dès qu’ils entreront dans la zone encaissée, l’un de nous pourra allumer le feu
au bout pour les ralentir. D’autres attendront sur les berges ; le mieux
sera sans doute qu’ils se couchent par terre et, quand les bêtes arriveront
devant eux, qu’ils se lèvent en vitesse et se servent des lance-sagaies. Nous
devrons ramasser du bois et l’entasser à l’extrémité de la ravine, puis trouver
de l’amadou et d’autres allume-feu.
    — Il semble que tu aies tout
prévu, souligna Tivonan.
    — J’ai réfléchi à tout ça et
discuté de certaines possibilités avec Kimeran et Jondecam. Au cours de notre
Voyage, avec les chevaux et Loup, nous choisissions généralement une ou deux
bêtes du troupeau. Ils ont l’habitude de nous aider à chasser.
    — C’est ainsi que j’ai
appris à me servir du lance-sagaie à cheval, dit Ayla. Une fois, nous avons
même abattu un mammouth.
    — Cela me semble bien pensé,
remarqua Willamar.
    — À moi aussi, mais je ne
suis pas bon chasseur, dit Jonokol. Je n’ai pas beaucoup chassé, du moins avant
de participer à ce Voyage.
    — Peut-être n’as-tu pas
beaucoup chassé auparavant, mais tu es maintenant un chasseur plus que
convenable, objecta Palidar.
    Tous les autres en convinrent.
    — Ce Voyage m’aura donc doublement
profité. Non seulement je vais voir des Sites Sacrés fascinants, mais
j’apprends à être bon chasseur, dit Jonokol, souriant.
    — Bon, allons ramasser de
l’herbe sèche et du bois à brûler, conclut Willamar.
    Ayla et Jondalar apportèrent leur
aide tandis que tous parcouraient les environs en quête de bois et autres
matériaux combustibles, qu’ils disposaient ensuite à

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