Le retour de la mariée
lit.
Incapable de se retenir, il gémit sourdement en lui baisant le cou.
— Touche-moi, caresse-moi, Caroline.
Timidement, elle palpa les muscles de son torse, les mains d’abord tremblantes. Mais elle s’enhardit bientôt, et les effleurements légers du début se muèrent en caresses passionnées. Elle prenait possession de son corps, la chaleur de ses mains l’enfiévrait.
Elle était sa femme, après tout. Ils vivaient d’une certaine façon une seconde nuit de noces. En proie à une émotion dont il n’aurait pas pu préciser la nature, il lui reprit les lèvres. Elle répondit cette fois à son baiser avec une fougue égale à la sienne.
Il s’abandonna à elle, baigné de sa chaleur, de son parfum, de son odeur de femme. Il sentait contre son flanc la cuisse de Caroline qui l’effleurait, le sollicitait, le tentait. Le désir de la faire sienne était si fort qu’un nouveau cataclysme ne l’en aurait pas détourné.
Il n’était plus que sensations. Celle du glissement subtil de la chevelure soyeuse sur son épaule, de la douceur du coton qui protégeait ses seins, de leur pression sur sa chair. Les soupirs qu’il entendait, les gémissements, étaient autant d’appels à la volupté. Au cours de sa vie, il n’avait jamais désiré aussi intensément une femme.
En lui mordillant le lobe de l’oreille, il entreprit de ladépouiller de sa chemise de nuit, pour la voir tout entière. Sans la dénuder complètement, il enveloppa de sa main le galbe d’un sein dont il titilla la pointe à travers le tissu. Elle cria de surprise et de ravissement, le corps cambré, haletante, en lui jetant les bras autour du cou.
Lorsqu’il pressa son visage contre le sien, il s’aperçut qu’elle pleurait.
— Caroline ?
— Ce n’est rien, dit-elle dans un souffle. Continue. Ne m’abandonne pas. C’est trop… trop de bonheur. Il y a si longtemps…
Elle avait posé une main sur la sienne, et l’encourageait à poursuivre sa caresse. Logan n’oubliait pas qu’il était le seul homme qu’elle avait connu. Elle vivait en quelque sorte une nouvelle initiation, quinze ans après la première. Et cette pensée le remplissait d’orgueil.
— Cela ne fait que commencer, annonça-t-il d’une voix rauque. Attends un peu.
Il la dépouilla de ce qu’elle portait encore. Il voulait la voir nue. Il voulait s’allonger sur elle, pour qu’ils ne fassent plus qu’un.
Peau contre peau, il la dévora de baisers, de caresses. Ils se retrouvaient, explorant leurs corps pour se souvenir. Comment Logan avait-il pu ne pas la reconnaître ? Il lui semblait qu’il n’avait connu qu’elle dans sa vie. Il empauma ses seins dont il savoura la douceur ainsi que l’étonnante fermeté. Le désir semblait les dilater, leurs pointes s’érigeaient, les soupirs et les balbutiements de sa femme célébraient sa victoire.
Il lui baisa la joue avant de déposer une pluie de baisers le long de son cou jusqu’à sa poitrine gonflée de désir. Il agaça la pointe de ses seins du bout de la langue avant de les prendre en bouche pour jouir de leur saveur, léchant et mordillant au rythme de ses gémissements.
Haletante, Caroline glissa les doigts dans ses cheveux, comme pour l’empêcher de s’écarter d’elle.
Docile, et ravi de son invite, Logan passa plusrapidement de l’une à l’autre pointe, jusqu’à ce que les petits cris de plaisir deviennent des sanglots de jouissance. Il aimait qu’elle réagisse avec tant d’ardeur à ses caresses, qu’elle manifeste son émerveillement, reconnaissant ainsi l’empire qu’il exerçait sur elle.
Il ne s’interrompit que pour se débarrasser de son pantalon avant de la rejoindre dans le lit. Dans le lit de leur seconde nuit de noces.
Le paradis… Ce moment était magique. Enfin, leurs deux âmes se retrouvaient.
A la lueur de la lune, les yeux violets de Caroline semblaient recéler des profondeurs insondables, qui lui donnaient le vertige.
— Je te veux, j’ai besoin de toi, lui dit-il à l’oreille, je te veux tout entière.
— Je t’appartiens, murmura-t-elle en lui caressant la joue, puis la lèvre inférieure. Pendant toutes ces années perdues, je t’ai toujours appartenu, Logan. Je suis toute à toi.
— Toute à moi, répéta-t-il complaisamment, la voix lente. Il faut bien croire que j’ai de la chance, après tout.
A le voir et l’entendre aussi satisfait et fier de lui, Caroline ne put s’empêcher de sourire. Elle était
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