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Le tombeau d'Alexandre

Le tombeau d'Alexandre

Titel: Le tombeau d'Alexandre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Will Adams
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travailler pour al-Assyuti, hein ?
    Les joues de Nessim s’enflammèrent.
    — Tu ne sais rien de ma vie !
    — Mais toi, tu en sais assez sur la mienne pour y mettre un terme, c’est ça ?
    — C’est toi qui as provoqué tout ça. Tu savais à quoi t’en tenir.
    Rick se redressa et, cette fois, parvint à tenir debout.
    — Qu’est-ce qui se passe ? bredouilla-t-il. Qui sont ces hommes ?
    — Ne t’inquiète pas, le rassura Knox.
    — Ils sont armés ! cria Rick d’une voix tremblante. Pourquoi sont-ils armés ?
    Intrigué, Knox regarda son ami, dont la façon de parler ne sonnait pas vraiment juste. Rick était-il sous le choc ou essayait-il d’inciter Nessim et ses hommes à le prendre à la légère ? Après tout, personne ici ne connaissait son passé. Si c’était le cas, Knox devait gagner du temps pour lui permettre d’agir. L’obscurité serait aussi son alliée. Il n’y avait pas d’autre lumière que celle des torches. Il fallait qu’il s’arrange pour qu’elles soient toutes braquées sur lui.
    Il leva les yeux vers Nessim.
    — Je t’ai entendu dire à cette fille, à Charm, que tu avais été parachutiste, dit-il. Sale menteur !
    — C’est la vérité.
    — Les parachutistes sont des hommes d’honneur. Et les hommes d’honneur ne se vendent pas aux violeurs ni aux meurtriers.
    Nessim frappa Knox à la tête avec son arme et l’envoya rouler par terre.
    — Les hommes d’honneur ne refusent pas une mission sous prétexte qu’ils ne l’approuvent pas, répliqua-t-il sèchement.
    — L’honneur ! se moqua Knox en se redressant sur les genoux. Tu ne sais même pas ce que ça veut dire. Tu n’es qu’une putain, qui se vend pour...
    Il reçut un autre coup, encore plus violent, et s’effondra sur le sol, la joue écorchée par le béton rugueux. Et ce fut là, encore abasourdi par la douleur, qu’il vit Rick passer à l’action. Un premier coup de poing envoya le premier homme au sol. Un cou de coude plia le second en deux. Rick lui tordit le bras pour lui prendre son arme et blessa le troisième à la cuisse avant de viser Nessim, encore figé à côté de Knox.
    — Lâche ça ! cria-t-il. Lâche ça, nom de Dieu !
    L’arme et la torche de Nessim tombèrent avec fracas sur le béton.
    — A genoux ! continua Rick. Tous ! A genoux, putain ! Vite !
    Les Égyptiens obéirent, y compris l’homme blessé, qui geignait pitoyablement tandis que son pantalon crème se tachait de rouge.
    — Les mains derrière la tête ! rugit Rick, déchaîné par la façon dont Knox avait été traité, mais surtout par la peur de mourir qu’il venait d’éprouver.
    Les Égyptiens durent voir dans son regard le sort qui les attendait et devinrent livides. Seul leur patron fixa Rick avec défi lorsque celui-ci pointa son arme entre ses deux yeux. Knox se souvint de la honte que Nessim avait conçue, de ses joues en feu, lorsqu’il l’avait accusé de ne pas avoir le sens de l’honneur.
    — Non ! s’écria-t-il en retenant Rick juste avant qu’il n’appuie sur la détente. Nous ne sommes pas comme ça.
    — Toi, peut-être pas, admit Rick en essayant de se débarrasser de lui. Mais moi, si.
    — Je t’en prie, vieux.
    — Et qu’est-ce tu proposes de faire ? Tu veux les laisser partir pour qu’ils nous fassent la peau la prochaine fois. C’est de la légitime défense, putain ! Rien de plus !
    Knox regarda Nessim, dont l’expression ne laissait rien transparaître. Il était sûr que Rick avait tort. Ils pouvaient laisser partir cet homme, car son propre code d’honneur lui interdirait de les poursuivre. Mais il y avait les autres... Il se pencha pour ramasser l’arme de Nessim et regarda autour de lui en réfléchissant. Le bâtiment était en béton et n’avait pas de fenêtres. La porte était en acier ; les gonds étaient solides. Il tira sur la bâche qui recouvrait sa jeep, la jeta par terre et pointa le pistolet sur Nessim.
    — Déshabille-toi, ordonna-t-il.
    — Non.
    — Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour tes hommes.
    Nessim serra les dents, regarda ses hommes et sembla prêt à céder du terrain. Il commença à déboutonner sa chemise avec réticence et fit signe aux autres de faire de même. Ils entassèrent tous leurs vêtements sur la bâche et, quand ils furent en sous-vêtements, Knox vérifia qu’ils n’avaient rien de caché sur eux, replia la bâche et la jeta à l’arrière de la jeep.
    — Tu peux te

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