Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Le tombeau d'Alexandre

Le tombeau d'Alexandre

Titel: Le tombeau d'Alexandre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Will Adams
Vom Netzwerk:
projet de plus grande ampleur, surtout à Siwa, ne ferait qu’engendrer des rumeurs.
    — La moindre colline de l’oasis a été fouillée et refouillée. Si cette tombe existe vraiment et se trouve là-bas depuis vingt-trois siècles, croyez-vous vraiment pouvoir la trouver en quelques semaines ? La dépression de Siwa est très vaste.
    — Ce ne sera pas facile. Mais ça vaut la peine d’essayer. Songez à ce qui se passera si nous ne faisons rien. Quand l’inscription sera divulguée, tous les chasseurs de trésor se précipiteront à Siwa. Si nous trouvons la tombe avant eux, nous pourrons prendre nos précautions ou annoncer que celle-ci ne contient rien, ce qui sera préférable à une ruée vers l’or.
    — Il n’y aura pas de ruée vers l’or si la nouvelle n’est pas divulguée.
    — Elle le sera forcément. Nous le savons tous. C’est toujours le cas.
    — Siwa relève de la compétence du docteur Sayed, déclara Yusuf avec mépris, comme s’il n’appréciait pas son collègue. Et le docteur Sayed agit selon sa propre volonté. Vous devrez également obtenir son autorisation.
    — Bien sûr. J’ai appris qu’il avait, entre autres, une collection remarquable d’ouvrages de référence sur l’Oasis. Peut-être pourriez-vous le contacter vous-même et lui demander son autorisation. Je sais, bien évidemment, que cela n’influencera pas votre propre décision, que vous prendrez uniquement pour le bien de l’Égypte, mais peut-être pourriez-vous lui faire savoir que nos commanditaires ont prévu des honoraires importants pour tous nos consultants du CSA, y compris vous, naturellement.
    — Je ne peux pas m’engager pour une durée indéterminée. Tout se sait à Siwa. Quelle que soit votre couverture, on finirait par découvrir ce que vous faites. Votre présence provoquerait exactement ce que vous voulez éviter.
    — Six semaines. C’est tout ce que nous demandons.
    Yusuf posa les mains sur son estomac. Il aimait avoir le dernier mot.
    — Deux semaines, déclara-t-il. Deux semaines à partir de demain. Ensuite, on en reparlera et je verrai à ce moment-là si je vous accorde deux semaines de plus.
     
    IV
    Nessim tournait en rond dans sa chambre d’hôtel dans l’espoir d’entendre son téléphone sonner. Il fallait absolument qu’un de ses hommes repère Knox au plus vite. Si celui-ci avait pris des risques pour récupérer ses affaires, c’était forcément parce qu’il avait quelque chose en tête. Il avait un objectif et il fallait le cueillir avant qu’il ne l’atteigne et ne retourne se cacher. Mais Nessim n’y croyait plus vraiment. Il y avait quelque chose chez Knox qui lui donnait le sentiment de ne pas être à la hauteur.
    Il s’arrêta net, terriblement angoissé à l’idée de devoir annoncer un nouvel échec à Hassan. Il devait lui montrer qu’il faisait le maximum d’efforts, qu’il cherchait Knox activement. Jusqu’à présent, il s’était servi de son réseau de contacts et n’avait pas davantage élargi les recherches, mais le temps n’était plus à la discrétion. Il sortit son portefeuille, compta l’argent qu’il avait sur lui, et se tourna vers Hosni, Ratib et Sami.
    — À vous de passer des coups de fil, leur ordonna-t-il. Débrouillez-vous. Mille dollars à celui qui trouvera la jeep de Knox. Deux mille si Knox est à l’intérieur.
    Ratib fit la grimace.
    — Mais tout le monde saura que c’est nous si Knox est retrouvé mort, protesta-t-il.
    — Tu as une meilleure idée ? À moins que tu ne préfères expliquer toi-même à Hassan pourquoi nous n’avons toujours pas mis la main sur lui...
    Ratib baissa les yeux.
    — Non, répondit-il.
    Nessim soupira. Il était gagné par le stress. Et Ratib n’avait pas tort.
    — D’accord. Ne contactez que des personnes en qui vous avez confiance. Une par ville. Et dites-leur que, si elles parlent, elles auront également affaire à Hassan.
    Les hommes sortirent leur portable et s’exécutèrent.
     
    V
    Pendant son voyage à bord du jet Lear du groupe Dragoumis à destination de Thessalonique, Gaëlle s’était dit qu’elle pourrait prendre goût à ce mode de transport, malgré le sentiment de culpabilité qu’elle avait éprouvé en raison des émissions de carbone occasionnées par ce caprice. Sièges en cuir blanc, si confortables qu’elle en avait ronronné de plaisir, fenêtre de la taille d’un écran plat, maître d’hôtel à disposition pour préparer repas et

Weitere Kostenlose Bücher