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Le tombeau d'Alexandre

Le tombeau d'Alexandre

Titel: Le tombeau d'Alexandre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Will Adams
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alors il a gardé un œil sur votre carrière. Quand Elena a eu besoin de quelqu’un, il a tout naturellement pensé à vous.
    — C’est... très gentil à lui.
    — C’est un homme très gentil, dit Nicolas avec le plus grand sérieux. Et il veut que vous dîniez avec lui ce soir.
    — Quoi ? Il est à Alexandrie ?
    — Non, à Thessalonique.
    — Mais... je ne comprends pas.
    Nicolas sourit.
    — Vous avez déjà voyagé à bord d’un jet privé ?

Chapitre 22
     
    I
    Knox se perdit dans les petites rues d’Alexandrie. Ses affaires étaient empilées derrière lui sur la banquette arrière. Il se réjouissait d’avoir réussi à faire marcher Nessim. On ne pouvait pas avoir toujours le mauvais rôle. Il roula vers l’est, en direction d’Aboukir, pour s’éloigner le plus possible de ses poursuivants. Puis il se gara pour faire l’inventaire de ce qu’il avait récupéré.
    La batterie de son ordinateur portable s’était déjà bien vidée et n’avait plus qu’une heure d’autonomie. Il parcourut ses CD de photos en passant en revue les différents fichiers mais ne retrouva pas ceux qui concernaient Akylos et Kalonymos. Soit Nessim ne les avait pas emportés, soit il les avait retirés de sa voiture. Quelle poisse ! Une minute ou deux passèrent avant que Knox ne songe à une autre explication.
    Il y avait une cabine téléphonique au coin de la rue. Il n’osa pas téléphoner à Rick directement. Il appela un ami commun, qui travaillait juste à côté de chez lui dans un centre de sports nautiques, et lui demanda d’aller le chercher. Rick arriva une minute plus tard.
    — Alors, vieux ! Tu as oublié mon numéro ou quoi ?
    — Il est peut-être sur écoute.
    — Ah, Hassan ?
    — Oui. Dis-moi, tu ne m’aurais pas emprunté des CD de photos, par hasard ?
    — Oh, je suis désolé. Je voulais juste pratiquer mon grec.
    — Pas de problème, mais j’en ai besoin. Tu pourrais me les apporter ?
    — Bien sûr, Charm est complètement mort en ce moment. Où est-ce qu’on se retrouve ?
    — Ras el-Sudr ?
    — Quoi, au sud de Suez ?
    — Exactement. Il y a un hôtel, le Beach Inn. Quand est-ce que tu pourras y être ?
    — Donne-moi quatre heures. Peut-être cinq.
    — Parfait. Fais attention à ne pas être suivi. Ces types ne plaisantent pas.
    — Moi non plus, mon pote. Moi non plus.
     
    II
    Mohammed et Nur se prirent la main et s’assirent à côté du téléphone en attendant le coup de fil qui devait leur annoncer les résultats des tests destinés à trouver un donneur pour Leila. Ils avaient fait appel à une clinique privée qui avait des succursales à Alexandrie, au Caire, à Assiout et à Port-Saïd pour faciliter les déplacements des amis et de la famille. Surtout de la famille. La moelle osseuse se transmettait de génération en génération. Les chances de trouver un donneur parmi les proches parents étaient donc plus importantes. Mohammed avait fait venir soixante-sept personnes en utilisant tout l’argent qu’Ibrahim avait mis à sa disposition. Il n’y avait plus qu’à attendre les résultats. Il avait déjà téléphoné au docteur Serag al-Din. Celui-ci avait promis de le rappeler dans la demi-heure, mais il s’était déjà passé plus d’une heure. Mohammed souffrait de cette attente, qui était le moment le plus pénible de sa vie. Nur tressaillit. Il serrait sa main trop fort. Il s’excusa et relâcha son étreinte. Mais elle avait tout autant besoin de son contact et, au bout de quelques minutes, leurs mains se retrouvèrent.
    Leila était couchée. Ils avaient décidé de ne pas l’informer de ce processus avant qu’il ne soit terminé. Mais c’était une enfant vive et sensible à ce qui se passait autour d’elle. Elle savait sans doute très bien, comme le soupçonnait Mohammed, que sa vie était en train de se jouer en ce moment même.
    Le téléphone sonna. Les regards soucieux des parents se croisèrent. Nur se mit à pleurer. Mohammed sentit son cœur s’emballer tandis qu’il décrochait le combiné.
    — Allô ?
    Ce n’était que la mère de Nur, qui voulait savoir s’ils avaient eu des nouvelles. Mohammed se mordit les lèvres et passa le combiné à sa femme. Nur raccrocha rapidement en promettant à sa mère qu’elle la rappellerait dès qu’ils connaîtraient les résultats. Mohammed croisa les jambes. Il sentait ses intestins se relâcher mais n’osait pas aller aux toilettes.
    Le téléphone sonna à

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