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Le Tombeau De Jésus

Le Tombeau De Jésus

Titel: Le Tombeau De Jésus Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: James Cameron , Simcha Jacobovici , Charles Pellegrino
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forcèrent à porter la croix de Jésus un passant qui revenait des champs, Simon de Cyrène, père d’Alexandre et de Rufus » (Marc 15, 21).
    Vers l’an 30, Simon, selon Marc, quitta Cyrène (aujourd’hui en Libye) pour venir à Jérusalem fêter la Pâque, où il fit sa rencontre fatidique avec Jésus. Son ossuaire a été découvert dans la vallée du Kidron, à l’est de Jérusalem, par le professeur Eleazer Sukenik. Il se trouve actuellement sous une table d’un entrepôt de l’Université hébraïque de Jérusalem. Aujourd’hui, les dizaines de milliers de pèlerins qui vont prier à la chapelle de Simon de Cyrène, élevée à la cinquième station du chemin de croix, sur la Via Dolorosa, ignorent cette découverte.
    L’histoire de l’ossuaire de Simon a commencé en 1941, à l’époque du mandat britannique, au moment où l’attaque de Pearl Harbor allait précipiter les États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale. Le tombeau de famille de Simon était simple et ne comportait qu’une salle. Au sol, il y avait onze ossuaires, avec douze inscriptions et quinze noms. Outre une série de noms qui étaient communs en Cyrénaïque, l’un des ossuaires portait l’inscription « Simon » sur un côté. Sur le couvercle de ce même ossuaire apparaissait le mot « Cyrène ».
    Pour Tom Powers, de la Société d’archéologie biblique, il n’est guère étonnant qu’en 1941, en pleine guerre mondiale, l’inscription « Simon de Cyrène » ait échappé à l’attention du public, et même à celle des milieux scientifiques. L’ossuaire demeura donc oublié de tous dans un entrepôt de l’AAI, jusqu’à ce que l’archéologue publie en 2003 un article dans la Biblical Archaeology Review. Aujourd’hui, les spécialistes s’accordent à penser que cet ossuaire est bien celui du Simon de Cyrène du Nouveau Testament. Encore une fois, comment peuvent-ils en être si sûrs ? Après tout, « Simon » était le nom le plus courant parmi les Juifs du I er siècle.
    « Si l’on considère l’extrême rareté du nom Alexandre, écrit Powers, tout concorde : les noms inscrits sur les ossuaires désignent une famille originaire de Cyrénaïque ; une inscription porte le nom d’Alexandre, identifié comme le fils de Simon, autrement dit la relation même qui est décrite dans les Évangiles : un homme originaire de Cyrène, appelé Simon, père d’Alexandre. »
    En 2006, à notre demande, James Tabor examina l’ossuaire à l’Université hébraïque de Jérusalem. Il confirma que le mot « Cyrène » était inscrit sur le couvercle et, sur un côté, il lut ces mots écrits en grec : « Alexandre (fils) de Simon ». Les noms étaient superposés, ce qui signifiait généralement que les ossements du père et du fils avaient été placés dans le même ossuaire.
    Cependant, la thèse du tombeau de Simon de Cyrène résiste-t-elle à une analyse statistique ? Simon est un nom commun, alors qu’Alexandre, comme Powers l’indique, est très rare, et « Cyrène » encore plus. Néanmoins, si l’on applique le protocole de Feuerverger avec son « facteur surprise » à l’ossuaire de Simon de Cyrène, les résultats sont moins concluants : si le nom de son fils, Alexandre, est attesté dans les inscriptions, celui de son autre fils, Rufus (mentionné dans les Évangiles), brille par son absence.
    Quoi qu’il en soit, même soumis au protocole de Feuerverger, les chiffres demeurent impressionnants, avec seulement une chance sur 200 pour que cet ossuaire ne soit pas celui de Simon de Cyrène. Pourtant, alors que ces résultats font pâle figure comparés à ceux du tombeau de famille de Jésus, les archéologues ont accepté sans difficulté la thèse selon laquelle il s’agissait bien de Simon de Cyrène. Alors, deux poids deux mesures ?

En l’an 1054, le 4 juillet, on put observer depuis la Terre la nébuleuse du Crabe, les vestiges de l’explosion d’une étoile qui s’était produite 6   000 ans plus tôt. La nébuleuse, en s’élevant à l’est de Jérusalem, devint suffisamment brillante pour éclairer la ville jusque tard dans la soirée. Pendant presque deux semaines, on eut l’impression que le soleil s’était dédoublé.
    Bien sûr, aucune lumière, pas plus celle de la nébuleuse du Crabe que celle du jour, n’atteignit le tombeau, mais de microscopiques poussières stellaires propulsées par l’explosion de la supernova traversèrent la pierre calcaire,

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