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Le Troisième Reich, T2

Le Troisième Reich, T2

Titel: Le Troisième Reich, T2 Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: William Shirer
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conséquence, je demande que l'ambassade soit autorisée à
détruire ces reçus et ces états et dispensée à l'avenir de les faire, aussi
bien que de tenir les comptes de tels paiements. »
    Ce rapport télégraphié a été détruit (32).
     
    [67] Les agissements de l'ambassade allemande à Washington durant cette période,
tels qu'ils sont révélés par ses propres dépêches publiées dans Documents on
German Foreign Policy, donneraient matière à un livre révélateur. On est frappé
par l'inclination des diplomates allemands à dire au dictateur nazi presque
tout ce qu'il voulait entendre — pratique commune aux représentants des pays
totalitaires. Deux officiers de l'O.K.W. m'ont dit à Berlin que le haut
commandement, ou tout au moins le Q.G., se méfiait grandement de l'objectivité
des rapports de l'ambassade de Washington et qu'ils avaient établi leur propre
service de renseignements aux États-Unis.
    Ils n'étaient pas très bien servis par le général Friedrich von
Bötticher, attaché militaire à Washington, si l'on en juge par ses dépêches
insérées dans les volumes D.G.F.P. Il ne se lassa pas d'avertir l'O.K.W. et les
états-majors de l'armée et de l'aviation, à qui ses messages étaient adressés,
que l'Amérique était sous la coupe des Juifs et des francs-maçons, ce qui était
exactement ce que pensait Hitler. Bötticher surestimait aussi l'influence des
isolationnistes sur la politique américaine, spécialement celle du colonel
Charles A. Lindbergh, qui parait être, dans ses dépêches, son grand héros. Un
ou deux extraits indiqueront la teneur de ses rapports :
     
    « 20 juillet 1940... Interprète des Juifs qui dirigent les
grandes masses américaines, spécialement par les francs-maçons, Roosevelt veut
que l'Angleterre continue à se battre et que la guerre soit prolongée...
L'entourage de Lindbergh est averti de ce développement et essaie de faire au
moins obstacle à la fatale influence des Juifs sur la politique américaine...
J'ai à plusieurs reprises rendu compte de la campagne basse et sournoise menée
contre Lindbergh, que les Juifs redoutent comme leur plus puissant
adversaire... (D.G.F.P., X, pp. 254-55). »
     
    « 6 août 1940... L'arrière-plan de la réapparition de Lindbergh
en public et de la campagne menée contre lui :
    L'élément juif contrôle à présent les positions-clés des forces
armées américaines, après avoir, ces dernières semaines, placé aux postes de
secrétaire d'État à la guerre, de sous-secrétaire d'État à la guerre et de
secrétaire d'État à la marine des individus de second plan, et attaché au
secrétariat d'État à la guerre, en qualité de secrétaire, un Juif notoire et
très influent, le « colonel » Julius Ochs-Adler.
    Les forces qui s'opposent à l'élément juif et à la politique
actuelle des États-Unis ont été mentionnées dans mes rapports, en tenant compte
aussi de l'importance de l'état-major. Lindbergh, homme particulièrement doué,
dont les relations s'étendent fort loin, est de beaucoup le plus important de
tous. L'élément juif et Roosevelt redoutent sa spiritualité et surtout sa
supériorité morale et sa pureté.
     
    Dimanche (4 août), Lindbergh a porté un coup qui va toucher les
Juifs. II... a insisté pour que l'Amérique s'efforce à une sincère
collaboration avec l'Allemagne pour la paix et pour préserver la culture
occidentale. Quelques heures plus tard le vieux général Pershing, qui a été
longtemps un pantin dans les mains de Roosevelt, c'est-à-dire dans celles des
Juifs, a lu à la radio une déclaration donnée pour sincère par ceux qui tirent
les ficelles, sur le danger que ferait courir à l'Amérique la défaite de
l'Angleterre...
    Le chœur de l'élément juif, jetant la suspicion sur Lindbergh
dans la presse, et l'accusation portée par un sénateur (Lucas, qui parla contre
Lindbergh à la radio lundi soir sur l'ordre de Roosevelt) d'appartenir à la «
cinquième colonne », c'est-à-dire d'être un traître, servent simplement à
souligner la peur du pouvoir spirituel de cet homme dont j'ai relaté
l'évolution depuis le début de la guerre et qui, j'en suis persuadé, jouera un
grand rôle dans les futures relations germano-américaines (D.G.F.P., X, pp.
413-15). »
     
    Le 18 septembre, Thomsen, dans un autre rapport, a donné un
compte rendu d'une conversation confidentielle qu'il savait avoir eu lieu entre
Lindbergh et quelques officiers d'état-major américains.

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