Le Troisième Reich, T2
et 214 chalands — environ 12 pour 100
du total regroupé pour l'invasion — avaient été perdus ou endommagés. (Führer
Conferences on Naval affairs, p. 102.)
[83] La Luftwaffe revendiqua 134 avions anglais pour une perte de 34. Depuis cette date,
on exagéra des deux côtés le chiffre des pertes infligées.
[84] A Londres, ce soir-là, un communiqué officiel annonça que 182 avions allemands
avaient été descendus et probablement 43 de plus détruits. Cela remonta le
moral des Anglais en général et celui des pilotes de chasse surmenés, en
particulier.
[85] A cette époque, les défenses de nuit n'avaient pas encore été perfectionnées et
les pertes allemandes furent insignifiantes.
[86] Initiales de Reichssicherheithauptamt (Office central de Sécurité du Reich) qui
prit sous son contrôle, en 1939, la Gestapo, la police criminelle et les
Services de Sécurité ou S.D.
[87] Le docteur Six, jugé en 1948 à Nuremberg comme criminel de guerre, fut condamné
à vingt ans de prison, mais relaxé en 1952
[88] Le célèbre psychanalyste était mort à Londres en 1939.
[89] Un certain nombre d'Américains sont sur la liste d'arrestations, dont Bernard
Baruch, John Gunther, Paul Robeson, Louis Fischer. Daniel de Luce
(correspondant de l'A.P. qui est inscrit aux D comme « Daniel, de Luce — correspondant
U.S.A. ») et M. W. Fodor, le correspondant du Daily News de Chicago, bien connu
pour ses écrits anti-nazis.
[90] 50 millions de francs suisses, déposés en Suisse, dit Ribbentrop à
Schellenberg, en ajoutant que « le Führer est tout prêt à augmenter la somme ».
[91] Les passages en italique ont été soulignés par Halder dans le texte original.
[92] Les Allemands n'avaient maintenu que 7 divisions en Pologne, dont 2 furent
amenées sur le front occidental durant la campagne de printemps. « Un
contingent à peine suffisant pour assurer le service douanier! » persiflait
Halder. Si Staline avait songé à attaquer l'Allemagne en juin 1940, l'Armée
Rouge aurait pu atteindre Berlin avant qu'une résistance sérieuse ait eu le
temps de s'organiser.
[93] Ce diktat de Vienne coûta son trône au roi Carol. Le 6 septembre, il abdiquait
en faveur de son fils Michel et, accompagné de la belle Magda Lupescu, quittait
la Roumanie à bord d'un train spécial de dix wagons lourdement chargés. Il se
réfugia en Suisse. Le général Antonesco, chef de la garde de Fer, ami du
Führer, prit alors le pouvoir.
[94] La signature du Pacte tripartite eut lieu à Berlin le 27 septembre, dans un
décor d'opéra-comique, et fut entourée d'un cérémonial que j'ai décrit dans un
ouvrage précédent (Berlin's Diary, pp. 532-537).
Par l'article premier, le Japon reconnaissait et admettait le
rôle prépondérant de l'Allemagne et de l'Italie dans l'instauration d'un Ordre
nouveau en Europe. Par l'article II, l'Allemagne et l'Italie reconnaissaient et
respectaient le rôle dirigeant du Japon dans l'instauration d'un Ordre nouveau
en Extrême-Orient. L'article III imposait aux trois puissances signataires,
l'assistance mutuelle au cas où l'une des parties contractantes serait attaquée
par les États-Unis (ceux-ci non mentionnés mais clairement sous-entendus).
« A mon sens, écrivais-je au soir du 27 septembre, dans mon
Berlin's Diary, l'élément le plus significatif du Pacte tripartite est
l'admission par Hitler de l'éventualité d'une guerre prolongée. » Ciano,
signataire du document au nom de l'Italie, en tira les mêmes conclusions
(Journal de Ciano, p. 296), En dépit de toutes les dénégations ultérieures, ce
pacte fut également conçu en manière d'avertissement à l'U.R.S.S.
[95] Leur exactitude fut confirmée sans le vouloir par Staline lui-même. « En août
1942, relate Churchill dans ses mémoires (L'Heure tragique, vol. 2, p. 287),
lorsque je me rendis à Moscou, j'entendis de la bouche de Staline une relation
succincte de ces conversations. Elle ne diffère sur aucun point essentiel de la
version allemande, mais la forme en est plus savoureuse. »
[96] Le raid avait été soigneusement minuté pour la circonstance, écrit Churchill
dans ses mémoires (L'Heure Tragique). Nous étions au courant des palabres de
Berlin et bien que non Invitée, l'Angleterre tenait à y participer.
[97] Propos rapporté par Churchill, qui le tenait de Staline. (Mémoires de Churchill
: L'Heure Tragique vol. 2, p. 287.)
[98] Plus tard, elle aussi combattit contre la Russie.
[99] La Suède, qui,
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