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L'envol du faucon

L'envol du faucon

Titel: L'envol du faucon Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Axel Aylwen
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commencèrent à éponger les parties qui avaient été couvertes par le panung. Dès qu'elle fut propre, une autre fille prit sa place au centre.
    Desfarges transpirait de nouveau abondamment. Il regardait, incapable de s'arracher à la contemplation de cette scène. Quand elles eurent toutes trois fini, elles lui firent face comme en quête d'instructions pour la prochaine étape. Elles se tenaient là, jeunes corps terriblement tentants et provocants. Il lança les bras dans leur direction et gémit. Lentement, elles s'approchèrent du lit en souriant. Elles lui levèrent les bras et lui passèrent sa chemise de nuit par-dessus la tête. Quand il put voir à nouveau, une des filles avait disparu. Il chercha rapidement autour de lui, mais on ne la voyait nulle part. Comme c'était bizarre ! Tant pis, il restait encore deux de ces voluptueuses créatures. De quoi se plaignait-il ?
    Leur sourire était si amical et leurs gestes si naturels qu'il ne tarda pas à ne plus avoir honte de sa nudité et même de son obésité. Elles semblaient regarder son gros corps comme s'il eût été Adonis en personne. Elles le traitaient avec une attention si tendre qu'il se mit bientôt à penser qu'il l'était effectivement. Elles le firent s'allonger doucement sur son lit jusqu'à ce qu'il fût bien à plat. Puis elles le lavèrent de nouveau de la tête aux pieds, en s'attardant cette fois fort longuement sur les parties les plus sensibles de son corps. Elles essuyèrent son entrejambe avec un soin extrême et en s'interrompant chaque fois qu'elles sentaient que son excitation allait déborder. Elles avaient un troublant sens du rythme. Elles savaient exactement quand s'arrêter. Délicatement, comme si elles maniaient de la porcelaine ancienne, elles lavèrent ses organes génitaux et contemplèrent avec admiration les dimensions de son désir. Il avait l'impression d'être quelqu'un de très spécial.
    Elles s'agenouillèrent de chaque côté de lui et frottèrent sa peau avec de l'huile parfumée, provoquant dans tout son corps des picotements agréables. Puis elles se frottèrent avec la même huile en s'aidant mutuellement à atteindre les parties difficiles. Il se délectait à regarder les lignes sinueuses de leurs corps et le brun olivâtre de leur peau. Jamais encore il n'avait connu une telle extase dans l'anticipation.
    Huilées de la tête aux pieds, les deux filles se glissèrent à califourchon sur lui en se déplaçant le long de son corps comme des serpents, l'allumant et le caressant, leurs doigts semblant pénétrer dans le moindre pore de sa peau. D'extase, il ferma les yeux.
    Juste au moment où il pensait avoir atteint le summum de la volupté, une nouvelle onde de plaisir l'envahit qui se diffusa à travers tout son corps. D'abord, il ne comprit pas ce qui se passait : les deux filles étaient à califourchon sur lui, mais on lui caressait, de façon très érotique, l'arrière-train et le scrotum par-dessous à l'aide de plumes. Bon Dieu ! C'était la troisième fille. Il devait y avoir une sorte de compartiment qui s'ouvrait sous le lit. De quel incroyable raffinement ces filles faisaient preuve ! Elles pourraient certainement en remontrer aux Occidentales. Elles semblaient être partout à la fois, le provoquant, l'enchantant, le mettant au supplice jusqu'à ce que l'extase prolongée atteignît le seuil de la douleur et que son corps ne pût plus y tenir.
    Il sentit qu'une des filles l'enfourchait, tandis que la deuxième offrait ses seins à sa bouche vorace et que par-dessous la danse des plumes se faisait frénétique. Poussant un cri irrépressible, il explosa, ne sachant pas au juste s'il quittait le monde réel ou celui de son rêve.
    « Terre, terre ! » cria la vigie tout en haut du mât de la svelte frégate. Derrière lui, le pavillon rouge et bleu du bateau flottait dans la brise.
    Le cri atteignit les oreilles de Thomas Ivatt et lui réchauffa le corps. En quelques instants il fut sur le pont, impatient d'avoir un premier aperçu de son Siam bien-aimé. Au loin, dans le soleil de la fin d'après-midi, les contours de dizaines d'îles avec leur chapelet de plages blanches et leur eau turquoise transparente se découpaient sur la mer azurée comme de fières sentinelles. L'archipel de Mergui offrait une vue à couper le souffle. Derrière les îles se trouvait le port de Mergui, et à quelques milles en amont s'étendait l'ancien comptoir de Tenasserim, fondé en 1373 par les Siamois, après

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