Les cons

faits réveiller par le soleil.

        On a décidé, de concert avec les autres de tous rentrer ensemble. Eux habitent à Swindon et Swindon, c'est pas loin de Hullavington (le trou-à-bourges de Dédé, pour mémoire). Mais avant, ils voulaient voir la mer. Southampton est un port, mais situé au fond de l'embouchure d'un fleuve. On a scanné la carte et on a visé le premier bled dont le nom finissait par « sur-mer » : Barton-on-sea.
        Petites routes sous le soleil, système de navigation Lituanien (c'est Donatas ça), bonne musique, petits villages du moyen âge. Hé hé hé, y a moyen.
        Bartonne-sur-mer est bâti sur le modèle normand : Du large aux terres : mer, plage de galets, falaise, plaine. La route longeait la falaise, on s'est garés là. Un petit chemin permettait de descendre sur la plage, où on s'est posé dans les galets. Tout le monde était aux anges... moi la mer ça me laisse froid. Je kiffe plus de sauter entre les rochers.

        La température montait à mesure que le jour avançait. En remontant, pour déconner un coup, Dédé a gardé les yeux fermés et je la guidait par la main. Arrivé en haut elle en menait pas large à cause des falaises, mais elle gardait les yeux fermés. Évidemment, je l'ai emmené vers un fossé. Je crois qu'elle a failli me faire une crise cardiaque en tombant dedans.
        Et puis on est repartis vers Swindon. On s'est arrêtés bouffer dans un pré, au bord d'une rivière, près d'un pont de pierre tout beau.

        Sur la route, on est tombés sur un château. Alors on s'est arrêtés. Dans le parc il y avait des obstacles pour chevaux... Sérieux, les aristocrates, ils pourraient pas jouer à la playstation comme tout le monde ? J'ai sauté sur le dos à Dédé, une bonne claque sur les fesses : Hue cheval ! Ha ha. Quand elle a été fatiguée, on a échangé.
        Et puis on les a ramenés à Swindon. Ils nous ont payé une solide soupe lituanienne et on a repris la caisse. Mon plan original était d'aller faire le tour de Swindon pour voir un peu. Mais Swindon c'est très moche alors on est rentré vers chez elle ; et au premier petit chemin à travers les champs, on s'est garés pour faire des galipettes.
        Quand on a commencé à avoir mal aux organes, je l'ai ramenée dans sa prison dorée. On s'est dit « à la semaine prochaine », et comme je suis en retard pour écrire, la semaine prochaine c'est aujourd'hui. Yiiiiihaaa ! Il est 5h30. Une demi-heure avant la quille. J'y arriverais jamais.
        Ciao...
        TP

Renaissance
        Tout d'abord, je m'excuse bien bas pour le titre de ce chapitre, qui fait un peu film-étatsunien. D'ailleurs il est probablement déposé à l'avance, et je risque de me prendre un procès pour l'avoir copié sans faire exprès... Bref. Trouver un titre pour mes chapitres est toujours une corvée, parfois amusante. Ici, c'est ce que j'ai trouvé de mieux. Si vous êtes pas contents, prière d'adresser vos réclamation à Dieu.

        Lundi 27 Mars 2006
        Chers amis, y a un problème. Je tartine beaucoup trop. N'en déplaise à Ben qui me reproche de pas en mettre assez (ça l'aide à moins fumer apparemment), au bout de 4 mois, j'en suis a... bien 140 pages. Beaucoup trop. Si Anna dit que c'est trop narratif, c'est... que c'est trop narratif (point). On contredit pas Anna, à moins de vouloir s'attirer tout un tas d'emmerdes. Mais de toute façon, je me vois mal envoyer un manuscrit de plus de 500 pages à un éditeur pour une première publication. Autrement dit, si je veux que ce document me nourrisse, il faut que je dégraisse.
        Ce qui peut sembler paradoxal au premier degrés.
        Le problème, c'est qu'il m'arrive des trucs ! Qu'est ce que je peux y faire ! À la limite, y a un mois, et les deux mois d'avant d'ailleurs, il se passait rien. Rien de rien. Je sais pas comment j'ai pu écrire autant sur si peu de matière. Et je peux tout de même pas revenir en arrière et m'auto-censurer ! Je vais déjà assez en chier avec le CSA pour commencer maintenant.
        D'ailleurs, comment ils font pour protéger le jeune public contre les bouquins licencieux ? Je veux dire, à la télé, ils prévoient des heures tardives pour passer les trucs d'adultes. Mais dans une librairie ? Il le mettent sur l'étagère du haut ?
        Si ça se trouve, on ne pourra trouver ce bouquin qu'en librairie spécialisée avec vitrines