Les cons
teintées...
Bon, je vais écrire la conclusion du week-end raconté dans le chapitre précédent quand même.
Après avoir déposé la petite (ça me fait drôle de l'appeler comme ça, elle est presque aussi grande que moi), j'ai repris l'autoroute. Au bout de 100 kilomètres, j'en pouvais plus, j'ai décidé de faire une sieste d'une heure et de repartir. Je me suis retrouvé à dormir jusqu'à l'aube. En plus super-mal à cause du froid.
J'ai roulé donc jusqu'à chez moi, où je suis arrivé à 7 heures du matin. Le temps de vider la voiture, de secouer les tapis et de manger un bout de quelque chose, j'ai repris le volant pour le bureau, où j'ai réussi à arriver avec juste un quart d'heure de retard, et avant mon imbécile de collègue.
Le soir venu, au retour du taf, je me suis endormi aussitôt et je me suis réveillé 12 heures plus tard pour retourner au travail ; tout fier et content.
Voilà, comme vous l'avez lu entre les paragraphes de l'opossum précédent, j'ai passé mes soirées à écrire, à part celle que j'ai passée avec Paul Pol.
Le week-end suivant, c'est à dire le week-end dernier, Dédé venait me rejoindre à Birmingham.
Le printemps de Brums
Vendredi soir, je suis rentre du taf ventre à terre en passant par le supermarché. Il fallait que je range la chambre et que je fasse à bouffer pour que quand la princesse arrive, elle ait une chambre propre où poser ses affaires et une assiette toute fumante sur la table. Comme un con, j'ai maté un épisode des chevaliers du zodiaque et je me suis endormi. Je me suis réveillé quand elle m'a téléphoné de la gare de New Street. Super.
En plus il pleuvait alors j'ai pris la voiture pour aller la chercher. Comme un bourgeois...
Elle m'attendais à la sortie. Je me suis élancé vers elle, les violons ont commencé à violonner, la bande à passer au ralenti... cut !
Vous serrez une meuf dans une boite. Vous la ramenez à la maison pour faire du sport en chambre. Le matin elle rentre chez elle en titubant et vous attendez les trois jours règlementaires pour la rappeler. Vous lui donnez rendez-vous dans un café pas trop miteux, mais pas trop cher. Évidemment elle est en retard, mais pas plus de nécessaire. Elle arrive enfin... c'est bien elle ? Oui oui c'est elle.
Vous voyez de quel sentiment je veux parler ? Cette espèce de gène quand on la revoit. On réprime l'impulsion de lui faire la bise, comme on le ferait naturellement à une meuf qu'on connait pas depuis longtemps.
Bon, c'était pas à ce point là, mais y avait un peu de ça. Ça s'est vite dissipé autour d'une bonne canette arrivés à la maison. Je lui ai présenté ma colloc allemande. On a fait à bouffer et puis on est montés s'habiller pour la teuf. Je lui ai prête un manteau de fourrure, j'en ai mis un aussi, et puis on a attrapé les planches et on est partis.
J'arrête pas de trouver des manteaux de fourrure dans les brocantes et les poubelles.
Ça faisait une bonne photo. Je crois qu'elle aussi aime bien les bonnes photos, sans peut être l'appeler ça comme ça. J'ai été déçu par l'absence de décrochage de mâchoire chez l'allemande qui nous a ouvert la porte. Les gens de nos jours, ils sont d'un blasé !
Bref, on a moyennement oursé. Mais bon, j'aime pas chibrer chez les gens. Y avait un polonais qui était rond comme un compatriote et qui renversait ses verres partout. J'avais amené le punch dans un bidon de lait, que j'ai gardé à la main toute la soirée. Ça m'attirait des commentaires intéressants.
Ha oui, truc de ouf : On m'a dit qu'il y avait une malgache dans la salle. Je l'ai retrouvée, et je lui dit que je suis de la Réunion. Boum, elle aussi. Elle se dit malgache pour pas avoir à expliquer c'est quoi la Réunion à tout le monde. C'est pas incroyable ça. J'y ai pris son numéro. J'essayerais de la revoir plus tard.
Au milieu de la soirée, on a décidé de se faire une ou deux descentes. Comme elle avait la petite planche, qui est pas très stable, je lui propose de monter la grande, qui a un peu le comportement routier d'un char d'assaut. Elle voulait pas trop parce que je venais de la refaire et qu'elle avait peur de l’abimer. « Poulette, les planches c'est fait pour prendre des coups, je t'en voudrais pas si tu l'abime. Et puis si t'arrive à la casser en deux, je
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