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Les Mystères de Jérusalem

Les Mystères de Jérusalem

Titel: Les Mystères de Jérusalem Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Marek Halter
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nounou! gloussa-t-il avec un clin d'oeil.
    Mes femmes ont toujours aimé ça. Enfin, elles aiment au début. Puis, après deux ou trois ans, la libération féminine frappe à la porte... Bah, il faut vivre avec son temps. Les femines se libèrent, et nous, nous changeons de femme...
    - Vous êtes marié? En ce moment, je veux dire...
    Il but une belle gorgée de vin.
    - Non, pas en ce moment. Peut-être deviens-je un peu vieux pour le mariage : je l'ai été six fois !je commence à songer que...
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    Ce n'est pas très orthodoxe- , 1 n"est-ce pas? Il serait Peut-être temps que je fasse amende honorable avant que l…ternel. ne me pose la question!
    Il soupira et nous aval‚mes chacun un morceau de poulet, effectivement délicieux, en songeant pendant quelques silencieuses secondes à toutes les questions que pourrait nous poser l'…ternel.
    - Bon. Revenons à notre histoire. je repense donc aux Russes et j'en conclus que quelqu'un est en train de relancer l'énigme du rouleau de cuivre des Ta'amrés. Le trésor refait surface! je passe sur quelques menues intuitions et voilà que vous arrivez, avec votre accent russe, vos questions sur l'origine de Jérusalem...
    " Lors de notre petite conversation d'hier soir, je lance quelques banderilles pour voir comment vous réa . sez et je vous gls sens aussitôt sur la défensive. Discret comme une jeune fille effarouchée dès que j'évoque le rouleau! Trop discret... Vous vous dites écrivain? Hum! je flaire la " couverture ", comme on dit chez les espions -
    désolé, je ne connais hélas pas encore vos ouvrages!... Donc, ce matin, à
    la première heure, je me rends chez Rab HaÔm et lui dis : " Attention!
    Attention à ce monsieur Halter, c'est probablement l'homme qui veut vous acheter la boutique, et s˚rement un mafieux... " Il me rit au nez. je tente de le convaincre, il se moque de moi et me montre les manuscrits qu'il est justement en train de réunir pour vous... Pas question qu'il ne vous les donne pas, puisqu'il vous les a promis... je pars f‚ché en me disant que ce vieux fou ne sait plus voir à qui il a affaire! Là-dessus, en arrivant à
    l'université, je trouve des fax d'amis que j'ai contactés à Venise et à
    Paris. Mea maxima cu*pa!J'ai sous les yeux la liste de vos livres et tout le bien qu'on en dit. je me sens dans la peau d'un imbécile. Et voilà...
    Calimani se mit à rire et, par-dessus son verre, m'adressa encore un clin d'oeil.
    - J'ai commandé ce repas depuis votre chambre, mais c'est moi qui invite.
    je vous dois bien ça!
    - Vous ne me devez rien du tout! Moi aussi, après notre conversation d'hier soir, j'étais à peu près convaincu que vous
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    étiez le " cerveau " manipulant les deux'k˚ssês qui harcelaient Rab HaÔm 1
    Nous rîmes de bon coeur. Calimani en profita pour remplir nos verres. Puis il y eut un petit silence seulement troublé par les bruits familiers de la piscine. je savais que Calimani n'en avait pas fini et devinai, cette fois, la question qui allait se former sur ses lèvres. Il prit le temps d'achever son verre avant de le reposer.
    - Néanmoins, mon cher ami, je ne me suis pas trompé sur tout, n'est-ce pas?
    Vous n'êtes pas seulement ici pour votre roman. Ou, du moins, votre roman a quelque chose à voir avec le trésor du Temple...
    Sa paupière droite battit et se plissa comme l'aile fébrile d'un moineau.
    Son regard pétillait de curiosité. Depuis quelques minutes, je savais qu'il me faudrait lui avouer la vérité ou M'enfoncer dans un mensonge difficile à
    construire.
    Rien, encore, ne m'assurait que le professeur ne jouait pas double jeu. je n'avais pas assisté à son arrivée dans la boutique. Rab HaÔm n'était plus en état de confirmer ses mises en garde. Et quand bien même! Les mafieux sont violents et sauvages, mais leurs parrains sont encore plus souvent rusés et retors. Calimani, s>il était de cette engeance, pouvait fort bien faire donner ses brutes d'un côté et jouer les gentils de l'autre pour m'arnadouer et me tirer doucement, après la bagarre du matin, les vers du nez...
    En fin de compte, trois raisons me poussèrent à lui faire confiance. La première était purement logique : nier ne servait à rien. Surtout s'il savait déjà! De plus, je doutais qu'un individu comme Sokolov, tel que l'avait décrit Tom, soit du genre à partager quoi que ce soit avec un véritable scientifique. Surtout pas ses éventuelles trouvailles!
    La deuxième raison était stratégique : si le

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