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Les refuges de pierre

Les refuges de pierre

Titel: Les refuges de pierre Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: J. M. Auel
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animaux dans ses paniers. Salova trouva que la
technique subtile d’Ayla créant des textures différentes donnait de l’élégance
à ses paniers apparemment simples. Chacune apprécia l’habileté de l’autre,
chacune apprécia l’autre.
    Au bout d’un moment, Ayla se leva en disant :
    — Il faut que j’aille aux fosses. Tu peux m’expliquer où
elles sont ? Je dois aussi vider le panier de nuit. Et j’en profiterai
pour laver ça, ajouta-t-elle en montrant les bols sales près du feu. Ensuite, j’irai
voir les chevaux.
    — Les fosses sont là-bas, répondit Salova en indiquant une
direction opposée au camp. Nous lavons les choses qui nous servent à cuire et à
manger au bout du cours d’eau, là où il se jette dans la Rivière. Tu trouveras
du sable à proximité pour récurer les bols. Les chevaux, tu sais où ils sont,
fit-elle avec un sourire. Je suis allée les voir hier avec Rushemar. Ils m’ont
fait un peu peur au début mais la jument a mangé de l’herbe dans ma main. J’espère
que tu n’y vois pas d’inconvénient. Jondalar a dit à Rushemar que cela ne
posait pas de problème.
    — Bien sûr. Les animaux se sentiront mieux s’ils s’habituent
aux hommes.
    Elle n’est pas si étrange, pensa Salova en la regardant s’éloigner.
Elle parle d’une façon un peu bizarre mais elle est gentille. Je me demande
comment l’idée lui est venue qu’elle pouvait se faire obéir de ces bêtes. Je n’aurais
jamais imaginé que je donnerais un jour à manger à un cheval.
    Après avoir lavé les bols et les avoir rangés près du feu, Ayla
décida d’aller nager. Elle retourna dans la hutte, chercha dans son sac de
voyageur la peau à sécher et jeta un coup d’œil à ses vêtements. Elle n’en avait
pas beaucoup, mais plus qu’à son arrivée. Bien qu’elle les eût nettoyés, elle n’avait
pas envie de remettre les habits usés et tachés qu’elle avait portés pendant
son long Voyage.
    Pour se rendre à la Réunion d’Été, elle avait mis ceux qu’elle
avait gardés en réserve pour faire la connaissance de la famille de Jondalar,
mais eux aussi étaient un peu usés et avaient leur part de taches. Quant aux
sous-vêtements d’hiver de jeune garçon que Marona et ses amies lui avaient « offerts »,
ils ne conviendraient pas. Bien sûr, il y avait sa tenue matrimoniale, mais il
fallait la conserver pour des occasions exceptionnelles, de même que la
magnifique tunique dont Marthona lui avait fait cadeau. Restaient quelques
vêtements que Folara et la mère de Jondalar lui avaient donnés. Elle s’y
sentait un peu mal à l’aise mais ils lui conviendraient.
    Avant de sortir de la hutte, elle remarqua la couverture de
cheval pliée près de sa fourrure à dormir et décida de l’emporter également.
Puis elle alla voir les bêtes. Whinney et Rapide furent contents de la voir.
Ils portaient tous les deux un licou, avec une longe attachée à un arbre. Elle
les détacha, mit la couverture sur le dos de Whinney et la monta.
    Les chevaux longèrent la rivière au galop, heureux de leur
liberté retrouvée. Ils communiquèrent leur joie à Ayla, qui les laissa choisir
leur allure. En parvenant dans la prairie proche de l’étang, elle vit avec
plaisir Loup courir vers eux : cela voulait dire que Jondalar n’était pas
loin.
    Quelque temps après le départ d’Ayla, Joharran revint au camp et
demanda à Salova si elle avait vu Ayla.
    — Oui, nous avons fabriqué des paniers ensemble. Elle a dit
qu’elle passerait voir les chevaux.
    — Je vais la chercher. Si tu la vois, tu peux la prévenir
que Zelandoni voudrait lui parler ?
    — Bien sûr.
    Salova se demanda ce que la doniate voulait puis haussa les
épaules.
    Ayla vit Jondalar surgir des broussailles avec un sourire étonné
et ravi. Elle s’arrêta, glissa à terre et se jeta dans ses bras.
    — Que fais-tu ici ? lui demanda-t-il après l’avoir
étreinte. Je ne savais pas moi-même que j’y viendrais. En marchant le long de
la rivière, je me suis soudain rappelé la pente rocailleuse derrière l’étang,
et je suis allé voir s’il y avait du silex.
    — Il y en a ?
    — Oui. Pas de la meilleure qualité, mais utilisable. Qu’est-ce
qui t’amène ici ?
    — Je me suis levée tard, il n’y avait presque plus personne
au camp. Salova m’a demandé de garder Marsola pendant qu’elle allait chercher
quelque chose. C’est un merveilleux bébé. Nous avons bavardé en tressant des
paniers,

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