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Les Thermopyles - La Plus Celebre Bataille De L'Antiquite

Les Thermopyles - La Plus Celebre Bataille De L'Antiquite

Titel: Les Thermopyles - La Plus Celebre Bataille De L'Antiquite Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Mary Luc
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couronne de valeur, et renommée immortelle » (repris par Peter Green, Les guerres médiques ).
      Les Trois Cents tombés aux Thermopyles sont enterrés à l’endroit même où ils ont péri. Pour mieux les identifier, les hoplites avaient tous gravé leurs noms sur des bracelets en bois liés au poignet avec des brins de roseau. On reconnut ainsi le commandant de peloton Dienekès ou encore les deux frères Alphéos et Maron, deux Spartiates qui se distinguèrent particulièrement par leur bravoure. Des hommes à jamais entrés dans le Panthéon des grands héros de guerre. Sur leur tombeau même, deux épitaphes commémorent leurs exploits. Si le premier fait référence à l’ensemble des hoplites grecs, « Ici combattirent un jour contre trois cents myriades quatre mille hommes du Péloponnèse » , le second souligne le seul acte d’héroïsme des Trois Cents : « Étranger, va dire à Sparte, qu’ici nous gisons, par obéissance à ses lois » …
      

  PARTIE IV
     
       Quand Sparte sauve la Grèce
     
        « Une ville ne saurait manquer de remparts quand les murailles qui la couronnent sont faites d’hommes, et non de briques ».
     
       Lycurgue, le législateur mythique de Sparte
     
       Loin d’être morts inutilement, les Trois Cents ont prouvé qu’une poignée d’hommes déterminés pouvaient tenir en échec la plus grande armée du monde. Faisant ainsi preuve d’un courage et d’une combativité exemplaire, les Spartiates et leurs acolytes Thespiens ont sacrifié leur vie sur l’autel de leur « patrie ». Certes, le défilé des Thermopyles est tombé plus rapidement que prévu, dans la mesure où Léonidas et les siens ont succombé avant l’arrivée des renforts, mais ils ont considérablement retardé la marche des troupes impériales. Sans leur sacrifice, la seconde guerre médique aurait probablement tourné à l’avantage des envahisseurs perses et la Grèce serait devenue une nouvelle satrapie de l’Empire…
      

  Chapitre VIII
     
       Un sacrifice utile ?
     
        « Fuis au bout du monde, fuis ta maison, la circulaire enceinte de la ville et ses hautes crêtes ! Plus rien ne subsiste, ni la tête, ni le corps, rien de ses extrémités, pieds ou mains, rien du milieu non plus, tout est désolé, l’incendie fait rage, et le féroce Arès pousse son char syrien. »
     
       L’oracle de Delphes aux Athéniens (d’après Hérodote, livre VII)
     
       Après leur victoire à la Pyrrhus au détriment du contingent de Léonidas, les hordes de Xerxès déferlent sur la Grèce. Forts d’un certain nombre de ralliements grecs, dont celui des Thébains, ils ravagent la Phocide et traversent sans coup férir la Béotie. Devant une telle démonstration de puissance, les Grecs optent pour le repli général. Quant aux Spartiates à proprement parler, ils se retranchent derrière le mur fermant l’isthme de Corinthe. Sous l’impulsion de l’Athénien Thémistocle, les Grecs usent de la ruse en refusant l’affrontement armé avec les envahisseurs. Le réalisme est ici préféré à l’héroïsme. Échafaudant un plan machiavélique, le stratège athénien entend affronter Xerxès sur la mer et non sur la terre ferme. Dans cette perspective, l’Attique est évacuée et Athènes est abandonnée. La bataille décisive aura lieu au large de la baie d’Éleusis, dans le canal de Salamine…
       Échec perse à l’Artémision
     
      Le jour même du sacrifice de Léonidas, un autre Spartiate répondant au nom d’Eurybiade dispute sur la mer une bataille non moins décisive. Préfigurant le désastre perse de Salamine, celui de l’Artémision met l’accent sur le manque de coordination des marins de Xerxès. Malgré une supériorité numérique écrasante, les trières de l’Empire ne parviennent pas à détruire la flotte hellène dont les plus forts contingents viennent de Corinthe, d’Égine et d’Athènes. Dans la bataille confuse qui est livrée, seuls les Égyptiens et les Phéniciens font jeu égal avec la marine athénienne. Largement inférieurs en nombre, les Grecs sont contraints d’adopter une tactique défensive. Dans cette perspective, ils disposent les trières en cercle, les éperons des proues tournés vers la flotte perse. Cette manœuvre dite « du kyklos » envoie par le fond plus de trente vaisseaux impériaux. Malgré leur supériorité numérique, les Perses subissent des pertes importantes, tout comme les

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