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L'Héritage des Templiers

L'Héritage des Templiers

Titel: L'Héritage des Templiers Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Steve Berry
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inspirés des Romains. Ce que dit Cassiopée est sensé. Lorsque Jacques de Molay a ordonné à Gilbert de Blanchefort de prendre ses dispositions pour dissimuler le trésor des Templiers, celui-ci aurait très bien pu choisir un de ces endroits, situé sous l’église banale d’une abbaye sans importance et sans lien avec l’ordre. »
    Malone examina les deux extrémités du tunnel grâce à sa lampe torche. « Quelle direction prendre ? demanda-t-il.
    — Bonne question, répondit Stéphanie.
    — Mark et vous irez dans cette direction, Cassiopée et moi dans l’autre. » De toute évidence, ni la mère ni le fils n’appréciaient sa décision. « Pas le temps pour les disputes. Mettez vos différends de côté et faites votre travail. C’est ce que vous me conseilleriez de faire, Stéphanie.
    — Il a raison, fit-elle sans discuter, allons-y !
    — Futé, Malone, chuchota Cassiopée alors qu’ils s’enfonçaient dans les ténèbres du tunnel. Vous êtes sûr qu’il est sage de les laisser faire équipe ? Ils ont pas mal de problèmes à régler, tous les deux.
    — Rien de tel qu’un peu de stress pour qu’ils s’apprécient.
    — Ce principe vaut-il aussi pour vous et moi ?
    — Après vous, rétorqua Malone en l’aveuglant avec sa lampe torche, nous ne tarderons pas à le savoir. »
     

     
    De Rochefort et son escorte de douze hommes accédèrent aux ruines de l’abbaye par le sud. Ils avaient évité le village de Saint-Agulous et garé leurs véhicules dans l’épaisse forêt située à un kilomètre du site. Ils avaient ensuite gravi l’étendue couverte de broussailles et de roche rouge menant aux sommets. La région attirait les passionnés de nature. Des pentes verdoyantes et des crevasses pourpres les environnaient ; cependant le sentier était bien délimité, peut-être parce que les bergers locaux l’empruntaient avec leurs troupeaux, et il les avait conduits à quelques pas des murs en ruine et des blocs de pierre entassés où se recueillaient jadis les moines de l’abbaye.
    De Rochefort ordonna à ses compagnons de faire halte et vérifia l’heure. Presque seize heures. Frère Geoffrey avait dit qu’il serait de retour sur place avant seize heures. Il jeta un regard alentour. Les ruines se dressaient sur un promontoire à cent mètres au-dessus de lui. Il repéra la voiture de location de Malone, garée à quelques mètres en contrebas.
    « Cachez-vous sous les arbres, ordonna-t-il. Ne bougez pas. »
    Quelques minutes plus tard, un 4×4 gravit la côte et se gara près du véhicule de Malone. Geoffrey en descendit et vérifia les environs, mais de Rochefort ne se montra pas, craignant toujours d’avoir été attiré dans un piège.
    Geoffrey hésita quelques secondes avant d’ouvrir le coffre dont il tira deux cartons avant de se mettre en route vers les ruines de l’abbaye. De Rochefort attendit qu’il passe devant lui avant de s’avancer sur le sentier. « Je vous attendais, frère Geoffrey. »
    Le jeune homme blêmit. Sans un mot, il posa les cartons à terre et s’empara d’un pistolet neuf millimètres caché sous sa veste. De Rochefort reconnut l’arme. De fabrication autrichienne, elle faisait partie de l’arsenal de l’abbaye.
    « Suivez-moi, qu’on en finisse », lança Geoffrey en chargeant son pistolet.
     
    Une tension insupportable submergeait l’esprit de Malone. Cassiopée et lui avançaient prudemment le long du passage souterrain de près de deux mètres de large et plus de deux mètres de haut aux parois sèches et irrégulières. Ils se trouvaient à près de cinq mètres de profondeur. Les endroits confinés n’étaient pas la tasse de thé de Malone. Cassiopée en revanche semblait pourvue de nerfs à toute épreuve. Certains des agents avec qui il avait travaillé faisaient preuve du même courage et c’était dans des conditions de stress extrême qu’ils se montraient le plus efficaces.
    Il s’efforçait de repérer d’éventuelles chausse-trapes, et faisait particulièrement attention au gravier qui couvrait le sol devant eux. Un détail l’avait toujours amusé dans les films d’aventure : des instruments de pierre et de métal censés avoir été fabriqués des centaines voire des milliers d’années plus tôt fonctionnaient comme s’ils venaient d’être graissés. Le fer et la pierre sont vulnérables à l’air et à l’eau, ce qui en limite l’efficacité. Le bronze, en revanche, résiste à

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