L'Orient à feu et à sang
Délos et d’en apprendre toujours un peu plus sur les mondes grec et romain. J. Davidson, dans One Mykonos (London, 1999) nous propose une courte mais ébouriffante introduction à l’île. Dans ce roman, j’ai fait prospérer l’île de Délos longtemps après son sac en 69 av. J.-C. alors que les fouilles archéologiques semblent indiquer un long déclin.
Paphos
Paphos : History and Archaeology (F. G. Maier et V. Karageorghis, Nicosia, 1984), avec sa richesse d’images, de plans et de textes accessibles, constitue un ouvrage de référence.
W. A. Daszewski et D. Michaelides nous gratifient d’une présentation richement illustrée et commentée de la « Maison de Thésée » sur le site de Nea Paphos à Chypre dans leur ouvrage Guide to the Paphos Mosaics (Nicosie, 1988, 52-63).
Antioche
Des informations vous seront données sur cette ville dans le deuxième volet de la trilogie : Le Roi des Rois.
Émèse
La ville moderne de Homs a virtuellement effacé toute trace archéologique de l’antique Émèse. Le monument funéraire du premier siècle de notre ère représentant Caius Julius Sampsigeramus, fort probablement un membre de la dynastie régnante, fut abattu pour laisser place à une gare. Les certitudes que l’on nourrissait sur l’emplacement exact du grand temple semblent s’avérer infondées.
Princeton Encyclopedia of Classical Sites (eds. R. Stillwell et al., Princeton, 1976, entrée Homs/Émèse), demeure, même si d’aucuns le considéreront quelque peu daté, la meilleure façon d’aborder l’archéologie et ses ouvrages savants.
La description du temple d’Élagabal s’inspire de la numismatique antique. Certaines pièces de monnaie sont joliment reproduites dans l’ouvrage de R. Turcan Héliogabale et le sacre du soleil (Paris, 1985), bien que mes interprétations diffèrent légèrement.
Pour les rituels, je m’inspire, à quelques modifications près, d’une traduction en anglais par C. R. Whittaker du livre cinq de l’Histoire des empereurs romains de Hérodien (deux volumes, série Loeb, Harvard, 1969/1970).
Fergus Millar, auteur de The Roman Near East 31 BC-AD 337 (Cambridge, Mass. and London, 1993, 302-4), met en doute le fait que la grande famille d’Émèse qui, au troisième siècle, a produit les empereurs Caracalla, Geta, Élagabal et Sévère Alexandre, descende de la maison royale d’Émèse du premier siècle. Pourtant, il est intéressant de noter que certains des premiers portent des noms proches des derniers (Sohaemias/Sohaemus, Alexianos/Alexio) ; mais surtout que les deux familles partageaient le même nomen Iulius. Si la famille du troisième siècle ne descend pas de la vieille famille royale du premier siècle, tout indique qu’il lui plaisait qu’on le crût. De la même façon, le prétendant Uranius Antoninus portait le nom Iulius et, comme Élagabal, était prêtre du Dieu d’Émèse. Il est une nouvelle fois vraisemblable, n’en déplaise à l’honorable Fergus Millar, ou bien qu’il appartenait à cette même famille, ou qu’il souhaitait être considéré comme tel. Le roi-prêtre Sampsigeramus de ce roman est un membre fictif de cette famille.
Palmyre
Le roman de R. Stoneman, Palmyra and its Empire : Zenobia’s Revolt against Rome (Ann Arbor, 1994) constitue une introduction appréciée (mais pas toujours exacte) à cette grande ville caravanière. La meilleure façon de pénétrer l’univers très particulier des synodiarques palmyréens est de parcourir l’ouvrage de J. F. Matthews, The tax law of Palmyra : Evidence for Economie History in a city of the Roman East (Journal of Roman Studies 74 (1984), 157-80). D’autres références bibliographiques seront données dans le troisième volet de la trilogie : Lion du Soleil.
Arété (Dura-Europos)
La ville fictive d’Arété est bien sûr calquée sur la ville de Doura-Europos au sud-est de la Syrie, sur le moyen Euphrate, qui fut assiégée par les Perses sassanides vers 256 (Dura est en fait l’un des anciens noms de la ville utilisé par les habitants de la région, Europos, un autre, plus ancien encore ; l’association des deux noms est moderne). Pour les besoins de l’intrigue, j’ai simplifié la topographie de Doura et des travaux de siège et ai transposé à Arété l’organisation politique et sociale qui prévalait dans la ville voisine de Palmyre. Le rapport de fouilles de C. Hopkins, l’un des directeurs du site archéologique, dans The discovery
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