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Marilyn, le dernier secret

Titel: Marilyn, le dernier secret Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: William Reymond
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déterminer quels morceaux de l'énigme appartenaient réellement à la solution. Et, forcément, écarter les autres, ceux que l'on avait glissés là pour rendre le mystère impossible à résoudre.
    *
    Cette métaphore s'appliquait à ce que j'avais tenté de faire.
    L'énigme de la mort de Marilyn Monroe était depuis trop longtemps submergée par des données brouillant les pistes. Et, une à une, je venais de les éliminer. Une obligation, tant, sans ce grand ménage, toute tentative de recherche de vérité aurait été irrémédiablement vouée à l'échec.
    Certes, je le reconnais volontiers, la route avait été longue. Mais après cette succession de boucles et de chemins de traverse, elle me conduisait directement à ma dernière étape.
    1 -
    Je me propose d'effectuer l'exercice sur le forum de discussion consacré à ce livre : www.marilynsecret.com.
    2 -
    Spindel était un spécialiste de l'écoute illégale travaillant pour Jimmy Hoffa. En décembre 1966, il affirmait posséder des bandes « dérangeantes pour Robert Kennedy ». Dont certaines « entourant les causes de la mort de Marilyn ». En réalité, au même moment, Spindel, arrêté par le District Attorney de Manhattan, risquait au moins vingt ans de prison pour ses activités. L'accusation contre Bobby, jamais suivie d'aucune révélation, était un moyen de pression sur l'Attorney General et une manière de convaincre ses futurs jurés qu'il était victime d'une manipulation politique. Reprise, sans en préciser le contexte par de nombreux auteurs, la fable de Spindel est devenue l'une des rumeurs les plus populaires du dossier Monroe.
    3 -
    Woodlfield avait été l'un des photographes immortalisant la baignade nue de Marilyn lors du tournage de Something's Got to Give. Des clichés qui lui avaient permis d'amasser une petite fortune. Mais cela ne devait pas suffire puisque Woodfield tenta de s'imposer comme le témoin de deux moments clefs de l'existence de la star. D'abord, il prétendait que Frank Sinatra lui avait confié le tirage de clichés montrant Marilyn en compagnie de Sam Giancana. Avec le temps, la nature de ces photographies évolua pour passer de Monroe, la tête dans les toilettes en train de vomir, à Marilyn, saoule et droguée, participant à une orgie avec le parrain. Concernant RFK, Woodfield affirma avoir « vu » les carnets de vols prouvant la venue en hélicoptère de Bobby qu'il n'avait hélas pas eu le réflexe de photographier.

74. Réflexe
    Le réflexe était toujours le même. En terre inconnue, il faut d'abord rassembler ses certitudes. Le mystère de la mort de Marilyn Monroe n'échappait pas à la règle.
    Une fois réduite à néant la fausse piste de l'implication des frères Kennedy, il en restait d'autres à écarter.
    Toutes celles prouvant que l'actrice n'était pas en fin de parcours durant l'été 1962 montraient qu'un faux portrait de la star nous avait été présenté. L'actrice à la dérive était une invention des publicitaires de la 20th Century Fox pour justifier le renvoi de Marilyn.
    À cela, s'ajoutaient les multiples témoignages, solides, sur son état mental attestaient qu'elle s'engageait sur la voie de la paix avec son double médiatique.
    Enfin, dans cet océan de faux-semblants, l'autopsie effectuée par Thomas Noguchi demeurait une valeur sûre. Non seulement, la procédure entamée permettait de tordre le cou à de nombreuses rumeurs mais, plus important, elle m'avait permis de m'orienter sérieusement sur le terrain de l'assassinat.
    Parce que le taux de somnifères retrouvé dans son sang dépassait le nombre de pilules à sa disposition. Parce que la quantité de barbituriques relevée dans son foie écartait la possibilité d'une ingestion de Nembutal.
    Mais si Marilyn était décédée d'une overdose de calmants, il restait à déterminer comment et qui lui avait administré la dose fatale.
    Aussi, il convenait une dernière fois de se plonger dans l'autopsie conduite par Noguchi.
    *
    Il existait à mes yeux plusieurs niveaux de lecture d'un rapport d'autopsie.
    Le premier, le plus évident, délivrait des informations basiques sur les conditions de décès de la victime. L'analyse effectuée par le légiste avait permis de déterminer, par exemple, que Marilyn n'était pas décédée après une bagarre, son corps ne portant aucun des signes trahissant la violence.
    À un deuxième niveau, une autopsie pouvait se transformer en machine à remonter le temps. Elle

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