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Marilyn, le dernier secret

Titel: Marilyn, le dernier secret Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: William Reymond
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18 juillet 2007.
    4 -
    Ibid .
    5 -
    Et non en 1993, comme il est généralement indiqué. L'avis de décès d'Eunice Murray a été publié le 6 mars 1994 à la page 8B de The Arizona Daily Star. La loi de l'Arizona laissant aux familles le droit d'informer sur un décès, l'avis ne contenait que l'âge de la décédée et le nom de l'organisme de pompes funèbres chargé de la cérémonie. La dépouille de Murray repose aujourd'hui au cimetière d'Arivaca, au sud-ouest de Tucson.
    6 -
    In Woman's Day, 24 juillet 1995.
    7 -
    À noter que la page wikipedia consacrée à Eunice Murray affiche désormais son mariage avec Franklin Blackmer. Une modification effectuée seulement le 26 décembre 2007. Voir http ://en.wikipedia.org/wiki/Eunice_Murray

85. Lumière
    M'étais-je engagé sur une voie sans issue ? J'en arrivais à me le demander.
    Certes, les membres de la famille d'Eunice Murray m'avaient été d'une précieuse aide, comblant les nombreux vides de la biographie de l'ancienne assistante de Marilyn. Des indications qui, à mes yeux, firent gagner en crédibilité aux révélations de Steven Miller, donnant par ricochet plus de poids à mes propres déductions. Mais, hélas ! les bonnes nouvelles s'arrêtaient là.
    Après plusieurs mois, la traque de l'ancien infirmier n'avait pas progressé d'un iota. Ce qui me procura un sentiment d'inaccompli assez pénible.
    Heureusement, cet abattement dura à peine deux jours.
    Juste le temps de me convaincre que la piste Miller méritait un dernier effort.
    Restait à savoir dans quelle direction orienter mes recherches.
    *
    L'évidence est une piqûre de rappel douloureuse parce qu'elle vous renvoie à vos propres faiblesses.
    Or je disposais depuis le premier jour du moyen le plus sûr de retrouver Steven Miller. Et je ne l'avais pas remarqué.
    Comme nous l'avons vu, l'article de Woman's Day débutait par une courte introduction de Miller. Où le lecteur apprenait qu'en 1994, alors qu'il s'occupait d'Eunice Murray, l'homme était infirmier certifié.
    « Certifié »… Ce fut le déclic.
    Au Texas, où je réside, une licence, pour être active, doit se voir renouvelée tous les deux à cinq ans. Pour répondre à d'éventuelles poursuites judiciaires, l'organisme de certification doit même conserver les données de ses candidats durant au moins dix ans.
    En 1995, lorsqu'il avait dévoilé les confidences de Murray, Steven Miller était certifié en Arizona. Nous étions désormais en 2007. Soit douze ans plus tard.
    Le délai flirtait avec les limites de l'archivage, mais je sentais que ma chance avait tourné.
    *
    Certes, l'Arizona n'est pas le Texas. Les recherches y sont plus compliquées, les droits des citoyens mieux protégés. Mais l'État possède des lois similaires.
    Afin de recevoir sa certification, la candidature de Steven Miller avait dû être approuvée par un organisme qualifié. Et si la durée de conservation ne dépassait pas une décennie, la procédure était obligatoire tous les vingt-quatre mois. Donc, si je ne pouvais accéder aux archives de l'année du décès d'Eunice Murray, je pouvais commencer mes recherches par 1997, en espérant toutefois que l'infirmier ait renouvelé son dossier depuis son premier passage.
    Mon intuition fut la bonne.
    Alors que j'étais censé mettre une touche finale à mon enquête, je venais de trouver les premières traces de Steven Miller. La course-poursuite était lancée.

86. Trésor
    Du Nord au Sud, d'Est en Ouest, après quelques semaines j'étais parvenu à reconstituer trente années d'une vie.
    Steven Miller ne résidait plus en Arizona.
    L'adresse figurant dans son dossier n'était plus valable depuis 1998.
    L'homme avait déménagé sans cesse, multipliant les points de chute. En à peine trois semaines, j'avais retrouvé sa présence dans sept États différents !
    Les archives de l'organisme de certification de l'Arizona m'avaient livré deux sésames. Dorénavant, je connaissais le deuxième prénom de l'infirmier, information qui avait considérablement réduit mon champ d'investigation. En outre, pénétrant dans les franges de la légalité, j'avais réussi à obtenir son numéro fédéral de licence, cette sorte d'identité professionnelle qui suivait un membre du corps médical tout au long de sa carrière quel que soit son lieu de résidence.
    *
    Mais c'était ailleurs que j'avais récolté le plus d'éléments.
    J'avais découvert qu'avant d'obtenir sa certification en Arizona,

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