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No Angel

Titel: No Angel Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Jay Dobyns
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droite, pour figurer un pistolet, le braqua sur Eric, lui adressa son sourire généreux et dit :
    — Exact.
    Je me contentai de hocher la tête.
     
    La fête commença à treize heures. Timmy et Pops arrivèrent tôt. On ne se dépêcha pas, JJ et moi. Nous serions en retard, comme les vedettes.
    Vers quatorze heures, Timmy téléphona pour nous donner des informations.
    — Les gars sont tendus mais prêts. Ils boivent beaucoup, mais ils ne se droguent pas tellement… sauf à la Vicodine. Ils en avalent comme si c’était des bonbons.
    — Logique.
    — Ouais. Ils sont inquiets. Ils parlent aussi beaucoup boutique. Doug et Hank ont des trucs qu’ils veulent vendre aujourd’hui. Un autre gars veut nous fourguer une arme automatique. Billy a dit à Pops qu’il voulait lui vendre deux fusils le plus vite possible.
    — Bon sang, on est Guns-R-Us. Timmy rit.
    — Exact.
    Je lui dis que je ferais une demande de liquide avant de partir.
    — On en aura probablement besoin.
    On raccrocha. Je téléphonai à Slats et le mis au courant de la situation. Il m’indiqua qu’il n’y avait aucun indice de la présence des Mongols à Laughlin.
    On arriva au bar vers cinq heures, JJ et moi. L’ambiance était étrange. Les gars étaient graves mais tranquilles, assommés par des quantités massives d’alcool et d’analgésiques.
    JJ rejoignit les femmes. J’allai bavarder avec Timmy, Smitty et Joby. On se dit bonjour et on se donna l’accolade. Joby, qui ne buvait pas, n’était pas abruti comme les autres. Smitty était distrait mais grave. C’était sa fête, dans sa ville, et il ne voulait pas qu’elle tourne mal, mais il était prêt au cas où cela arriverait.
    Joby lança ses invectives habituelles contre ses ennemis, les Mongols. Ceux-ci pour l’instant restaient imaginaires, de même que la violence qu’il devait déchaîner contre eux. Smitty se pencha vers moi.
    — Jusqu’ici, ça va.
    — Tant mieux.
    Joby ferma les yeux et hocha énergiquement la tête.
    — Connerie. J’ai envie que ces fumiers débarquent !
    Puis il salua d’un signe de tête quelqu’un qui se trouvait derrière moi et s’excusa. Quand il se fut éloigné, Smitty demanda :
    — Tu te souviens des silencieux que tu m’as montrés ?
    — Absolument.
    — Tu veux toujours pas les vendre ?
    — Je les ai vendus, Smits. Désolé.
    — Tu en auras d’autres ?
    — Pas pour le moment. Qu’est-ce qu’il y a ?
    — Tu peux me mettre en relation avec ton gars ? J’en voudrais un pour mon Ruger.
    Je répondis à Smitty que je verrais. Cela lui suffit.
    JJ fit quelques affaires, se procura de la Vicodine, acheta un petit sachet de meth à Dolly. Elle me raconta plus tard que Lydia répétait sans cesse que tout le monde était très impressionné par les Solos et qu’elle était personnellement très heureuse que j’aie une amie aussi digne de confiance que JJ. JJ ajouta qu’elle avait rougi quand Lydia lui avait tenu ces propos, et qu’elle s’était vraiment sentie flattée. Cela lui donna confiance et, en bon agent infiltré, elle renvoya cette confiance à Lydia sous forme de crédibilité.
    Jamais je n’aurais imaginé que JJ puisse être aussi vite acceptée.
    Ce soir-là, JJ fut notre bureau central de la drogue. Elle n’en avait pas de grosses quantités, mais il fallait qu’elle s’en débarrasse. Même si cela semblait peu probable, nous devions présumer que la bagarre avec les Mongols aurait lieu et que nous serions donc confrontés à des flics ignorant tout de notre statut d’agents infiltrés. Il ne fallait pas que nous ayons quelque chose sur nous quand on nous arrêterait.
    Je dis à Doug et Hank de passer chez moi vers vingt et une heures s’ils voulaient vendre leurs flingues. Grâce à ce prétexte, on put s’échapper un moment.
    On alla au Circle K. J’achetai un paquet de cigarettes au comptoir tandis que JJ s’engageait dans une allée bordée de sachets de snacks. Buddha, agent appartenant à l’équipe, tripotait un paquet de Fritos quand JJ passa près de lui et glissa dans sa poche revolver la drogue qu’elle avait achetée.
    On paya et on sortit. Puis on alla à Verano Circle, on y retrouva Doug et Hank et on conclut l’affaire. La présence de JJ dans la pièce les gêna un peu, mais je dis qu’ils ne pourraient pas traiter avec moi s’ils ne pouvaient pas traiter avec elle. Comme ils tenaient à vendre trois pistolets semi-automatiques et que j’avais

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