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FBI

FBI

Titel: FBI Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: David Carr-Brown
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son « ami » Brad Garrett de venir assister à son exécution, prévue pour le 14 novembre.
    « Si c’est ce que vous voulez… », lui répond le Special Agent
    « J’étais à côté de lui quand il a reçu l’injection létale, relate Brad Garrett. Je me suis demandé si c’était vraiment la bonne chose à faire. Il avait avoué son crime. Il avait commis quelque chose d’horrible. Était-ce justifié ? Je suppose que oui. Mais je me suis dit, au moment où on le mettait à mort : Gagnons-nous vraiment quelque chose à les tuer ? Ce n’est pas agréable de voir quelqu’un être mis à mort, même quand c’est l’État qui le fait. Il y a là beaucoup de monde, tout un public, comme une tribune qui regarde… c’est très bizarre ! »
    Quelques minutes après l’exécution, un homme habillé de brun est sorti de la prison, une feuille de papier à la main. Il s’est arrêté devant les caméras de télévision et a lu : « En vertu du jugement prononcé par la cour du comté de Fairfax, nous avons procédé à l’exécution de Mir Aimal Kasi, conformément aux lois en vigueur dans l’État de Virginie. La mort a été constatée à 21 h 7. Il n’y a eu aucune complication. Les dernières paroles de M. Kasi ont été : “Il n’y a pas d’autre Dieu qu’Allah.” »
    Au même instant, au Baloutchistan, Quetta, la ville natale de Mir Aimal Kasi, est en état de siège. Malgré une forte présence militaire, des centaines d’hommes se dirigent en silence vers la maison des parents de Kasi pour leur présenter leurs condoléances.
    Feu sur les ambassades
     
    Été 1997 : Dan Coleman est toujours sur la piste d’Oussama Ben Laden. Consultant les transcriptions d’écoutes téléphoniques à son bureau d’Alec Station, il s’aperçoit que les bureaux de Ben Laden au Soudan appellent régulièrement un numéro à Nairobi, au Kenya. C’est celui d’un Américain, Wahid El Hage, dont le FBI découvrira par la suite qu’il n’est autre que le secrétaire de Ben Laden. Les responsables d’Alec Station pensent pouvoir le recruter. Le 21 août 1997, Dan Coleman, accompagné de deux agents de la CIA et d’un policier kenyan, perquisitionnent la demeure d’El Hage à Nairobi. Ils ont de la chance : l’homme est rentré depuis quelques heures d’Afghanistan et a avec lui son ordinateur personnel, qui est confisqué par les Américains.
    « Nous avons réussi à récupérer et à traduire tout ce que contenait l’ordinateur. Ces gars-là sont de véritables rats de bibliothèque, quand il s’agit d’informations ! Je ne comprends pas pourquoi quelqu’un tient à tout prix à conserver tant de détails dans un ordinateur », ironise Dan Coleman.
    Celui-ci trouve dans l’ordinateur du secrétaire de Ben Laden la confirmation de toutes les accusations portées contre Jamal al-Fadl, la « Pierre de Rosette » deux années auparavant, et plus encore : il y a là la preuve que quelque chose de terrible se prépare dans la corne de l’Afrique. Al Qaida est en train d’y renforcer ses réseaux : l’organisation de Ben Laden a mobilisé 300 hommes pour une opération de vaste envergure. Dan Coleman tente d’alerter ses supérieurs – en vain. Tout le monde s’en fiche. Sauf John O’Neil, mais ce dernier n’est plus en position de décider de la stratégie de la division Contre-terrorisme du FBI. Depuis le début de 1997, il a été promu au poste de SAC chargé de la division Sécurité nationale au bureau de New York.
    Le 7 août 1998, à 10 h 30 et 10 h 40, deux voitures piégées explosent successivement devant les ambassades américaines de Dar es-Salaam, en Tanzanie, et de Nairobi, au Kenya. Le bilan est très lourd : 247 morts et plus de 5 000 blessés. Quand les intérêts américains à l’étranger sont frappés, le FBI a pour tradition de confier l’enquête au bureau de Washington, le WFO. C’est ce que fait Thomas Pickart, chef de la Division criminelle du FBI, qui remplace temporairement le directeur, Louis Freeh, alors en vacances. Quand il apprend que Pickart refuse de lui confier la direction de l’enquête, John O’Neil fait remarquer que New York vient d’émettre un mandat d’arrêt contre Ben Laden, qui est à l’évidence le responsable des attentats. Il fait intervenir tous ses protecteurs à Washington. En vain. Thomas Pickart tient bon. Lewis Schilliro, le directeur adjoint en charge du bureau de New York, approuve :

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