Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
judicii teneantur
custodia, nec sint cum Domino suo ; de quibus scriptum est : Sequuntur agnum
quocumque vadit. Si agnus ubique, ergo, et hi, qui cum agno sunt, ubique esse
credendi suret. Et cum diabolus et demones toto vagentur in orbe , etc.
[3344] Fleury, Discours sur l’Hist. ecclés ., III, p.
80.
[3345] A Minorque, les reliques de saint Étienne
convertirent en huit jours cinq cent quarante juifs, avec le secours cependant
de quelques sévérités salutaires, comme de brûler les synagogues et de chasser
les opiniâtres dans les rochers, où ils mouraient de faim, etc. Voyez la lettre
de Sévère, évêque de Minorque ( ad calcem sancti Augustini , de
Civitate Dei ), et les Remarques judicieuses de Basnage (t. VIII, p.
245-251).
[3346] M. Hume ( Essais , vol. II, p. 434) observe en
philosophe le flux et le reflux du théisme et du polythéisme.
[3347] D’Aubigné (voyez ses Mémoires , p. 156-16o)
offrit de bonne foi, avec le consentement des ministres protestants, de prendre
pour règle de foi celle des quatre premiers siècles du christianisme. Le
cardinal Duperron marchanda pour qu’on y ajoutât quarante ans, qui lui furent
imprudemment accordés ; cependant aucun des deux partis n’aurait trouvé son
compte dans ce marché extravagant.
[3348] Le culte pratiqué et prêché par Tertullien, Lactance,
Arnobe, etc., est si exclusivement pur et spirituel, que leurs déclamations
contre les païens rejaillissent quelquefois jusque sur les cérémonies
judaïques.
[3349] Faustus le manichéen accuse les catholiques
d’idolâtrie : Vertitis idola in martyres .... quos votis similibus
colitis . M de Beausobre ( Hist. crit. du Manich ., t. II, p. 629-700),
protestant, mais philosophe, a représenté, avec autant de candeur que
d’érudition, l’introduction de l’idolâtrie chrétienne dans les quatrième et
cinquième siècles.
[3350] On peut trouver dans les diverses superstitions,
depuis le Japon jusqu’à Mexico, des ressemblances qui n’ont pu être le fruit de
l’imitation. Warburton a saisi cette idée, qu’il a dénaturée en la rendant trop
générale et trop absolue. Div. legat ., t. IV, p. 126, etc.
[3351] M. Middleton traite de l’imitation du paganisme dans
son agréable lettre écrite à Rome. Les objections de Warburton l’obligèrent de
lier ensemble (vol. III, p. 120-132) l’histoire des deux religions, et de
prouver l’antiquité de la copie chrétienne.
[3352] Alecton, envieuse de la félicité publiques convoque
un synode infernal ; Mégère lui, recommande Rufin son pupille, qu’elle excité à
exercer toute sa noirceur, etc. ; mais il y a autant de différence entre la
verve de Claudien et celle de Virgile, qu’entre les caractères de Turnus et de
Rufin.
[3353] Tillemont, Hist. des Emper ., t. V, p. 770. Il
est évident, quoique de Marca paraisse honteux de son compatriote, que Rufin
est né à Éluse, capitale de la Novempopulanie, et à présent petit village de
Gascogne. D’Anville, Notice de l’ancienne Gaule, p. 289.
[3354] Philostorgius, l. XI, c. 3 ; et les Dissertations de Godefroy, p 440.
[3355] Un passage de Suidas peint sa profonde dissimulation
: βαθυγνωμων
αυθρωπος και
κρυψινος .
[3356] Zosime, l. IV, p. 272, 273.
[3357] Zosime, qui raconte la chute de Tatien et de son fils
(l. IV, p. 273, 274), assure leur innocence, et même son témoignage suffit pour
l’emporter sur les accusations de leurs ennemis ( Cod. Theodos ., t. IV,
p. 489), qui prétendent que ces deux préfets avaient opprimé les curies. La
liaison de Tatien avec les ariens dans sa préfecture d’Égypte (A. D. 373) dispose
Tillemont à le croire coupable de tous les crimes. Hist. des Empereurs ,
t. V, p. 360 ; Mém. ecclés ., t. VI, p. 589.
[3358] . . . . . . . . . . Juvenum rorantia colla
Ante patrum vultus stricta cecidere securi.
Ibat grandævus nato moriente superstes
Post trabeas exsul . In Rufin ., I, 248.
Les Faits de Zozime expliquent les allusions de
Claudien ; mais ses traducteurs classiques n’avaient aucune connaissance du
quatrième siècle. J’ai trouvé le fatal cordon avec le secours de Tillemont,
dans un sermon de saint Asterius d’Amasée.
[3359] Cette loi odieuse est rapportée et révoquée par
Arcadius (A. D. 396) dans le Code de Théodose (l. IX, tit. 38, leg. 9).
Le sens, tel que Claudien l’explique (in Rufin , I, 234) et Godefroy (t.
III, p. 279), est parfaitement clair.
. . . . . . . . . . . . . . . Exscindere
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