Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
cives
Funditus, et nomen gentil delere laborat .
Les doutes de Pagi et de Tillemont ne peuvent naître
que de leur zèle pour la gloire de Théodose.
[3360] Ammonius ... Rufinum propriis manibus
suscepit sacro fonte mundatum . Voyez Rosweyde, Vitæ Patrum , p. 947.
Sozomène (l. VIII, c. 17) parle de l’église et du monastère ; et Tillemont ( Mémoires
ecclésiastiques , IX, p. 593) cité ce synode dans lequel saint Grégoire de
Nice joue un grand rôle.
[3361] Montesquieu ( Esprit des Lois , l. XII, c. 12)
fait l’éloge d’une des lois de Théodose adressée au préfet Rufin (l. IX, tit.
4, leg. unic.), dont le but est de ralentir les poursuites intentées pour cause
de discours attentatoires à la religion ou à la majesté du prince. Une loi
tyrannique prouve toujours l’existence de la tyrannie ; mais, un édit louable
peut ne contenir que les protestations spécieuses et les vœux inutiles du
prince, ou de ses ministres. Cette triste réflexion pourrait être, je le crains
bien, une sûre règle de critique.
[3362] . . . . . . . . . . Fluctibus auri .
Expleri ille calor nequit
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . .
Congestœ cumulantur opes, orbisque rapinas,
Accipit una domus . . . . . . . . . .
Ce caractère (Claudien, in Rufin , 1, 84=220)
est confirmé par saint Jérôme, témoin désintéressé ( dedecus , insatiabilis
avaritiœ , t. I, ad Heliodor ., p. 20), par Zozime (l. V, p. 286) et
par Suidas, qui a copié l’histoire d’Eunape.
[3363] . . . . . . . . . . . . . . . Cætera segnis ;
Ad facinus velox ; penitus regione remotas
Impiger, ire vias .
L’allusion de Claudien (in Rufin ., I, 241) est
encore expliquée par le récit circonstancié de Zozime, l. V, p. 288, 289.
[3364] Zozime (l. IV, p. 243) loue la valeur, la prudence et
l’intégrité de Bauto. Voyez Tillemont, Histoire des Empereurs, t. V, p 771.
[3365] Arsène s’échappa du palais de Constantinople, et
vécut cinquante-cinq ans, de la maniéré la plus austère, dans les monastères de
l’Égypte. (Voyez Tillemont, Mém. ecclés ., t. XIV, p. 676-702 ; et
Fleury, Hist. ecclés ., t. V, p. 1, etc.) Mais le dernier, à défaut de
matériaux plus authentiques, accorde trop de confiance à la légende de
Métaphraste.
[3366] Cette histoire (Zozime, l. V, p. 390) prouve que les
cérémonies nuptiales de l’antiquité se pratiquaient encore sans idolâtrie chez
les chrétiens d’Orient. On conduisait de force l’épousée de la maison de ses
parents à celle de son mari. Nos usages exigent avec moins de délicatesse le
consentement public de la jeune fille.
[3367] Zozime, l. V, p. 290 ; Orose, l. VII, c. 37 ; et la Chronique de Marcellin. Claudien (in Rufin ., II, 7-100) peint très énergiquement
la détresse et les crimes du préfet.
[3368] Stilichon sert toujours on directement ou
indirectement de texte à Claudien. On trouve dans le poème de son premier
consulat l’histoire de sa jeunesse et de sa vie privée, assez vaguement
racontée, 35-140.
[3369] Vandalorum, imbellis, avaræ, perfidœ et dolosœ
gentis, genere editus . Orose, l. VII, c. 38. Saint Jérôme (t. I, ad
Gerontiam , p. 93) l’appelle un demi-barbare.
[3370] Claudien a fait, dans un poème incomplet, un portrait
brillant, et peut-être flatté, de la princesse Sérène. Cette nièce favorite de
Théodose était née, ainsi que sa sœur Thermantia, en Espagne, d’où elles furent
conduites honorablement, dès leur tendre jeunesse dans le palais de Constantinople.
[3371] On ne peut pas bien décider si cette adoption fut
faite légalement, ou si elle n’est que métaphorique. Voyez Ducange, Fam.
byzant ., p. 75. Une ancienne inscription donne à Stilichon le titre
singulier de progener divi Theodosii .
[3372] Claudien ( Laus Serenœ , 190-193) exprime en
langage poétique le dilectus equorum et le gemino mox idem culmine
duxit agmina . L’inscription ajoute : Comte des domestiques , poste
important, qu’au faîte de la grandeur la prudence aurait dû peut-être engager
Stilichon à conserver.
[3373] Les beaux vers de Claudien (in. I cons. Stilich .,
II, 113) sont une preuve du génie de l’auteur ; mais l’intégrité invariable de
Stilichon dans l’administration militaire, est bien mieux constatée parle
témoignage que Zozime semble donner malgré lui. Voyez l. V, p. 345.
[3374] . . . . . . . . . . . . . . . Si bellica moles
Ingrueret, quamvis annis et jure minori,
Cedere grandœvos equitum
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