Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
metuenda maritis .
. . . . . . . . . . Mauris clarissima quœque
Fastidita datur . . . . . . . . . .
Baronius condamne l’incontinence de Gildon avec
d’autant plus de sévérité, que sa femme et sa fille étaient des exemples de
chasteté. Les empereurs sévirent, par une de leurs lois, contre les adultères
des soldats africains.
[3390] Inque tuam sortem numerosas transtulit orbes .
Claudien ( de Bell. Gildon ., 232-324) a parlé
avec une circonspection politique des intrigues de la cour de Byzance,
rapportées aussi par Zozime (l. V, p. 302).
[3391] Symmaque a décrit les formes judiciaires du sénat ;
et Claudien ( I cons. Stilich ., l. I, 325, etc.) semble être animé de
l’esprit d’un Romain.
[3392] Claudien emploie éloquemment les plaintes de Symmaque
dans un discours de la divinité tutélaire de Rome, devant le trône de Jupiter. De
Bell. Gildon , 28-128.
[3393] Voyez Claudien, in Eutrop ., l. I, 401, etc. ; I
consul. Stilich ., l. I, 306), etc. ; II cons. Stilich ., 91, etc.
[3394] Il était d’un âgé mûr, puisqu’il avait précédemment
servi (A. D., 373) contre son frère Firmus (Ammien, XXIX, 5). Claudien, qui
connaissait l’esprit de la cour de Milan, appuie plus sur les torts de Mascezel
que sur son mérite ( de Bell. Gildon ., 389-414). Cette guerre mauresque
n’était digne ni d’Honorius ni de Stilichon, etc.
[3395] Claudien, de Bell. Gildon , 415-423. La
nouvelle discipline leur permettait de se servir indifféremment des noms de legio , cohors , manipulus . Voyez la Notitia imperii , s. 38-40.
[3396] Orose (l. VII, c. 36, p. 565) met dans ce récit
l’expression du doute ( ut aiunt ), ce qui est peu conforme au δυναμεις
αδρας de Zozime (l. V, p. 303). Cependant
Claudien, après un peu de déclamation relative aux soldats de Cadmus, avoue
naïvement que Stilichon n’envoya qu’une faible armée, de peur que le rebelle ne
prît la fuite, ne timere timeas ( I cons. Stilich ., l. L, 314,
etc.).
[3397] Claudien, Rutil. Numatian. Itiner ., I,
439-448. Ensuite (515-526) il fait mention d’un pieux insensé dans l’île de
Gorgone. Choqué de ces remarques profanes, le commentateur Barthius appelle
Rutilius et ses complices rabiosi canes diaboli . Tillemont ( Mém.
ecclés ., t. XII, p. 471) observe, avec plus de modération, que le poète
incrédule donne un éloge en croyant faire une satire.
[3398] Orose, l. VII, c. 36, p. 564. Saint Augustin fait
l’éloge de deux de ces saints sauvages de l’île des Chèvres ( epist . 81)
apud Tillemont, Mém. ecclés ., t. XIII, p. 317 ; et Baronius, Annal.
ecclés ., A.. D. 398, n° 51.
[3399] Ici se termine le premier livre de la guerre de
Gildon. Le reste du poème de Claudien a été perdu, et nous ignorons où et
comment l’armée a abordé en Afrique.
[3400] Orose est le seul garant de la vérité de ce récit,
Claudien ( I cons. Stilich ., l. I, p. 345-355) donne un grand détail de
la présomption de Gildon et de la multitude de Barbares qu’il avait sous ses
drapeaux.
[3401] Saint Ambroise, mort environ un an auparavant,
révéla, dans une vision, le temps et le lieu de la victoire. Mascezel raconta
depuis son rêve à saint Paulin, premier biographe du saint, et par qui il peut
facilement être venu à la connaissance d’Orose.
[3402] Zozime (V, p. 303.) suppose un combat opiniâtre ;
mais le récit d’Orose parait contenir un fait réel, déguisé sous l’apparence
d’un miracle.
[3403] Tabraca était située entre les deux Hippone.
(Cellarius, t. II, part. II, p. 112 ; d’Anville, t. III, p. 84.) Orose a nommé
clairement le champ de bataille ; mais notre ignorance ne nous permet pas d’en
fixer la situation précise.
[3404] La mort de Gildon est rapportée par Claudien ( I
cons. Stilich ., v. 35), et par Zozime et Orose, ses meilleurs interprètes.
[3405] Claudien ( II cons. Stilich ., 99-119) donne les
détails de leur procès. Tremuit quos Africa nuper, cernunt rostra reos ;
et il applaudit au rétablissement de l’ancienne constitution. C’est ici qu’il
place cette sentence si familière aux partisans du despotisme :
. . . . . . . . . . Nunquam libertas gratior extat
Quam sub rege pio . . . . . . . . . .
Mais la liberté qui dépend de la piété d’un roi n’en
mérite pas le nom.
[3406] Voyez le Code Théodosien , l. IX, tit. 39, leg.
3 ; tit. 40, leg. 19.
[3407] Stilichon, qui prétendait avoir eu également part aux
victoires de Théodose et à celles de son fils,
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