Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
Tous les saints écrivirent à Demetrias des lettres de
félicitation. Celle de saint Jérôme existe encore (t. I, p. 62-73, ad
Demetriad, de servanda Virginitate ). C’est un mélange de raisonnements
absurdes, de déclamations véhémentes et de faits assez curieux, dont
quelques-uns sont, relatifs au siège et au pillage de Rome.
[3647] Voyez les lamentations pathétiques de saint Jérôme,
t. V, p. 400, dans sa préface au second livre de ses Commentaires sur le
prophète Ézéchiel .
[3648] Orose établit cette comparaison sans pouvoir
cependant se dépouiller de toute partialité théologique (l. II, c. 19, p. 142 ;
l. VII, c. 39, p. 575). Mais dans l’histoire de la prise de Rome par les
Gaulois tout est incertain et peut-être fabuleux. Voyez Beaufort, sur l’ Incertitude ,
etc., de l’Histoire romaine , p. 356 ; et Melot, Mémoires de l’Acad.
des Inscript ., t. XV, p. 1-21.
[3649] Le lecteur qui désire connaître les circonstances de
ce fameux événement peut lire l’excellent récit du docteur Robertson, Hist.
de Charles-Quint , vol. II, p. 283, ou consulter gli Annali d’Italia ,
du savant Muratori, t. XIV, p. 230-244, édit. in-8°. S’il veut examiner les
originaux, il peut avoir recours au dix-huitième livre de la grande, mais
incomplète histoire de Guicciardini. Au reste, l’ouvrage qui mérite le mieux le
titre d’authentique et d’original, est un petit livre intitulé il Sacco di
Roma , composé environ un mois après le pillage de la ville, par le frère de
l’historien Guicciardini, qui paraît avoir été magistrat habile et écrivain
impartial.
[3650] Bossuet ( Hist. des Variations des Églises
protestantes , l. I, p. 20-36) a attaqué vigoureusement la disposition
fougueuse de Luther, effet du tempérament et de l’enthousiasme ; et Seckendorf
( Commentaire du luthéranisme ) l’a défendu faiblement (l. I, n° 78, p.
120 ; et l. II, n° 122, p. 556).
[3651] Marcellin dans sa Chronique . Orose (l. VII, c.
39 ; p. 575) assure qu’il quitta Rome le troisième jour ; mais cette différence
peut aisément être conciliée par les mouvements successifs des différents corps
d’une grande armée.
[3652] Socrate (l. VII, p. 10) prétend, sans aucune
apparente de vérité ou de raison, qu’Alaric se retira à la hâte en apprenant
que les armées de l’empire d’Orient étaient en marche pour venir l’attaquer.
[3653] Ausone, de claris Urbibus , p. 233, édit. Toll.
Le luxe de Capone avait autrefois surpassé celui de Sybaris. Voyez Athénée
Deipnosophist , l. XII, p. 528, édit. Casaubon.
[3654] Quarante huit ans après la fondation de Rome, environ
huit cents ans avant l’ère chrétienne ; les Toscans bâtirent Capoue et Nole, à
la distance de vingt-trois milles l’une de l’autre ; mais la dernière de ces
villes ne s’éleva jamais au-dessus d’un état de médiocrité.
[3655] Tillemont ( Mém. ecclés ., t. XIV, p. 1-146) a
compilé avec son activité ordinaire tout ce qui a rapport à la vie ou aux
écrits de saint Paulin, dont la retraite est célébrée dans ses propres écrits,
et par les louanges de saint Ambroise, saint Jérôme, saint Augustin et Sulpice
Sévère, ses contemporains et ses amis.
[3656] Voyez les Lettres affectueuses d’Ausone ( epist .
19-25, p. 650-698, édit. Toll) à son collègue, son ami et son disciple saint
Paulin. La religion d’Ausone est encore un problème. Voyez les Mém. de
l’Acad. des Inscript , tome XV, p. 123-138. Je crois qu’elle n’était pas
moins un problème durant sa vie, et conséquemment qu’il était païen dans le
cœur.
[3657] L’humble saint-Paulin eut une fois la présomption
d’avouer qu’il croyait être aimé se saint Félix au moins comme un homme aime
son petit chien.
[3658] Voyez Jornandès, de Reb. get ., c. 30, p. 653 ;.
Philostorgius, l. XII, c. 3, saint Augustin, de Civ. Dei , l. I, c. 10 ;
Baronius, Annal. ecclés ., A. D. 410, n° 45, 46.
[3659] Le platane ou plane était l’arbre favori des anciens
; ils le multiplièrent, à raison de son ombrage, depuis l’Orient jusque dans la
Gaule. Pline, Hist. nat ., XII, 3, 4, 5. Il en cite plusieurs d’une
taille énorme, un entre autres dans une maison de campagne impériale à
Velletri, que Caligula appelait son nid. Ses brandies mettaient à l’abri une
vaste table et toute la suite de l’empereur, que Pline nomme finement pars
umbrœ , expression qui pouvait aussi bien convenir à Alaric.
[3660] The prostrate South to the
Weitere Kostenlose Bücher