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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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commerce et la navigation ont
multiplié la quantité et diminué le prix. Voyez, Hist. polit. et philos .,
etc., t. I, p. 457.
    [3613] Ce chef des Goths est nommé par Jornandès et par
Isidore, Athaulphe ; par Zozime et Orose, Ataulphe ; et par
Olympiodore, Adoulphe . Je me suis servi du nom célèbre d’Adolphe,
autorisé ici par l’usage des Suédois, frères ou fils des anciens Goths.
    [3614] Le traité entre Alaric et les Romains, etc., est tiré
de Zozime, l. V, p. 354, 355, 358, 359, 362, 363. Ce que nous savons des
circonstances qui l’accompagnèrent n’est pas assez considérable, et assez
intéressant pour exiger d’autre citation.
    [3615] Zozime, l. V, p. 367, 368, 369.
    [3616] Zozime, l. V, p. 360, 361, 362. L’évêque évita, en
restant à Ravenne, les calamités qui menaçaient la ville. Orose, l. VII, c. 39,
p. 573.
    [3617] Relativement aux aventures d’Olympius et de ses
successeurs au ministère, voyez Zozime, l. V, p. 363, 365, 366 ; et
Olympiodore, ap. Phot., 180, 181.
    [3618] Zozime (l. V, p. 364) raconte cette circonstance avec
une satisfaction visible, et célèbre le caractère de Gennerid comme le dernier
qui fit honneur au paganisme expirant. Le concile de Carthage n’était pas de
cette opinion lorsqu’il députa quatre évêques à la cour de Ravenne pour se
plaindre d’une loi nouvellement publiée qui exigeait que toutes les conversions
au christianisme fussent libres et volontaires. Voyez Baronius, Annal.
ecclésiastiques , A. D. 409, n° 12 ; A. D. 410, n° 47, 48.
    [3619] Zozime, I. V, p. 367, 368, 369. Cet usage de jurer
par la tête, la vie, la sûreté ou le génie du souverain, était très ancien en
Égypte et en Scythie. ( Genèse , XLII, 15.) L’adulation le fit bientôt
passer chez les Césars ; et Tertullien se plaint de ce que, dans son temps, ce
serment était le seul pour lequel les Romains affectassent de conserver du
respect. Voyez l’élégante Dissertation de l’abbé Massieu sur les serments de
l’antiquité, Mém. de. l’Acad. des Inscript ., t. I, p. 208, 209.
    [3620] Zozime, l. V, p. 368, 369. J’ai adouci les
expressions d’Alaric, qui s’étend trop pompeusement sur l’histoire de Rome.
    [3621] Voyez Suétone, in Claude , c. 20 ; Dion
Cassius, l. LX, 949, édit. Reimar ; la vive description de Juvénal, satire XII, 75, etc. Dans le seizième siècle, tandis que les restes du port d’Auguste
étaient encore visibles, les antiquaires en esquissèrent le plan (voyez
d’Anville, Mém. de l’Acad. des Inscript ., t. XXX, p. 198) ; et
déclarèrent avec enthousiasme que tous les monarques de l’Europe réunis ne
parviendraient point à exécuter un pareil ouvrage. Bergier, Hist. des grands
chemins des Romains , t. II, p. 356.
    [3622] Ostia tiberina . (Voyez Chivier, Italia
antiqua , t. III, p. 870-879.) Les deux bouches du Tibre étaient séparées
par l’île sacrée, triangle équilatéral dont les côtés étaient évalués à environ
deux milles. La colonie d’Ostie était placée immédiatement au-delà du bras
gauche ou méridional de la rivière et le port au-delà du bras droit au
septentrional ; et la distance entre leurs restes, selon la carte de Cingolani,
est d’un peu plus de deux milles. Du temps de Strabon, le sable et la vase
avaient presque bouché le port d’Ostie ; le progrès de cette même cause a
augmenté l’étendue de l’île sainte, et insensiblement Ostie et le port se sont
trouvés à une distance considérable du rivage. Les canaux à sec, fiumi morti ,
et les vastes marais, stagno di Ponente, di Levante , marquent les
retraites de la rivière et les efforts de la mer. Consultez sur l’état de cette
plage triste et solitaire, l’excellente carte de l’État ecclésiastique, par les
mathématiciens de Benoît XIV, une vue de l’état présent de l’Agro romano, en
six feuilles, par Cingolani, qui contient cent treize mille huit cent dix-neuf rubbia ,
environ cinq cent soixante-dix mille acres ; et la grande carte topographique
d’Ameti, en huit feuillés.
    [3623] Dès le troisième siècle (Lardner, Crédibilité de
l’Évangile , part 2, vol. III, p. 89-82), ou du moins dès le quatrième ( Carol.
à sancto Paulo, Notit. ecclés ., p. 47), le port de Rome était devenu une
ville épiscopale, qui a été démolie, à ce qu’il paraît, dans le neuvième
siècle, par le pape Grégoire IV, au temps des incursions des Arabes. Elle se
trouve aujourd’hui réduite à une auberge, une église, et une maison

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