Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
Procope, et
par la déclaration publique de Justinien. Cod ., l. I, t. 27.
[4237] Victor, II, 18, p. 41.
[4238] Victor, V, 4, p. 74, 75. Il se nommait Victorianus,
né à Adrumète, d’une famille opulente ; il jouissait de la faveur du monarque,
ce qui lui valut l’office ou au moins le titre de proconsul d’Afrique.
[4239] Victor, I, 6, p. 8, 9. Après avoir raconté la
résistance courageuse et la réponse du comte Sébastien, il ajoute : Quare
alio generis argumento postea bellicosum virum occidit .
[4240] Victor, V, 12, 13 ; Tillemont, Mém. ecclés .,
t. VI, p. 609.
[4241] Primat était plus proprement le titre de l’évêque de
Carthage ; mais les sectes et les nations donnèrent à leur premier
ecclésiastique le nom de patriarche. Voyez Thomas, Discipl. de l’Église ,
t. I, p. 155-158.
[4242] Le patriarche Cyrille déclara publiquement qu’il
n’entendait pas le latin. (Victor, II, 18, p. 42), Nescio latine ; et il
était possible qu’il se servît de cette langue en conversation, sans titre en
état de prêcher et d’argumenter en latin. Son clergé vandale était encore plus
ignorant, et l’on ne pouvait accorder beaucoup de confiance à ceux des
ecclésiastiques africains qui avaient déserté le parti des catholiques.
[4243] Victor, II, 2, p. 22.
[4244] Victor, V, 7, 77. Il en appelle à l’ambassadeur
lui-même : son nom était Uranius.
[4245] Astutiores , Victor, IV, 4, p. 70. Il donne
clairement à entendre que leur citation de l’Évangile, non jurabitis in toto ,
ne fût qu’un prétexte pour éluder le serment qu’on leur demandait. Les
quarante-six évêques qui refusèrent furent bannis en Corse ; les trois cent
deux qui firent le serment furent dispersés dans les provinces de l’Afrique.
[4246] Fulgence, évêque de Ruspæ, dans la province de la
Bysacène, descendait d’une famille de sénateurs, et avait reçu une éducation
soignée : il savait Homère et Ménandre par cœur avant qu’on lui permit
d’apprendre le latin, la langue de son pays. (Vit. Fulgent., c. 1.) Il est
probable qu’un grand nombre des évêques, africains entendaient le grec, et
qu’un grand nombre des ouvrages théologiques des Grecs étaient traduits en
latin.
[4247] Comparez les deux Préfaces au Dialogue de Vigile de
Thapse, p. 118, 119, édit. Chiflet : il aurait pu vouloir amuser un lecteur
instruit par une innocente fiction ; mais le sujet était trop sérieux, et les
Africains trop ignorants.
[4248] Le père Quesnel annonça le premier cette opinion, qui
fût favorablement reçue ; mais les trois vérités, suivantes, toutes
surprenantes qu’elles puissent paraître, sont universellement reconnues
aujourd’hui. (Gérard Vossius, t. VI, p. 516-552.). Tillemont, Mém. ecclés .,
t. VIII, p. 667-671 : 1° Saint Athanase n’est point l’auteur du symbole qui se
lit si souvent dans nos églises ; 2° il ne parait avoir existé que plus d’un
siècle après la mort du saint prélat ; 3° il a été composé originairement en
latin, et par conséquent dans les provinces de l’Occident. Gennadius,
patriarche de Constantinople, fut si scandalisé de cette extraordinaire
composition, qu’il prononça hardiment que c’était l’ouvrage d’un homme ivre.
Petau, Dogmat. theologica , t. II, l. VII, c. 8, p. 687.
[4249] Saint Jean, V, 7. Voyez Simon, Hist. crit. du
Nouveau Testament , part. I, p. 203-218, et part. II, c. 9, p. 99-121, et la
savante préface avec les notes du docteur Mill et de Wetstein, à leurs éditions
du Testament grec. En 1689, Simon le Catholique s’efforçait d’être libre ; en
1707, Mill, protestant, chercha à se rendre esclave ; en 1751, Wetstein
l’arminien profita de la liberté de sa secte et de son siècle.
[4250] De tous les manuscrits qui existent, il y en a plus
de quatre-vingt dont plusieurs ont au moins douze cents ans. (Wetstein, ad
loc .) Les copies orthodoxes du Vatican, des éditeurs complutensiens, de
Robert Étienne, sont devenues invisibles, et les deux manuscrits de Dublin et
de Berlin ne sont pas dignes de faire une exception. Voyez les Œuvres
d’Emlyn , vol. II, p. 227-255, 269-299, et les quatre lettres ingénieuses de
M. de Missy, t. VIII et IX du Journal Britann .
[4251] Ou plus proprement par les quatre évêques qui
composèrent et publièrent la profession de foi au nom de leurs confrères. Ils
appellent ce texte luce clarius . Victor Vitensis, de Persecut. Vandal .,
l. III, c. II, p. 54. Il est cité immédiatement après
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