Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
par Vigile et Fulgence.
[4252] Dans les onzième et douzième siècles, les Bibles ont
été corrigées par Lanfranc, archevêque de Cantorbéry, et par Nicolas, cardinal
et bibliothécaire de l’église de Rome, secundum orthodoxam fidem .
(Wetstein, Prolegomen ., p. 84, 85.) Malgré ces corrections, ce passage
manque encore dans vingt-cinq manuscrits latins (Wetstein, ad loc .) les
plus anciens et les plus beaux, deux qualités qui s’unissent rarement, excepté
dans les manuscrits.
[4253] L’art que les Allemands avaient inventé fut employé
en Italie pour les écrits des écrivains profanes de Rome et de la Grèce.
L’original grec du Testament fut publié à peu près dans le même temps (A. D.
1514, 1516, 1520) par l’industrie d’Érasme à la libéralité du cardinal de
Ximenès. La Polyglotte complutensienne, coûta au cardinal cinquante mille
ducats. Voyez Mattaire, Annal. typograph ., t., II, p. 2, 8, 125-133 ; et
Wetstein, Prolegomena , p. 116-127.
[4254] Les trois témoignages ont été établis dans nos
Testaments grecs par la prudence d’Érasme, la sincère bigoterie des éditeurs
complutensiens, la fraude typographique ou l’erreur de Robert Étienne, qui a
placé une virgule, et la fausseté délibérée ou l’étrange méprise de Théodore de
Bèze.
[4255] Pline, Hist. nat ., V, 1 ; Itiner .,
Wesseling, p. 15 ; Cellarius, Geogr. antiq ., t. II, part. 2, p. 127. Il
ne faut pas confondre cette ville de Tipasa avec une autre du même nom, située
en Numidie, celle dont il est question, devait être une ville un peu
considérable puisque Vespasien lui accorda les privilèges du Latium.
[4256] Optat. de Milène, de Schis. donatist ., l. II,
p. 38.
[4257] Victor Vitensis, V, 6, p. 76, Ruinart, p. 483-487.
[4258] Ænéas de Gaza, in Theophrasto , in Biblioth.
Patrum , tom. VIII, p. 664 -665. Il était chrétien, et composa ce dialogue,
le Théophraste , sur l’immortalité de l’âme et la résurrection du corps,
outre vingt-six épîtres encore existantes. Voyez Cave, Hist. litteraria ,
p. 297 ; et Fabricius, Bibl. græc ., t. I, p. 422.
[4259] Justin. Codex , l. I, tit. 27 ; Marcellin, in Chronic .,
p. 45, in Thesaur. Tempor ., Scaliger ; Procope, de Bell. vand .,
l. I, c. 7, p. 196 ; Greg. Magnus, Dialog . III, 32. Aucun de ces témoins
n’a donné le nombre de ces confesseurs. Un ancien Martyrologe (ap. Ruinart, p.
486) le fixe à soixante. Deux d’entre eux perdirent le don de la parole en
commettant le péché de fornication : la circonstance la plus singulière de ces
prodiges est un enfant qui n’avait jamais parlé avant qu’on lui coupât la langue.
[4260] Voyez les deux histoires générales de l’Espagne,
Mariana, Hist. de Reb. Hispan ., t. I, l. V, c. 12-15, p. 182-194, et
Ferreras, traduction française, t. II, p. 206-247. Mariana semble oublier sa
qualité de jésuite pour prendre le style et l’esprit d’un littérateur romain.
Ferreras, industrieux compilateur, examine ses faits et rectifie sa
chronologie.
[4261] Goisvintha épousa successivement deux rois des Goths
; Athanigild, dont elle eut Brunehaut, mère d’Ingonde ; et Leuvigild, dont les
deux fils, Hermenegild, et Recarède, étaient nés d’un premier mariage.
[4262] Iracundiœ furore succensa adprehensam per comam
capitis puellam in terrant conlidit, et diù calcibus verberatam, ac sanguine
cruentatam, jussit expoliari, et piscinæ immergi . Saint Grégoire de Tours,
l. V, c. 39, t. II, p. 255. L’autorité de saint Grégoire est une des meilleures
pour cette portion de l’histoire.
[4263] Les catholiques, qui reconnaissaient la validité du
baptême ides hérétiques, répétaient la cérémonie, ou comme on l’appela par la
suite, le sacrement de la confirmation, à laquelle ils attribuaient des
prérogatives mystiques et merveilleuses, soit visibles, soit invisibles. Voyez
Chardon, Hist. des Sacrements , t. I, p. 405-552.
[4264] Osset, ou Julia Constantia, était située vis-à-vis de
Séville, sur la rive septentrionale du fleuve Bœtis aujourd’hui le
Guadalquivir. Pline ( Hist. nat ., III, 3) et le témoignage de saint
Grégoire de Tours ( Hist. Francorum , l. VI, c. 43, p. 288) méritent plus
de confiné que le nom de Lusitania ( de Gloria Martyr ., c. 24) adopté par
le vanité superstitieuse des Portugais. Ferreras, Hist. d’Espagne , t.
II, p. 166.
[4265] Ce miracle s’exécutait adroitement. Un roi qui
suivait la doctrine d’Arius, fit mettre son sceau sur les portes et
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