Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
creuser un
fossé profond autour de l’église, et les fonts baptismaux ne furent pas moins
remplis à l’ordinaire la veille de Pâques.
[4266] Ferreras (t. II, p. 168 -175, A. D. 550) a éclairci
les difficultés relatives au temps et aux circonstances de la conversion des
Suèves. Leuvigild les avait récemment réunis à la monarchie des Goths en
Espagne.
[4267] Cette addition au symbole de Nicée, ou plutôt de
Constantinople, fut faite pour la première fois dans le huitième concile de
Tolède (A. D. 653) ; mais elle était conforme à la doctrine populaire. Gérard
Vossius, tome VI, page 527, de tribus Symbolis .
[4268] Voyez Greg. Magn., l. VII, epist . 126 ; apud
Baron, Annal. ecclés ., A. D. 599, n° 25, 26.
[4269] Paul Warnefrid ( de Gest. Longob ., l. IV, c.
44, p. 853, édit. Grot.) avoue que l’arianisme prévalait encore sous le règne
de Rotharis, A. D. 536-552. Le pieux diacre ne donne point la date précise de
la conversion nationale, qui fut toutefois accomplie avant la fin du septième
siècle.
[4270] Quorum fidei et conversioni ita congratulatus esse
rex perhibetur, ut nullum tamen cogeret ad christianismum ..... Didicerat
enimi a doctoribus, auctoribusque suœ salutis, servitium Christi voluntarium,
non coactitium, esse debere . Bedæ, Hist. ecclés ., l. I, c. 26, p.
62, édit. Smith.
[4271] Voyez les Historiens de France , t. IV, p. 114
; et Wilkins, Leges Anglo-Saxonicæ , p. 11-31. Si quis sacrificium
immolaverit prœter Deo soli, morte moriatur .
[4272] Les Juifs prétendent qu’ils furent introduits en
Espagne par les flottes de Salomon et les armes de Nabuchodonosor ; qu’Adrien
transporta quarante mille familles de la tribu de Juda, et dix mille de celle
de Benjamin, etc. Basnage, Hist. des Juifs , t. VII, c. 9, p. 240-256.
[4273] Isidore, alors archevêque que de Séville, félicite
Sisebut de son zèle, et cependant le désapprouve ( Chron. goth ., p. 728).
Baronius (A. D. 614, n° 41) fixe le nombre sur l’autorité d’Aimoin, l. IV, c.
22. Mais cette autorité est faible, et il ne m’a été possible de vérifier la
citation. Hist. de France , t. III, p. 127.
[4274] Basnage (t. VIII, c. 13, p. 388-400) représente
fidèlement la situation des Juifs ; mais il aurait pu tirer des canons des
conciles espagnols et des lois des Visigoths, des circonstances curieuses et
essentielles à son sujet, quoiqu’elles soient étrangères au mien.
[4275] Dans ce chapitre je tirerai mes citations du recueil
des Historiens des Gaules et de la France . Paris, 1738-1767, en onze
volumes in-folio. Dom Bouquet et d’autres bénédictins ont placé tous les
témoignages authentiques et originaux en ordre chronologique jusqu’à l’année
1060, et y ont ajouté des notes savantes. Cet ouvrage national doit se
continuer jusqu’à l’année 1500, et devrait bien exciter notre émulation.
[4276] Tacite, Hist ., IV, 73, 74, tome I, p. 445. Ce
serait une grande présomption que de vouloir abréger Tacite ; mais on peut
choisir les idées générales qu’il applique aux révolutions présentes et futures
de la Gaule.
[4277] Eadem semper causa Germanis transcendendi in
Gallias, libido arque avaritia, et mutandæ sedis amor ; ut relictis paludibus
et solitudinibus suis, fecundissimum hoc solum vosque ipsos possiderent ..... Nam pulsis Romainis, quid aliud quam bella omnium inter se gentium existent
?
[4278] Sidonius Apollinaris plaisante arec affectation sur
les désagréments de sa situation. Carm . XII, t. I, p. 811.
[4279] Voyez Procope, de Bell. goth ., l. 1, c. 12, t.
II, p. 31. La réputation de Grotius me fait penser qu’il n’a pas substitué le Rhin au Rhône ( Hist. Goth ., p. 175), sans l’autorité de quelque
manuscrit.
[4280] Sidon., l. VIII, epist . 3, 9, t. I, p. 800.
Jornandès ( de Reb. get ., c. 47, p. 680) confirme en quelque façon ce
portrait du héros de la nation des Goths.
[4281] Je fais usage du nom de Clovis adopté généralement,
et tiré du latin Chlodovecus ou Chlodovæus ; mais le ch n’exprime que l’aspiration des Germains, et le véritable nom diffère peu de
celui de Luduin ou Louis . Mém. de l’Acad. des Inscript .,
t. XX, p. 68.
[4282] Saint Grégoire de Tours, l. II, c. 12, t. I, p. 168.
Basine parle le langage de la nature : les Francs qui l’avaient vue dans leur
jeunesse, purent connaître saint Grégoire dans leur vieillesse, et le lui
raconter. L’évêque de Tours n’avait aucun intérêt à entacher la mémoire de la
mère du
Weitere Kostenlose Bücher