Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
(III, page 140) paraît n’avoir puisé sa relation que
dans les harangues ( λογοι ) et dans les Épîtres
de Julien. Le discours adressé aux Athéniens contient un récit exact, quoique
peu circonstancié, de la guerre contre les Germains.
[2161] Voyez Ammien, XVII, 1, 10 ; XVIII, 2 ; et
Zozime, III, p. 144 ; Julien, ad S. P. Q. Athen., p. 208.
[2162] Ammien, XVIII, 2 ; Libanius, orat. 10 , p. 279,
280. De ces sept postes, quatre sont aujourd’hui des villes assez
considérables, Bingen, Andernach, Bonn et Nuyss. Les trois autres, Tricesimæ,
Quadriburgium et Castra Herculus ou Héraclée, ne subsistent plus ; mais il y a
lieu de croire que sur le terrain de Quadriburgium les Hollandais ont construit
le fort de Schenk, dont le nom blessait si violemment l’excessive délicatesse
de Boileau. Voyez d’Anville, Notice de l’ancienne Gaule , p. 183 ;
Boileau, épit. IV , et les notes.
[2163] Nous pouvons en croire Julien lui-même, orat. ad S. P. Q. Athen., p. 280. Il fait un récit très circonstancié de cette
expédition. Zozime ajoute deux cents vaisseaux de plus, III, p. 145. En
évaluant le port de chacun des six cents vaisseaux de Julien à soixante-dix
tonnes, ils pouvaient exporter cent vingt mille quarters. Voyez les Poids et
Mesures d’Arbuthnot , p. 237. Le pays qui pouvait supporter une pareille
exportation devait avoir atteint déjà un degré de culture bien florissant.
[2164] Les troupes se mutinèrent une fois, immédiatement
avant le second passage du Rhin. Ammien, XVII, 9.
[2165] Ammien, XVI, 5 ; XVIII, 1 ; Mamertin, in Panegyr. vet .,
XI, 4.
[2166] Ammien, XVII, 3 ; Julien., epist. 15 , éd.
Spanheim. Une telle conduite justifie presque ce magnifique éloge de Mamertin : Ita illi anni spatia divisa sunt, ut aut Barbaros dominet, aut civibus jura
restituat, perpetuum professus, aut contra hostem ; aut contra vitia, certatem .
[2167] Libanius, orat. parental. in imper. Julian .,
c. 38. ; in Fabricii græc. Bibliothec ., t. VIII, p. 263, 264.
[2168] Voyez Julien, in Misopogon , p. 340, 341.
L’ancienne situation de Paris est décrété par Henri Valois ( ad Ammian .,
XX, 4), par son frère Adrien Valois, et par M. d’Anville, dans leurs Notices
sur l’ancienne Gaule ; par l’abbé de Longuerue, Description de la France ,
t. I, p. 12, 13 ; et M. Bonamy, dans les Mémoires de l’Académie des Inscript .,
t. XV, p. 656, 691.
[2169] Την φιλην
Δευxετιαν . Julien, in Misopogon .,
page 340. Leucetia ou Lutetcia était l’ancien nom de la cité qui selon l’usage
du quatrième siècle, prit ensuite le nom territorial de Parisiis.
[2170] Julien, in Misopogon ., p. 359, 360.
[2171] La date des Institutions divines, de Lactance a été
savamment discutée ; on a proposé les difficultés et les solutions et imaginé
l’expédient de deux éditions originales, l’une publiée durant la persécution de
Dioclétien, et l’autre pendant la persécution de Licinius. Voyez Dufresnoi,
préface, p. 5 ; Tillemont, Mém. ecclés ., tome VI, p. 465-470 ; Lardner, Crédibilité ,
etc., part. 2, tome VII, 78-86. Quant à moi, je suis presque convaincu que
Lactance a dédié ses Institutions au souverain de la Gaule, dans le temps où
Galère, Maximin et même Licinius, persécutèrent les chrétiens, c’est-à-dire,
entre les années 306 et 311.
[2172] Lactance, divin. Instit. , I, VII, 27. Le
premier et le plus important de ces passages est omis à la vérité dans
vingt-huit manuscrits ; mais il se trouve dans dix-neuf. Si nous balançons
l’autorité respective de ces manuscrits, nous pouvons citer en faveur du
passage un manuscrit de neuf cents ans, qui est dans la bibliothèque du roi de
France ; mais ce même passage ne se trouve point dans le manuscrit correct de Bologne,
que le père Montfaucon suppose écrit dans le sixième ou septième siècle ( Diarium
italic ., p. 409). La plupart des éditeurs, excepté Isée, ont reconnu le
style de Lactance. Voyez Lactance, éd. Dufresnoi, t. I, p. 596.
[2173] Eusèbe, in vit. Constant ., I, c. 27-32.
[2174] Zozime, II, p. 104.
[2175] On observait toujours cette cérémonie en faisant un
catéchumène. Voyez les Antiquités de Bingham , X, c. 1, p. 419 ; dom
Chardon, Hist. des Sacrements , t. I, p. 62 ; et Constantin s’y soumit
pour la première fois, immédiatement avant son baptême et sa mort. Eusèbe, in
vit. Constant ., IV, c. 61. D’après la liaison de ces deux faits, Valois ( ad
loc. Euseb .), tire une
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