Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
probable qu’avant l’invention
de l’alphabet ces signes arbitraires ou naturels servaient de caractères aux
Égyptiens. Voyez Warburton, Législation divine de Moïse , tome III, p.
69, 243.
[2120] Voyez Pline, Hist. nat ., XXXVI, c. 14, 15.
[2121] Ammien Marcellin c. 4. Il donne une interprétation
grecque des hiéroglyphes, et Lindenbrogius, son commentateur, ajoute une
inscription latine, qui en vingt vers du siècle de Constance, contient une
histoire abrégée de l’obélisque.
[2122] Voyez Donat. Roma antiqua , III, c. 14 ; IV, c.
12 ; et la dissertation savante, quoique obscure, de Bargæus sur les
obélisques, insérée dans le quatrième volume de Grœvius, Antiquités romaines ,
p. 1897-1936. Cette dissertation est dédiée au pape Sixte-Quint, qui éleva
l’obélisque de Constance dans la place, en face de l’église de
Saint-Jean-de-Latran.
[2123] Les évènements de la guerre des Sarmates et des
Quades sont racontés par Ammien, XVI, 10 ; XVII, 12, 13 ; XIX, 11.
[2124] Genti Sarmatarum magno decori considens apud cos
regem dedit . (Aurelius-Victor.) Dans une pompeuse harangue prononcée par
Constance lui-même, il célèbre ses propres exploits avec beaucoup d’orgueil et
quelque vérité.
[2125] Ammien, XVI, 9.
[2126] Ammien (XVII, 5) transcrit cette lettre hautaine.
Themistius ( oratio IV , p. 57, édit. Petav.) fait mention de l’enveloppe
de soie. Idatius et Zonare parlent du voyage de l’ambassadeur, et Pierre
Patrice rend compte de sa conduite conciliante, in Excerpt. Legat. , p.
28.
[2127] Ammien, XVII, 5, et Valois, ad loc. Le sophiste ou
philosophe (dans ce siècle, ces deux noms étaient synonymes), le sophiste était
Eustache de Cappadoce, disciple de Jamblique et l’ami de saint Basile. Eunape
( in vit. Edesii , p. 44-47 ) attribue à l’ambassadeur philosophe la
gloire d’avoir enchanté le roi barbare par les charmes persuasifs de
l’éloquence et de la raison. Voyez Tillemont, Hist. des Empereurs , t.
IV, p. 828-1132.
[2128] Ammien, XVIII, 5, 6, 8. La conduite décente et
respectueuse d’Antoninus vis-à-vis du général Romain, le présente dans un jour
très favorable ; et Ammien lui-même ne peut s’empêcher de parler du traître
avec estime et compassion.
[2129] Cette anecdote, telle qu’elle est rapportée par
Ammien, sert à prouver la véracité d’Hérodote (I, c. 133), et la constance des
Perses à conserver leurs usages. Dans tous les siècles les Perses ont été
adonnés à l’intempérance, et les vins de Chiraz ont triomphé de la loi de
Mahomet. Brisson, de Regno Pers ., II, p. 462-472 ; et Chardin, Voyage
en Perse , t. III, p. 90.
[2130] Ammien, XVIII, 6, 7, 8, 10.
[2131] Pour, la description d’Amida, voyez d’Herbelot, Bibliothèque
orient. , p. 108 ; Histoire de Timur-Bec , par Cheref-eddin-Ali, III,
c. 41 ; Ahmed-Arabsiades, t. I, p. 331, c. 43 ; Voyages de Tavernier , t.
I, p. 301 ; Voyages d’Otter , t. II, p. 273 ; et les Voyages de
Niebuhr , t. II, p. 324-328. Le dernier de ces voyageurs, Danois savant et
exact, a donné un plan d’Amida qui éclaircit les opérations du siége.
[2132] Diarbekir, que les Turcs, dans leurs actes publics,
nomment Kara-Amid, contient plus de seize mille maisons ; elle est la résidence
d’un pacha à trois queues. L’épithète de Kara vient de la couleur noire de la
pierre dont sont construits les solides et anciens murs d’Amida.
[2133] Les opérations du siège d’Amida sont décrites dans le
plus grand détail, par Ammien (XIX, 1-9), qui combattit honorablement pour sa
défense, et s’échappa, avec peiné quand la ville fut emportée par les Persans.
[2134] De ces quatre nations, les Albaniens sont trop bien
connus pour exiger plus de détails ; les Ségestins habitaient un pays plat et
vaste, qui porte encore leur nom, au sud du Khorasan, et à l’occident de
l’Indostan. (Voyez Geographia nubiensis , p. 133 ; d’Herbelot, Bibliothèque
orientale , p. 797.) Nonobstant la victoire si vantée de Bahram (tome I, p.
410), les Ségestins, plus de quatre-vingts ans après, paraissent encore être
une nation libre et alliée de la Perse. Nous ignorons où habitaient les Vertœ
et les Chionites, mais j’inclinerais à croire que ces deux nations, ou au moins
la dernière, occupaient les confins de l’Inde et de la Scythie. Voyez Ammien,
XVI, 9.
[2135] Ammien a marqué la chronologie de cette année par
trois signes, qui ne se rapportent pas très bien entre eux, ni avec le cours
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