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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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Christiani . Ad Scapulam , c. 2. Si cette assertion est strictement vraie, elle exclut
les chrétiens de ce siècle de tous les emplois civils, et militaires, qui
pouvaient les forcer à servir activement leurs gouvernements respectifs. Voyez
les ouvrages de Moyle, t. II, p. 349.
    [2190] Voyez l’adroit Bossuet ( Hist. des variations des
Églises protestantes , t. III p. 210-258), et le malicieux Bayle, t. II, p,
620. Je nomme Bayle, parce qu’il est certainement l’auteur de l’ Avis aux
Réfugiés . Consultez le Dictionnaire critique de Chauffepié, t. I,
part. II, p. 145.
    [2191] Buchanan est le premier, ou au moins le plus célèbre
des réformateurs, qui ait justifié la théorie de la résistance. Voyez son
dialogue de Jure regni apud Scotos , t. II, p. 28-30 ; édit. fol.
Ruddiman.
    [2192] Lactance, divin. Inst ., I, c. 1. Eusèbe, dans
son histoire, dans sa vie et dans ses harangues, tâche continuellement de
prouver le droit divin de Constantin à l’empire.
    [2193] Nous n’avons qu’une connaissance imparfaite de la
persécution de Licinius, tirée d’Eusèbe ( Hist. ecclés ., X, 8 ; Vit.
Const ., I, c. 49, 56 ; II, c. 1, 2). Aurelius Victor parle en général de sa
cruauté.
    [2194] Eusèbe, in vit. Constant. , II, c. 24, 42, 48,
60.
    [2195] Au commencement du dernier siècle, les papistes de
l’Angleterre ne composaient qu’une trentième partie, et les protestants de la
France ne formaient que la quinzième partie des grandes nations pour lesquelles
leur puissance et leur courage étaient un continuel objet de crainte. Voyez les
Relations que Bentivoglio, alors nonce à Bruxelles, et depuis cardinal, a
envoyées à Rome ( Relazione , t. IV, p. 211-241). Bentivoglio était exact
et bien informé ; mais il est un peu partial.               
    [2196] Cette indifférence des Germains se manifeste dans
l’histoire de la conversion de toutes leurs tribus. Les légions de Constantin
étaient recrutées de Germains (Zozime, II, p. 86), et la cour même de son père
avait été remplie de chrétiens : voyez le premier livre de la vie de
Constantin , par Eusèbe.         
    [2197] De his qui arma projiciunt in pace, placuit eos
abstinere a communione . ( Concile d’Arles , canon III.) Les plus
savants critiques rapportent ces mots à la paix de l’Église .
    [2198] Eusèbe considère toujours la seconde guerre civile
contre Licinius comme une sorte de croisade religieuse. D’après l’invitation,
du tyran, quelques officiers chrétiens avaient repris leurs écharpes ,
ou, en d’autres termes, étaient rentrés dans le service militaire. Leur
conduite a été inspirée par le douzième canon du concile de Nicée, si l’on peut
s’en rapporter à cette interprétation particulière, au lieu du sens obscur et
général des traducteurs grecs Balsamon, Zonare et Alexis Aristène. Voyez,
Boveridge, Pandect. ecclés. grœc ., t. I, p. 72 ; t. II, p. 78, note.
    [2199] Nomen ipsum crucis absit non modo a corpore
civitem romanorum, sed etiam a cogitatione, oculis, auribus . (Cicéron, pro
Rabirio , c. 5.) Les écrivains du christianisme, saint Justin, Minutius
Félix, Tertullien, saint Jérôme, et Maxime de Turin, ont cherché avec assez de
succès la figure ou la forme de la croix dans presque tous les objets de la
nature et de l’art, dans l’intersection de l’équateur et du méridien, dans le
visage humain, dans un oiseau qui vole, dans un homme qui nage, dans un mât de
vaisseau et sa vergue, dans une charrue, dams un étendard, etc. Voyez Lipse, de
Cruce , I, c. 9.
    [2200] Voyez Aurelius Victor, qui regarde cette loi comme
une preuve de la piété de Constantin. Un édit si honorable pour le
christianisme méritait de tenir une place dans le Code de Théodose, au lieu
d’être cité d’une manière indirecte, et simplement par l’allusion qui semble
résulter de la comparaison des cinquième et dix-huitième titres du neuvième
livre.
    [2201] Eusèbe, in Vit. Constant ., I, c. 40. Cette
statue, ou du moins la croix et l’inscription, peuvent être attribuées avec
plus de probabilité à la seconde ou même à la troisième visite que Constantin
fit à Rome immédiatement après la défaite de Maxence. L’esprit des sénateurs et
celui du peuple n’étaient pas encore suffisamment disposés à recevoir un pareil
monument.
    [2202] L’origine et le sens du mot labarum ou laborum ,
qu’emploient saint Grégoire de Nazianze, saint Ambroise et Prudence, sont
encore

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