Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
pendant la guerre civile.
[2385] Voyez dans Socrate (l. I, c. 8), ou plutôt dans
Théodoret (l. I, c. 12.), une lettre originale d’Eusèbe dé Césarée, dans
laquelle il tâche de se justifier d’avoir acquiescé à l’ homoousion . Le
caractère d’Eusèbe a toujours été très problématique ; mais ceux qui ont lu la
seconde lettre critique de Le Clerc ( Ars critica , t. III, p. 30-69)
doivent avoir fort mauvaise opinion de l’orthodoxie et de la sincérité de
l’évêque de Césarée.
[2386] Saint Athanase, t. I, p. 727 ; Philostorgius, l. I, c
. 10, et les Commentaires de Godefroy, p. 41.
[2387] Socrate, l. I, c. 9. Dans les lettres, circulaires
qu’il adressa aux différentes villes, Constantin employa contre les Hérétiques
les armes du ridicule et de la raillerie.
[2388] Nous tenons cette histoire de saint Athanase, tome I,
p. 670. Il laisse, apercevoir un peu de répugnance à jeter de l’odieux sur la
mémoire des morts. Il est possible qu’il ait exagéré ; mais la correspondance continuelle
entre Alexandrie et Constantinople ne lui aurait guère permis d’inventer. Ceux
qui, croyant au récit littéral de la mort d’Arius, disent que ses boyaux lui
sortirent du corps avec ses excréments, n’ont d’autre alternative que celle du
miracle ou poison.
[2389] On peut suivre le changement graduel des sentiments
ou du moins de la conduite de Constantin dans Eusèbe, in Vit. Const ., l.
III, c. 23 ; l. IV, c. 41 ; dans Socrate, l. I, c. 23-39 ; Sozomène, l. II, c.
16-34 ; Théodoret, l. I, c. 14-34 ; et Philostorgius, l. II, c. 1-17. Mais le
premier de ces écrivains était trop près de la scène de l’action, et les autres
en étaient trop éloignés. Il est assez extraordinaire que la continuation de
l’histoire de l’Église ait été abandonnée à deux laïques et à un hérétique.
[2390] Quia etiam tum catechumenus sacramentum fidei
merito videretur potuisse nescire . Sulpice Sévère., Hist. sacra , l.
II, p. 410.
[2391] Socrate, l. II, c. 2 ; Sozomène, l. III, c. 18 ;
saint Athanase, t. I, p. 813-834. Il observe que les eunuques sont
naturellement les ennemis du fils . Comparez les Remarques de
Jortin sur l’ Histoire ecclésiastique , vol. IV, p. 3, avec une certaine
généalogie que l’on trouve dans Candide , c. 4, et qui finit avec un des
premiers compagnons de Christophe Colomb.
[2392] Sulpice-Sévère, in Hist. sacra , l. II, p. 405,
406.
[2393] Cyrille ( ap . Baron., A. D. 353, n° 26) observe
que sous le règne de Constantin la croix avait été trouvée dans les entrailles
de la terre, mais qu’elle parut sous le règne dé Constance au milieu des airs.
Cette opposition prouve évidemment que Cyrille ignorait l’étonnant miracle
auquel on attribue la conversion de Constantin ; et cette ignorance est
d’autant plus surprenante, qu’il n’y avait que douze ans que ce prince était
mort, lorsque Cyrille fut sacré évêque de Jérusalem par le successeur immédiat
d’Eusèbe de Césarée. Voyez Tillemont, Mém. ecclés ., t. VIII, p. 715.
[2394] Il n’est pas aisé de déterminer jusqu’à quel point
l’imagination de Cyrille peut avoir été secondée par l’apparition d’un cercle
solaire.
[2395] Philostorgius (l. III, c. 26) est suivi par l’auteur
de la Chronique d’Alexandrie, par Cedrenus et par Nicéphore. Voyez Godefroy, Dissertat .,
p. 188. Ils ne pouvaient pas refuser un miracle même de la main d’un ennemi.
[2396] Un passage si curieux mérite d’être transcrit. Christianam
religionem absolutam et simplicem, anili superstitione confundens ; in qua
scrutenda perplexius, quam componenda graviis excitaret dissidia plurima ; quæ
progressa fusitis aluit concertatione verborum, ut catervis antistitum jumentis
publicis ultro citroque discurrentibus, per synodos, quas appellant, dum ritum
omnem ad suum trahere conantur (Valois lit conatur ), rei
vehiculariæ concideret nervos . Ammien, XXI, 16.
[2397] Saint Athanase, t. I, p. 870.
[2398] Socrate, l. II, c. 45-47 ; Sozomène, l. IV, c. 12-30
; Théodoret, l. II, c. 18-32 ; Philostorgius, l. IV, c. 1-5.
[2399] Sozomène, l. IV, c. 23 ; saint Athanase, t. I, p.
831. Tillemont ( Mém. ecclés ., t. VII, p. 947) a tiré des traités
détachés de Lucifer de Cagliari différents exemples du fanatisme impérieux de
Constance. Le seul titre de ces traités respire le zèle et inspire la terreur : Moriendum pro Dei filio ; De regibus apostaticis ; De non conveniendo cum
hœretico ; De non
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