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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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saisi le plan de toute cette comédie, et il l’expose
avec netteté ( Vie de Julien , p. 61-67).
    [2588] Julien, dans un moment de frayeur involontaire, fit
le signe de la croix, et les démons disparurent, dit saint Grégoire de
Nazianze. ( Orat . 3, p. 71) Il suppose que la frayeur saisit les démons ;
mais les prêtres du paganisme déclarèrent que les démons étaient indignés. Le
lecteur pourra, d’après la mesure de sa foi, décider sur cette importante
question.
    [2589] Dion Chrysostome, Themistius, Proclus et Stobée, nous
laissent entrevoir une idée éloignée des terreurs et des joies de l’initiation.
Le savant auteur de la divine Légation (vol. I, p. 239, 247, 248, 280, édit.
1765) rapporte leurs paroles, qu’il applique, tantôt avec adresse, tantôt
péniblement, au soutien de son propre système.
    [2590] La modestie de Julien n’a laissé échapper que par
occasion quelques mots obscurs sur cet objet ; mais Libanius s’arrête avec
plaisir sur les jeunes et les visions du héros religieux. Legat. ad Julian .,
p. 157 ; et Orat. parent ., c. 83, p. 309, 310.
    [2591] Libanius, Orat. parent ., c. 10, p. 233, 234.
Gallus eut quelque raison de soupçonner la secrète apostasie de son frire ; et
dans une lettre qu’on peut regarder comme authentique, il l’exhorte à demeurer
attaché à la religion de leurs ancêtres ; conseil qui était un peu prématuré.
Voyez Julian, Op . p. 454 ; et Hist. de Jovien , t. II, p. 141.
    [2592] Saint Grégoire (III, p. 50), avec un zèle inhumain,
reproche à Constance d’avoir épargné le jeune apostat ( κακως
σωθεντα ). Son traducteur français (p.
265) a soin d’observer que ces expressions ne doivent pas être prises à la
lettre.
    [2593] Libanius, Orat. parent ., c. 9, p. 233.
    [2594] Fabricius ( Bibl. grœc ., l. V, c. 8, p. 88-90)
et Lardner ( Heathen testimonies , vol. IV, p. 44-47) ont compilé avec
soin tout ce qui reste aujourd’hui de l’ouvrage de Julien contre le
christianisme.
    [2595] Environ soixante-dix ans après la mort de Julien, il
remplit une tâche qu’avait entreprise sans succès Philippe de Sidon, écrivain
prolixe et méprisable. L’ouvrage de saint Cyrille n’a cependant pas encore
satisfait complètement les juges même les plus favorables ; et l’abbé de La
Bletterie ( Préface de l’histoire de Jovien , p. 30-32) désire qu’un
théologien philosophe (composé rare et merveilleux) se charge de réfuter
Julien.
    [2596] Libanius ( Orat. parent ., c. 87, p. 313), qu’on
soupçonne d’avoir aidé son ami, préfère cet ouvrage (Orat. 9, in necem
Juliani , p. 255, édit. Morel) aux écrits de Porphyre. On peut contester son
jugement (Socrate, l. III, c. 23) ; mais on ne peut l’accuser de flatterie
envers un prince qui ne vivait plus.
    [2597] Libanius ( Orat. parent ., c. 58, p. 283, 284) a
développé avec éloquence les principes tolérants et la conduite de l’empereur
son ami. Dans une épître remarquable qu’il adressa au peuple de Bostra, Julien
lui-même ( Epist . 52) parle de sa modération, et laisse apercevoir ce
zèle qu’avoue Ammien, et dont l’accuse saint Grégoire de Nazianze, Orat .
3, p. 72.
    [2598] Dans la Grèce, les temples de Minerve furent ouverts
par l’ordre exprès de Julien, avant la mort de Constance (Libanius, Orat.
parent ., c. 55, p. 280) ; et dans son manifeste public aux Athéniens, il
déclare lui-même qu’il est païen. Cette preuve sans réplique détruit
l’assertion précipitée d’Ammien, qui semble supposer que ce fut à
Constantinople que Julien découvrit son attachement pour les dieux du
paganisme.
    [2599] Ammien, XXII, 5 ; Sozomène, l. V, c. 5. Bestia
moritur, tranquillitas redit ..... omnes episcopi qui de propriis sedibus
fuerant exterminati, per indulgentiam novi principes ad ecclesias redeunt .
(Saint Jérôme, adversus Luceferianos , l. II, p. 143.) Optat reproche aux
donatistes de devoir leur sûreté à un apostat (l. II, c. 16, p. 36, 37, édition
de Dupin).
    [2600] Le rétablissement du culte païen est décrit par
Julien ( Misopogon , p. 346) ; par Libanius (Oral. parent., c. 60, p. 286,
287 ; et Orat. consular. ad Julian ., p. 245, 246, éd. Morel) ; par
Ammien (XXII, 12), et par saint Grégoire de Nazianze ( Orat . 4, p. 121 ).
Ces écrivains s’accordent sur les faits importuns, et même sur ceux qui ne le
sont pas ; mais leurs diverses manières d’envisager l’extrême dévotion de
Julien annoncent les gradations diverses du

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