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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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les
années 541, 545, 547, 549, 551, 553, 555, 557, 561, 565, 567, 575, 585, 589, 591
et 593 [-213/-161]. Voici le tableau par familles de ces consuls et édiles
patriciens.
     
Consuls
    (388-500)
Consuls
    (501-581)
Édiles
curules de ces 16 collèges patriciens
Cornéliens

15
15
14
Valériens
10
8
4
Claudiens
4
8
2
Émiliens
9
6
2
Fabiens
6
6
1
Manliens
4
6
1
Postumiens
2
6
2
Serviliens
3
4
2
Quinctiens
2
3
1
Furiens
9
3
 –
Sulpiciens
6
2
2
Véturiens
 –
2
 –
Papiriens
3
1
 –
Nautiens
2
 –
 –
Juliens
1
 –
1
Fostiens
1
 –
 –
 
70
70
32
 
140
 
En tout
172
    Ainsi les quinze ou seize familles nobles qui avaient
l’influence au temps des lois liciniennes se sont maintenues intactes dans leur
puissance, sans doute, et pour partie, au moyen d’adoptions opportunes, pendant
les deux siècles suivants, et, l’on pourrait dire, jusqu’à la fin de la
République. De temps en temps, quelques nouvelles familles entrent bien dans la
noblesse plébéienne : mais les fastes font foi que la même stabilité y
règne : là, durant trois siècles, les maisons décidément prédominantes
sont celles des Liciniens, des Fulviens, des Atiliens, des Domitiens, des
Marciens et des Juniens.
    [463] Les riverains avaient d’ailleurs à subvenir à la plus
forte partie de ces dépenses. On n’avait point complètement renoncé aux corvées
commandées suivant l’ancienne méthode ; et souvent on prenait aux grands
propriétaires leurs esclaves, pour les faire travailler aux routes (Caton, de
Re rust., 2).
    [464] On sait qu’il en fut ainsi pour Ennius, de Rudies [auj. Rotigliano , dans la Calabre ] qui, à l’occasion de l’établissement
des colonies de Potentia et Pisaurum reçut la cité par les mains de l’un des
triumvirs, Q. Fulvius Nobilior (Cicéron, Brut., 20), ensuite de
quoi le poète emprunta suivant l’usage, le surnom de Quintus à son bienfaiteur.
Du reste, à l’époque où nous sommes, la cité romaine n’est pas le moins du
monde dévolue de plano aux non citoyens par cela seul qu’ils sont envoyés dans
la colonie, avec des citoyens. Ils affectent souvent, mais sans droit, de
prendre un titre qui ne leur est point donné (Tite-Live, 34, 42). D’ordinaire, dans
la loi qui enjoint aux magistrats de procéder à la fondation d’une colonie
civile, on trouve une disposition spéciale conférant la cité à un certain
nombre de personnes (Cicéron, pro. Balb ., 21, 48).
    [465] V. à l’appendice, la dissertation sur le Droit d’hospitalité
et de clientèle .
    [466] On sait que le traité agronomique de Caton se réfère
surtout à un domaine rural, situé dans le pays de Vénafre (auj. Venafro ,
au N. du Vulturne). Or, les procès n’y sont renvoyés devant la juridiction de
Rome que dans un seul cas bien déterminé, à savoir, quand le propriétaire ayant
loué la pâture d’hiver au maître d’un troupeau de moutons, n’a pas affaire à
proprement parler à un fermier domicilié sur les lieux (c. 149). D’où il faut
conclure que dans les circonstances ordinaires, et lorsque le second contractant
avait son domicile dans le pays, déjà, au temps de Caton, les procès qui
pouvaient surgir, au lieu, d’être jugés à Rome, se suivaient devant les
tribunaux locaux.
    [467] V. à l’appendice, sur le droit de clientèle , la
dissertation extraite des Rœm. Forschungen ( Études rom.) de l’auteur.
    [468] L’établissement du Cirque Flaminien est chose
prouvée par témoins. Quant à la fondation des jeux plébéiens par Flaminius, les
anciens n’en font pas mention (car il ne faudrait pas prendre pour telle le
passage connu du Pseudo-Asconius , p. 143, Orelli). Mais comme ils se
célèbrent dans le cirque flaminien (Valer. -Max., 1, 7, 4), comme d’une autre
part ils se célèbrent pour la première fois en 538 [216 av. J.-C.], quatre ans
après sa construction (Tite-Live, 23, 30), on doit aussi leur attribuer une
même origine.
    [469] Tite-Live, 25, 12. – Macrobe, Saturn ., 1, 17. Marcius,
vieux devin, dont les prophéties révélées après coup, bien entendu, avaient
annoncé le désastre de Cannes, et ordonné l’institution des jeux apollinaires.
    [470] Le premier exemple certain du surnom s’applique à
Manius Valerius Maximus, consul en 491 [263 av. J.-C.], qui ayant conquis
Messine, prit celui de Messala . Il n’est point vrai que le consul de l’an
419 [-335], ait de même pris le titre de Calenus [de Calés]. Quant au
surnom de Maximus donné aux

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