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Indomptable

Indomptable

Titel: Indomptable Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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cet
    instant.
    — Nous rentrons au château, dit Dominic d’un ton
    catégorique.
    Simon ne posa pas de questions. Il suivit simplement
    son frère jusqu’au château de Blackthorne. À peine les
    chevaux avaient commencé à trotter bruyamment sur le
    pont-levis que Dominic se mettait à regarder les visages de
    toutes les personnes qui sortaient en courant dans la cour.
    Le visage qu’il cherchait n’était pas là.
    — Que quelqu’un m’amène Eadith, demanda Dominic.
    Les domestiques rassemblés se mirent à s’agiter, mais
    personne ne parla jusqu’à ce que Gwyn l’Ancienne fasse un
    pas en avant.
    — Eadith est partie rejoindre les mercenaires.
    Même si Dominic s’était attendu à cela, il ne put empê-
    cher sa froide colère de transparaître dans sa voix.
    — A-t-elle laissé un message ? demanda-t-il.
    — Oui. Si vous ne voulez pas que votre épouse devienne
    la putain des mercenaires, vous devrez remettre la rançon
    demain lorsque la lune se lèvera.
    Comme Dominic ne bougeait pas et ne disait rien, un
    murmure inquiet émana des gens rassemblés dans le
    château.
    — Est-ce qu’ils la détiennent, monsieur ? demanda
    Gwyn.
    Le poing serré de Dominic s’ouvrit, révélant des frag-
    ments des jets en or que son petit faucon avait auparavant
    porté autour des chevilles.
    — Oui, Gwyn l’Ancienne. Elle est captive.
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    ELIZABETH LOWELL
    — Quel prix ?
    Dominic ferma les yeux quelques secondes. Lorsqu’il les
    rouvrit, les gens qui se trouvaient proches de lui firent un
    pas en arrière, cherchant de manière instinctive à mettre
    davantage de distance entre eux et l’homme dont les yeux
    promettaient de laisser libre cours à l’enfer.
    — Trois fois son poids en or et en pierres précieuses, dit
    Dominic de manière distincte.
    — Bon sang, dit Simon, abasourdi. Il ne peut demander
    cela. Cela causerait la ruine du château de Blackthorne !
    — C’est le but, dit Dominic. Je suis supposé être
    dépouillé de ma capacité à entretenir mes chevaliers. Sans
    ceux-ci, le château tombera très vite. Même si je ne serai pas
    là pour le voir.
    — Que veux-tu dire ?
    — J’ai reçu pour instructions de délivrer la rançon avec
    un seul chevalier à mes côtés. Il est raisonnable d’en conclure
    que je serai abattu en dépit des protestations du bon prêtre
    qui prétend le contraire.
    — Tu ne peux pas faire cela. C’est de la folie !
    — Oui, admit sauvagement Dominic. En effet, c’est de
    la folie.
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    c 27
    Quand Meg fut finalement autorisée à descendre de
    cheval, elle avait les muscles endoloris et des courba-
    tures à la suite de la chevauchée brutale. Elle parcourut fur-
    tivement le château illégal des mercenaires des yeux. Rien
    de ce qu’elle vit ne la rassura.
    Il y avait plus d’une vingtaine d’hommes avachis tout
    autour de la cour au milieu de la forêt dense. Un seul homme
    portait les attributs onéreux d’un chevalier, et il était évi-
    dent que son attirail de guerre avait connu de meilleurs
    jours. Le reste des hommes ne valaient pas mieux que des
    bandits, des braconniers ou des criminels.
    Des gardes étaient assis paresseusement sur le bord
    de la palissade rudimentaire qui encerclait la cour. Aucun de
    ces hommes sauf le chevalier n’avait un jour fait partie des
    compagnons de Duncan. Ils avaient des manières sauvages
    et portaient des vêtements dépenaillés. Seules les armes des
    mercenaires semblaient avoir été entretenues. Des épées et
    des poignards brillaient à la lumière d’un grand feu qui ser-
    vait à la fois à réchauffer et à faire la cuisine.
    Les hommes regardèrent Meg avec une nette concupis-
    cence ou avec une indifférence animale pendant qu’elle
    marchait en boitillant vers un grand chêne et qu’elle s’effon-
    drait à ses pieds. Ni ces hommes vulgaires ni son propre
    corps contusionné ne la perturbaient autant que le rêve
    éveillé qu’elle avait fait au cours de la cavalcade éreintante…
    ELIZABETH LOWELL
    Un nouveau-né lui souriant et doté des yeux verts des
    Druides de la Vallée.
    — Avez-vous déjà eu vos menstruations, petit faucon ?
    — Non.
    Et ce ne serait pas le cas dans les neuf mois à venir si son
    rêve lui avait dit la vérité.
    « Dominic, connaîtrez-vous un jour votre enfant ? Et si
    c’est le cas, croirez-vous que c’est le vôtre ? »
    Une main secoua brutalement Meg.
    — Debout, sorcière, et servez le souper à vos chefs,
    ordonna Eadith.
    — Eadith

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