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La France et les étrangers: du milieu du XIXe siècle à nos jours

La France et les étrangers: du milieu du XIXe siècle à nos jours

Titel: La France et les étrangers: du milieu du XIXe siècle à nos jours Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Christophe Verneuil
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photographies-terminés, les interrogatoires sabotés et les détecteurs de mensonges en panne !-et nous saurons si c'est lui qui a attiré Jack Twist. Et là, croyez-moi, nous lui ferons cracher le morceau et il en viendra à regretter le jour o˘ sa mère s'est fait engrosser ! ª
    Avec un calme étonnant, Bennell lui sourit et dit: Će n'est pas la peine de vous mettre dans tous vos états, colonel. Je désire autant que vous tirer cette affaire au clair. ª
    Falkirk aurait voulu lui envoyer son poing dans la figure. C'était là une des raisons pour lesquelles il haÔssait Miles Bennell: rien ni personne ne parvenait à l'intimider.
    Calvin Sharkle habitait avenue O'Bannon dans l'agréable quartier résidentiel d'Evanston. Le père Wycazik dut stopper à deux reprises dans des stations-service pour demander son chemin. quand il arriva au coin des avenues Scott et O'Bannon, à deux p‚tés de maisons seulement de la villa de Sharkle, il fut arrêté
    par des policiers en faction devant une barricade improvisée, constituée de deux véhicules de patrouille et d'une ambulance. Des équipes de télévision dotées de caméras portables couraient un peu partout.
    Wycazik comprit tout de suite qu'il se passait quelque chose de dramatique dans la maison de Sharkle.
    Malgré la température plus que fraîche et les rafales de vent, une foule d'une centaine de personnes s'était rassemblée sur les pelouses et les trottoirs-des gens tout à fait ordinaires, semblables à ceux qu'on voit le dimanche dans les stades. Seulement, ce n'était pas à

    un match de football qu'ils assistaient, mais à une véritable tragédie.
    Le père Wycazik se trouvait là depuis moins d'une minute quand un individu moustachu au visage rou-geaud se fit un plaisir de tout lui raconter. ´ Bon sang, on dirait que vous ne regardez pas la télé ! C'est Sharkle qu'est là-bas, mon vieux. Il est enfermé depuis hier dans sa maison. Il a déjà buté deux de ses voisins et un poulet. Il paraît qu'il a deux otages avec lui; eh bien, Si vous voulez mon avis, ils ont pas plus de chances de s'en tirer qu'un matou dans un congrès de ber-gers allemands. ª
    Le mardi matin, Parker Faine prit un vol Pacific Southwest Airlines pour San Francisco, puis un appareil de la West Air pour Monterey. En tout et pour tout, il ne mit qu'un peu plus de deux heures et demie.
    A la petite agence Hertz de l'aéroport de Monterey, il loua une Tempo dont la couleur caca d'oie était une insulte à son sens artistique.
    La voiture n'était pas particulièrement nerveuse, surtout dans les montées. Il ne lui fallut pourtant pas plus de trente minutes pour localiser l'adresse que lui avait communiquée Dom-celle de Gerard Salcoe l'homme qui était arrivé le soir du 6 juillet au Tranquility Motel avec sa femme et ses deux filles.
    C'était une grande demeure de style colonial qui se dressait au milieu d'un petit parc aux arbres soigneusement taillés.
    Parker s'engagea dans l'allée et s'arrêta devant un portique aux colonnes de faux marbre. Les rideaux étaient tirés devant les fenêtres. Aucune pièce n'était éclairée. La maison semblait déserte.
    Il sonna à six reprises, attendant une bonne minute entre chaque coup de sonnette. Personne ne vint lui ouvrir.
    La nuit dernière, quand un certain Jack Twist l'avait appelé d'une cabine publique d'Elko et, prétendant avoir un message de Dom, lui avait demandé de se rendre à une cabine de Laguna Beach o˘ on le contacterait vingt minutes plus tard Parker avait abandonné la toile à laquelle il travaillait sans rel‚che depuis trois heures de l'après-midi. Il était allé à la cabine sans hésitation. De même, il avait pris l'avion pour Monterey. Le fait que son travail le passionn‚t ne l'empêchait pas de penser souvent à Dom et aux événements qui se déroulaient là-bas, à Elko. Comme il aurait aimé
    se trouver lui aussi en plein mystère ! Son excitation fut à son comble quand Twist lui parla de l'expérience réalisée par Dom et le prêtre avec les salières et les poivrières. Pour un peu, il serait parti en pleine nuit pour Monterey s'il y avait eu un avion.
    Il remonta en voiture, et au moment de démarrer, crut voir un rideau bouger à l'une des fenêtres du rez-de-chaussée. Il fixa la fenêtre pendant plusieurs secondes avant de se dire que ce n'était qu'une illusion. Il accéléra et quitta la propriété, heureux de jouer une nouvelle fois les espions.
    Ernie et Dom garèrent la Cherokee

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